Chapitre 6

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PVD DE SOPHIE:

C'est les yeux embués de larmes que j'avais atteri dans notre ou plutôt mon appartement sis aux Almadies. Je m'étais écroulée sur le lit et avait laissé couler toutes les larmes de mon corps.

Je m'étais jurée de ne plus pleurer pour ces êtres cruels qu'on appelait des hommes. Mais encore une fois j'ai été trop faible. Je ne veux pas que cette femme naïve au grand cœur qui se retrouvait trahie refasse surface.

Al Amine avait bien raison,je ne viendrais plus le voir. Avec lui, mes nouveaux démons refont surfaces et ça ne me fera que souffrir . En plus ce n'est pas mon seul client, je n'ai plus de lien avec lui .Il faut que je me reconcentre sur mon boulot,je crois que c'est le meilleur moyen de passer à autre chose.

J'ai toujours aimé mon boulot,c'était une évidence. J'ai toujours aimé défendre les principes d'équité et de justice .Principes dont j'avais hérités de mes parents.

Ah mes chers parents,ils m'ont élevé à la dure si je puis- je m'exprimer ainsi .Mais je leur en veux pas,cela m'a permis de me forger une carapace. Carapace que j'ai laissé facilement tomber avec Lui. Et Oui! Pourquoi il a fallut qu'il ait l'existence de certains êtres sans cœurs dans nos vies.

Bref je disais que mes parents étaient très comment dire exigeants. Mon père était militaire et ma mère maîtresse d'école. Je peux vous dire que tout filer droit chez nous . J'étais fille unique et  j'étais tout sauf chouchoutée.

Je devais être obéissante obéissante et obeissante. Mon destin était tout tracé et je devais devenir avocate. En fin de compte,je n'avais jamais eu le choix avec eux. Tout devait se passer comme ils le voulaient et pas comme je voulais.Ils ne ne m'ont jamais demandé ce que je voulais vraiment , ils ont tout planifié pour moi et je n'ai jamais eu le choix. Je n'ai pas non plus y droit aux félicitations et aux encouragements mais plutôt aux critiques pour que" je devienne meilleure" comme ils disaient. 

C'était ainsi que selon LEUR volonté que j'avais fait des études de droit. Je n'avais pas d'amies car aucune j'ai bien dit aucune n'étaient assez bien pour eux. Ils étaient unanimes sur le fait qu'ils avaient peur qu'on m'influence ou encore que je fasse de mauvaises fréquentions. Je vous assure qu'avec mes parents,s'ils n'étaient pas musulmans ,je dirais qu'ils me préparaient à devenir none.

Donc,je disais c'était ainsi que je faisais des cours de droit. Après l'obtention de mon diplôme, mon père a fait jouer  ses quelques contacts et j'eus facilement un boulot. C'est avec le temps que j'étais devenu avocate à la cour. 

Indépendante que je suis,j'avais vite fait d'ouvrir mon cabinet .Comme tout début, cela n'a pas été facile mais je me suis battue becs et ongles pour atteindre cet objectif. 

En grandissant,j'en voulais à mes parents pour avoir décidé de mon avenir mais au finish j'aimais mon travail plus que tout. J'adorais défendre les causes de justice et d'équité . Je vois bien venir vos stéréotypes sur les avocats: Ils sont tous des menteurs,  ou bien encore qu'ils sont cupides et malhonnêtes.

Eh bien laissez- moi vous dire que je suis Une exception.Non loin de moi l'idée de me prendre pour une héroïne mais j'ai un code d'honneur: Défendre les causes qui me semblent justes . Comme par exemple les victimes de viol,d' escroquerie ou plutôt les victimes tout court .

Pour le cas d'Al Amine, je ne sais pas j'étais vraiment intriguée par son histoire. Comment un homme à qui tout réussissait en est arrivé à tuer sa femme. En temps que féministe, j'aurais tout fait pour qu'il croupisse en prison. Mais j'avais cette mystérieuse envie de tirer cette histoire au clair.

Le destin d'un assassin( Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant