La Quête d'Arya [Tome. 1 : Une Vie Bouleversée ] TERMINÉE

1 : Une mauvaise nouvelle

    - Arya, lève-toi. Ta tisane va refroidir.
J'entrouve les yeux. Le regard de ma mère, doux et fougueux à la fois est posé sur moi.
    - Arya, répète-elle. Il faut se lever.
Je me lève, les paupières lourdes et les jambes engourdies. Je m'installe à la table à manger puis, je prends mon thé. Mes lèvres plongent dedans et je grimace. Trop froid. Ma mère commence à se lever mais je lève mon index. Une flammèche rousse en jaillit. Je la plonge dans mon infusion qui se met à bouillir.
    - Arya, commence-t-elle. J'ai bien réfléchi. Il est plus sage que tu changes de garde.
    - QUOI ?!
    - Oui chérie, je sais. Mais il y a qu'il n'y a plus eu de guerres alors... je ne voudrais surtout pas qu'il t'arrive malheur... je vais reprendre mon statut de guerrière. Tu iras au palais avec ton père et ta... sœur.
    - Des gens civilisés.
Un sourire narquois se dessine sur mes lèvres. Civilisés. Je les aime bien car leur bonne éducation les empêche de répondre à mes sournoiseries.
Enfin, n'allez surtout pas croire que je suis mal élevée. Seulement, j'ai mon caractère bien à moi. Comme ma mère à mon âge, d'ailleurs. Et je déteste les gens maniaques comme ma sœur. Puis, comme si elle lisait dans mes pensées, ma mère me regarde, la mine sévère :
    - À ce propos, Arya : je ne veux pas une seule lettre de ton père, comme quoi il ne veut plus de toi au palais de la Tarte-Chêne.
Je la regarde puis j'éclate de rire ! Le palais de la Tarte-Chêne ! C'est tellement un lieu d'apparat qu'il ressemblerait à une tarte aplatie s'il venait à être attaqué.
    - Allez, sors de la maison, reprend ma mère. Ton père t'attend.
J'obtempère. Je pousse la porte et fais quelques pas dehors. Soudain, un enfant me désigne du doigt en criant :
    - Elle est là !