Chapitre 10:

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°Point de vue Jeanne Johnson:

Aujourd'hui j'ai décidé de ne pas venir en cours, c'est une date particulière ce jour-ci et je ne me sens pas prête à affronter le monde. Je n'avais pas non plus énormément envie de voir Jughead après notre discussion de la veille. Je vais juste rester sur le bord de ma fenêtre à dessiner et à écouter de la musique.

Mon père ne rentre même pas me voir pour cette date si importante et j'en suis d'autant plus touchée.

Je pars m'assoir sur le rebord de ma fenêtre en ayant mis ma musique à fond dans mes oreilles, un album photo et des lettres entre les mains. Sans m'en rendre compte je me met à pleurer, puis mes petites larmes se transformes en un flot et je me met à sangloter. Je suis en ce moment même un mélange de tristesse et de colère. Je me poses un milliards e questions sur tout. Pourquoi faut-il que ma vie sois un tunnel sans fin ? Une fois quelqu'un a déclaré qu'il y avait forcement la lumière au bout du tunnel, mais mon tunnel à moi n'est rien d'autre qu'un cul de sac et je ne verrais jamais la lumière. La vie est une pute. Je jette les albums au sol, me recroquevilles sur moi et je me met à pleurer de plus en plus fort. Je me met à faire une crise d'angoisse monstrueuse.

...: Jeanne ?! JEANNE ?!

J'entrouvre les yeux et je vois Veronica penchée au dessus de moi.

Veronica: je reviens je vais te chercher un verre d'eau !

Elle revient quelques secondes après un verre d'eau à la main. Elle m'aide à boire et je commence à me calmer doucement.

Veronica: qu'est-ce qu'il se passe ?

-un mélange de plein de trucs pas très sympathiques... Comment tu es rentrée ?

Veronica: tu avais laissé la porte ouverte.

-et comment tu as eu l'idée de venir à cette heure là ?

Veronica: Archie m'a di que Jughead était rentré sans adresser la parole à quelqu'un. Il est venu en cour aujourd'hui encore plus cerné que d'habitude alors je me suis di qu'il s'était passé quelque chose...  J'en déduit que Jug est une partir du problème...

-oui mais ce n'est qu'une petite partie de mes soucis...

Veronica: qu'est-ce qu'il s'est passé entre vous ?

-pour faire court on est tout les deux tombés amoureux mais pas de la bonne personne...aucun de nous n'est bon pour l'autre...

Elle me prend dans ses bras et me réconforte, si elle savait ce qui était mon principal problème...

*

Veronica est restée toute a journée avec moi, nous avons regardé des films et mangé de la glace en temps que célibataire tristes. Elle m'a appris  qu'elle en pinçait pour Archie et je lui ai di que de toutes façons c'était une erreur de l'embrasser. Elle est partie en fin d'après-midi et je me suis couchée tout de suite après.

*

Cela va faire une semaine que je ne suis pas allée en cours. Pourquoi ? Je ne sais pas moi même, je suis tellement faible que de la dernière fois j'ai manqué de tomber dans les pommes en me lavant. Une fois j'ai mis 1 mois à me remettre d'une crise de panique, cette fois ça devrait être moins long mais je ne préfère pas me retrouver à l'hôpital, surtout pas plutôt crever dans la rue que d'aller là-bas. 

Mon père rentre de déplacement aujourd'hui et il repart deux jours plus tard.

J'entends la porte d'entré s'ouvrir j'en déduis que c'est lui.

Papa: ma chérie je suis rentrée !

-je suis là haut..!

Je l'entends monter les escaliers.

Papa: oh ba dis donc c'est un gros rhume !

Il est vrai qu'on pourrait croire que ça en ai un, dehors il fait plus froid que jamais, la neige à recouvert la ville de son voile blanc. Mais je préférais que ce soit un rhume d'ailleurs.

Papa: j'ai trouvé un petit boulot de quelques semaine voir un peu plus d'un mois à côté de Los Angeles.

-on va déménager ?

Papa: non je ne penses pas tu es une grande fille maintenant je n'ai pas peur de te laisser ici seule.

Il conclue en m'embrassant le front. À ça quand c'est utile je suis grande mais alors quand il s'agit de parler du dernièr paysage que j'ai dessiné là ce n'est pas la même musique. Une fois j'étais vraiment contente de ce que j'avais dessiné alors je lui ai montrée et il m'a di que je ferais mieux de relire mes cours plutôt que de faire des "gribouillis". Je ne suis pas comme mon frère, Zach. Lui il est sportif, il fait du tennis en loisir, le sport préféré de mon père, mais il est handballeur professionnel, ma mère en a fait étant jeune. À l'école ce qu'il préférait c'était les maths. Ma famille est une famille de sportifs et moi je suis là perdue au milieu de tout ça... comme un poisson entouré de requins. Les membres de ma famille ne comprennent pas que mes matières préférées soient l'art plastique et la musique, pour eux ce ne sont même pas des matières. Ils ne comprennent pas que plutôt que de faire du sport et perdre mes kilos en trop je préfère écrire des histoires qui me sorte de la tête ou alors composées des chanson. Mon père à toujours préféré accompagner mon frère à ses match toutes les semaines plutôt qu'une fois par an venir me voir jouer mon spectacle de musique. Mais je me suis habituée, avec le temps on prend l'habitude des "bon tu ne voudrais pas choisir de faire un sport cette année ?" "Tu perds ton temps avec cette musique et ces dessins, tu n'en feras pas ton métier"...et j'en passe...

Et avec lui c'était comme si j'avais réussis à me faufiler entre les requins et à trouver quelqu'un qui me soit semblable. Quelqu'un que ma différence intéresse, quelqu'un qui ne me collait pas une étiquettes sur le front et cette seule personne je l'ai perdu.

Riverdale [ Jughead Jones ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant