Un Rat de Bibliothèque ? [Fremione]

Chapitre 13 - Le romantisme à la Fred Weasley

ANNONCE 

- Ce chapitre est trèèèès long ! J'ai pris énormément de liberté par rapport au livre (mais fuck, hein dans les HP, JK ne nous dit pas tout non plus alors ;) !), donc j'espère que ça va vous plaire!  Et oui, à l'avance, petite incohérence --> on est en hiver, et il y a des épis de blé : bah oui, mais c'est joli :) ! 

Chapitre 13 –

PDV HERMIONE

- « Il fallait que je te parle. A toi et rien qu'à toi. »

George Weasley me regardait maintenant attentivement. Il n'arborait pas son habituel sourire débile. Ses bras étaient croisés et il ne semblait pas près de bouger.

- « Hermione ? Je te parle ! »

Je secoue la tête en silence. Que répondre de toute façon ?

Je comprends à l'air décidé de George, qu'il va bientôt aller tout raconter à Fred. Le jumeau s'avance. Son visage est maintenant éclairé par les premières lueurs du jour. Dehors, la neige a maintenant recouvert de son manteau blanc, les champs de blé environnant la bâtisse. Les traits du septième année sont sérieux. Et je remarque les différences qu'il entretient avec toi, Fred, vos taches de rousseur, et ce grain de beauté que Fred n'a pas.

George soupire et secoue la tête une fois de plus. Qu'attend-il de moi ? C'est connu, je suis un désastre niveau sentimental.

- Je vais aller tout lui raconter Hermione...

Cette fois-ci, c'est mon visage à moi qui se décompose. Non, il ne faut pas. Je le sais au plus profond de moi-même. Et, s'il y a un bien une chose dont je peux me vanter, c'est de mon intellect. Celui-là même qui me permet de garder mon sang froid en toutes situations, qui me guide en permanence. Et tu sais ce qu'il me conseille ? Ma raison me dit, tout comme mon cœur m'interdisait d'espérer, que ne rien dire à Fred était la meilleure idée qui soit.

Je suis réaliste. Jamais, je ne serais le genre de fille qui pourrait intéresser Fred. Je ne serais jamais aussi drôle, jamais tant sportive, belle, populaire. Et s'il y a bien quelque chose que je resterais, c'est la meilleure amie de Ron. Raison de plus pour éviter le désastre en prévision.

Je tente de me redresser tant bien que mal. Une autre de mes qualités est de faire croire facilement aux gens que je contrôle une situation. Je m'avance, rehausse le menton et arbore cette fameuse expression de façade de mademoiselle-je-sais-tout, sûre d'elle.

Peu importe ce que Fred penserait de ce que j'allais faire. Tout serait mieux ainsi.

- « Parce que je suis amoureuse de Ron. »

***

10h14. J'ouvre les yeux. La chambre est encore plongée dans l'obscurité, et on entend le vent qui souffle dehors. Je repense à la veille. A ce cauchemar horrible. Et à la discussion avec George que j'aurai aimé, être un simple mauvais rêve. Maintenant, ma boule au ventre s'est reformée et je referme les yeux tandis que ma tête s'enfouit sous la couette. George m'avait-il réellement cru ? Il s'était contenté de pincer les lèvres et de hocher la tête. Allait-il le dire à Fred ? Non, sûrement pas. Qu'est-ce dernier pouvait en avoir à faire ?! A Ron, alors ? Je priai que non.

Tout d'un coup, la porte de la chambre s'ouvrit dans un grand fracas et Ron déboula en courant à l'intérieur.

- « IL NEIGE ! »

Je répondis en maugréant, cachée sous ma couverture. Ginny dût se faire sensiblement la même réflexion car un grognement retentit sous la couette du deuxième lit, et je vis des mèches de cheveux roux s'enfoncer de plus belle dans la couverture. Heureusement pour moi, Ron n'était accompagné que par Harry. Et c'est sous leur escorte, que nous descendîmes prendre le petit déjeuner concocté par Molly. Une ribambelle de brioches recouvrait la table de la cuisine. Percy Weasley était déjà là. Il leva à peine les yeux pour nous saluer. Visiblement, la gazette du sorcier qu'il tenait entre les mains, semblait bien plus intéressante...