Chapitre 4

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Un sentiment de panique l'envahit, elle avait déjà les chevilles immergées. Eden se dirigea vers la porte pour l'ouvrir et libérer l'eau.
C'était verrouillé.
Elle réveilla Liam, qui occupait le lit à côté d'elle.
-Liam ! C'est inondé et l'eau monte !
-Quoi ? De quoi tu parles...?
-La porte est fermée ! Il faut réveiller les autres !
Le jeune homme s'exécuta, un peu affolé. Tous les adolescents étaient réveillés et l'eau leur arrivait désormais au dessus de la taille.
-On va finir noyés, souffla une fille prénommée Malia.
Personne ne savait où donner de la tête, ils semblaient condamnés.
La plupart des adolescents avait escaladé des meubles et l'eau arrivait en dessous de leur cou.
Une jeune fille aux cheveux blond vénitien cria:
-Je sais ! Il faut boucher le tuyau qui diffuse l'eau !
«On a plus le choix...», pensa Eden.
Elle enleva son tee-shirt et plongea sous l'eau. Elle nagea jusqu'au sol.
Les bulles lui indiquèrent d'où l'eau provenait. Elle alla jusqu'au tuyau et fourra son tee-shirt dans celui-ci.
‪À bout de souffle, elle remonta à la surface.‬ Une voix tout droit sortie des hauts-parleurs les félicita:
-Bravo, vous avez réussi à survivre.
L'eau descendit immédiatement.
Liam retira son tee-shirt et le tendit à Eden:
-Mets-le. Tu dois avoir froid.
Plus embarrassée que jamais, Eden bafouilla un timide "merci".
Malia lança:
-Ils sont sérieux ? Ils ont faillis nous tuer. Je crois qu'on peut remercier Lydia et... c'est quoi ton prénom ?
-Eden.
-Alors merci Lydia et Eden.
Les adolescents commencèrent à applaudir.
«C'est assez gênant comme ça.», se dit t-elle.
Soudain, quelqu'un entra dans la chambre. C'était Dylan, venu annoncer le programme du jour.
-Habillez vous, aujourd'hui c'est parcours militaire. Vous avez chacun des vêtements dans vos casiers. Rendez-vous dans 10 minutes dehors.
Avant de repartir, il jeta un coup d'œil à Eden. Il se retourna et disparu dans le couloir.

La jeune fille se dirigea vers son casier qu'elle ouvrit délicatement.
Elle saisit les affaires propres et retourna dans la chambre.
Elle enfila son pantalon militaire et le débardeur noir qui était avec. Après avoir enfilé ses rangers, elle alla à l'extérieur.
Cette fois, Eden était là en première.
Elle regarda l'exercice du jour: Un parcours du combattant. Ses camarades arrivèrent quelques minutes après. Quand tout le monde fut arrivé, Peter expliqua l'exercice:
«Vous voyez ce parcours ? Vous devez le réussir en moins de vingt minutes. Si vous échouez, vous serez puni par votre mentor.»
Il marqua une pause.
«Vous êtes chronométré individuellement. Partez quand vous voulez, mais on a pas toute la journée.»
Eden regarda Dylan. Il avait le chronomètre en main.
«J'y vais au feeling, pas la peine de réfléchir.»
Devant elle, elle pouvait voir que la plupart des adolescents étaient partis.
Alors elle s'élança à son tour.
Le premier obstacle était une sorte d'échelle de corde suspendue.
La jeune fille se jeta sur l'échelle, arriva en haut, passa de l'autre côté et sauta. Pas de problème jusqu'ici.
Le deuxième obstacle était déjà plus compliqué. Du fil barbelé avait été installé en rangées très près du sol. Pour passer, il fallait s'allonger dans la boue et ramper. Eden se coucha sur le sol et avança sous le barbelé en se servant de ses bras. Elle arriva au bout du chemin boueux et se releva.
«On continue...»
Elle commençait à avoir mal, mais elle ne voulait pas se montrer faible devant Dylan. Elle courut jusqu'au prochain obstacle qui s'avéra être une minuscule mare de boue.
Eden accéléra. Il ne fallait surtout pas perdre de temps.
Elle sauta les deux pieds dedans. Mais la boue était plus profonde que prévue. Au lieu de lui arriver aux chevilles, elle lui arrivait au milieu des cuisses.
C'était difficile d'avancer mais elle s'efforça de continuer. Après avoir traversé la mare, la jeune fille se hissa sur le bord et se releva. Elle leva la tête.
L'obstacle suivant était un gigantesque mur.
Elle s'approcha et pût distinguer de petites entailles pour mettre ses pieds et ses mains.
Eden commença à grimper en évitant de regarder en bas. Elle était presque en haut quand son pied glissa.

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