Chapitre 4

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Scott arrêta la voiture devant la maison de Stiles, et lui attrapa le bras avant qu'il ne puisse sortir.

-écoute Stiles... je vois bien que tu ne vas pas bien en ce moment...
Qu'est ce qui ne va pas ?
-... rien Scott... absolument rien... merci de m'avoir ramené.

Et sur ces mots, Stiles sorti de la voiture et rejoingni sa maison sans un regard en arrière.
Scott soupira et redémarra. Son ami l'inquiétait vraiment...

-Salut 'pa je suis rentré...
-tu en as mis du temps ! Où étais tu encore fourré ? Et ne me répond pas chez Scott !
-je... on est passé à l'hôpital après les révisions parce que... Lydia s'est... blessée...
-Ho... Je ne savais pas... elle va bien ?
-... pas vraiment... elle a déjà était beaucoup mieux...
-je suis désolé fiston... Je sais que tu l'apprécies beaucoup... si tu veux je t'emmènerai là voir ce week end...
-merci papa.
Je souris faiblement et il me fit une accolade/calin avant de retourner dans son bureau.
Je ressorti les photos de mon bureau et observai longtemps la blonde vénitienne.
J'avais toujours été là pour elle. Je l'avais toujours soutenu, conseillé, aidé, aimé...
Une larme coula sur ma joue. Elle, elle n'était pas là pour moi quand ma mère est morte... ni quand...
-grr ça suffit Stiles reprend toi ! Me dis-je à moi même en repoussant rageusement les photos. Il serait peut-être temps que tu passes à autre chose. Elle ne t'aime pas d'accord ? Alors arrête de faire le gentleman juste pour espérer avoir un regard attendri. Non ! C'est fini ça. Tu t'es fait friendzone mon pote. Alors tu vas arrêter de fantasmer sur une SIMPLE amie... même si c'est dur...
Je n'avais cessé de faire des allers retours dans ma chambre tout en shootant dans ma pile de vêtement à chaque passage.
Puis, abandonnant mon marathon solitaire, je m'écroulai sur mon lit, amorphe.
C'est dans ces moments là que j'ai besoin d'une mère. D'une personne qui pourrait m'écouter et m'aider sans me juger. Une personne qui serait là pour moi... une personne...
- Je sais ! Je sais à qui parler... demain, j'irai là voir...

Je m'endormi finalement et rêvais que je me transformai en chat-garou.

Le lendemain, je parti au lycée comme à mon habitude. Je ne laissai rien paraître. J'étais toujours aussi souriant, collant, sarcastique et cela avait l'air de rassurer mes amis... surtout Scott.
-À ce propos Stiles je... Pour ce soir...
-Oui tu peux aller rejoindre ton garou chéri. De toute façon j'avais prévu d'aller voir Lydia.
-T'es vraiment le meilleur des brother! Merci mec ! Tu me tiendras au courant pour Lydia...
-Ça marche...

Pour une fois, le fait que Scott me laisse pour Derek ne me dérangai absolument pas. C'était même parfait. Un sourire apparu malgré moi sur mon visage, sincère cette fois-ci.
La fin de la journée arriva, et je faussai compagnie à Allison pour rejoindre ma jeep préférée. Bon j'en ai qu'une mais voilà, vous avez compris.
Arrivé à l'hôpital, je me dirigeai vers la chambre de Lydia quand j'entendi des éclats de voix à l'intérieur. Inquiet, je me rapprochai légèrement mais je n'eu pas le temps de faire plus. La porte s'ouvrit sur un Derek enragé.
Aussitôt, je trouvai que la température montait en flèche et je ressenti cette peur si reconnaissable au creu de mon ventre. J'avais associé cette sensation à Derek.
-Que... qu'est ce que tu fais... là ? T'es pas censé... être avec... Scott?

Je jettai un regard dans la chambre et vis que Lydia pleurait a chaude larmes.
-Qu'est ce que t'as fait ? Tu...
-Grrr ferme la ou je te mords !

Je senti la panique gagner du terrain et des larmes me piquèrent la gorge.
-Oui je vais rejoindre Scott dès maintenant ! Et je n'ai fait que lui demander des informations essentielles ! C'est elle qui est trop sensible.

Je voulais lui hurler d'y aller doucement vu tout ce qu'elle avait traversé, que c'était normal. Mais tout ce que je réussi à faire c'est de laisser échapper quelques larmes devant lui. Encore.

-... et apparament ce n'est pas la seule.
Et sur ces mots cassant, il parti sans demander son reste.

J'essuyai rapidement mon visage et me repris en main. J'irai chialer comme un gosse plus tard. Pour l'heure, Lydia a besoin de moi.
Je me précipitai vers elle et là serrai dans mes bras.
Oui j'avais besoin de quelqu'un. Mais elle aussi. Et je ne veux surtout pas qu'elle se sente aussi mal que moi.
-Lydia... c'est fini calme toi... tout va bien.
-Il... il a crié et ... il n'arrêtait pas de me demander à quoi il ressemblait mais... Je ne sais plus ... il... il fesait trop noir et... Je ne veux pas... Je ne veux pas me souvenir...
-tu n'es pas obligée Lydia. Personne ne t'y forcera. Même pas Derek. Mais si il a tant insisté c'est peut être parce que cette information peut lui être cruciale.
Tiens, voilà que je me mettai à défendre Derek ?! Quelle drôle d'idée...
Lydia ferma les yeux et dit dans un murmure à peine audible:
-il avait une sorte de carapace sur tout le corps et... une pince.
-... il t'a blessé ?
- oui... regarde.
Elle écarta son décolleté (qui était déjà assez profond) mais ma gêne disparu instantanément quand je vis le point rouge qui saignait entre ses seins.
- Lydia... tu y as touché? Parce qu'il faut laisser ça cicatriser...
-Non... depuis qu'il m'a blessé cela ne cesse de saigner... sans arrête.
Je fronçai les sourcils. Cela ne me disais rien qui vaille. Le docteur entra dans la pièce et me demanda de partir.
Je me retrouvai donc devant sa porte et me remis aussitôt à penser à Derek. J'étais faible. Impossible de lui tenir tête, ou simplement de lui parler sans pleurer... quel gamin !
Je m'approchai sans m'en rendre compte de l'accueil, tout en ruminant mes sombres pensées.
-Stiles ? Qu'est ce que... Ho... viens là...
Je n'avais même pas remarqué que Mélissa était là mais j'étais heureux de la trouver.
-Mélissa... Je... Je voulais te voir...
- Je t'écoute.
-et bien... il y a des moments ou... comme en ce moment, ou j'ai besoin d'une mère pour parler pour... voilà quoi. Et je me suis dis que je pourrai... parler... avec toi...
- Mais bien sur Stiles. Je comprends. Va m'attendre dans mon bureau j'en ai pour 10mins.
-Me... merci.
Je me dirigeai vers la pièce indiquée et je me laissai tomber sur une chaise. Maintenant que j'allai pouvoir me confier à quelqu'un, je commençai à paniquer.

- Me voilà ! Pff, désolée pour le retard.
-Ce n'est rien...
-Je t'écoute Stiles.
Voyant que je deviais le regard et que j'hésitais, elle prit mes mains dans les siennes et me regarda dans les yeux.
-Stiles, tu peux me faire confiance. Je te promets de ne pas te juger, ni d'en parler à qui que ce soit sans ton autorisation. Tu me connais Stiles, certe je ne suis pas une mère parfaite, mais j'essaie de faire de mon mieux.

-... il y a 2 problèmes dont j'aimerai parler...
Elle m'encouragea d'un signe de tête et je poursuivi:
- le premier -le plus minime- c'est concernant Lydia. Tu... tu sais que je l'aime depuis longtemps, trop longtemps même. Et je sais que se sera impossible entre nous alors... j'essai de me faire à l'idée mais c'est dur... ho... désolé. Je viens de me rendre compte que je parle de mes problèmes de coeur à la mère de mon meilleur ami. Génial. Y'a pas mieux comme réputation.
-Stiles... qu'est ce que j'ai dit tout à l'heure ? Jamais je ne te jugerai. On est tous passés par là, et on a tous besoin de quelqu'un à qui parler.
-... merci.
- et bien pour ça je te dirai que tu y est presque. Tu t'es rendu compte par toi même que cela ne serai pas possible, chose que beaucoup d'autres ados n'auraient jamais voulut admettre. À partir de là, c'est toi et toi seul qui va faire ce qu'il faut pour que vous restiez amis. Cela sera beaucoup plus simple que tu ne le penses croie moi.
-D'accord... merci Mélissa. Le deuxième c'est...
Je ne pu finir ma phrase. J'avais honte, peur, ou je ne sais quoi d'autre. Je mis mon visage dans mes mains et ne pu m'empêcher de sangloter. Je n'allais jamais y arriver... Je...
-Oh Stiles...
Mélissa me prit dans ses bras et passa un long moment à me caresser le dos et à me murmurer des paroles réconfortantes. Je fermai les yeux et enfouis mon visage dans ses cheveux. Une merveilleuse odeur de fleur sauvage me parvint et je commençai à me calmer. J'étais aimé. Au moins par quelqu'un. Toutes ces attentions, pour moi. Toutes celles que je n'avais pas eu étant petit. C'est ça qui me manquai vraiment, une mère.
Je réussi enfin à retenir mes larmes et je me redressai doucement. Mélissa me tenait encore par les épaules et son contact me rassurai.
-Le deuxième problème c'est... Derek.

Pareil Et Pourtant Si Différent (Sterek) -TERMINÉ-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant