Agathe devait passer ses grandes vacances chez sa grand-mère, qui habitait dans une ferme au milieu de champ de maïs. Elle n'était pas très contente, pensant occuper ses vacances par le shopping et les sorties entre amis, et faisait la tête dans la voiture.
Arrivée à la ferme, le soleil commençait à se coucher. Ses parents la déposèrent, discutèrent un peu avec la mamie, avant de s'en aller, la laissant seule.
Elle monta à l'étage se coucher après avoir dit bonne nuit à sa grand-mère. Elle ne dormit cependant pas de la nuit à cause d'un grattement répété sur ses volets.
Le lendemain matin, elle fit part à sa mamie de sa mauvaise nuit. Cette dernière lui dit que c'était sans doute une branche qui tapait contre sa fenêtre et l'empêchait de dormir.
Pendant, la journée, Agathe s'ennuyait et décida de visiter les alentours. Elle alla dans la grange et découvrit un vieil épouvantail vêtu d'une large chemise, d'un pantalon ample et d'un chapeau de paille. Un épouvantail typique pour effrayer les oiseaux à un détail près : ses mains étaient faites, serte de fer, mais ses doigts étaient tranchants et anormalement longs.
Agathe prit peur et sortit précipitamment de la grange.
La journée passa sans qu'elle put oublier cet affreux pantin de fer et d'habits. Elle se coucha le soir avec appréhension : elle avait peur de réentendre les grattements. Elle avait donc laissé ses volets ouverts après avoir vérifié qu'aucune branche ne touchait la fenêtre. La lumière blanchâtre filtrait à travers les rideaux et éclairait sa chambre.
Elle dormait presque quand un grattement se fit entendre. Elle sursauta et s'assit sur son lit. Elle scruta sa chambre mais ne vit rien, elle entendait juste des grattements désagréables et flippants.
Ses yeux arrivèrent au niveau de la fenêtre et elle se figea. Deux mains longues et griffues tapaient contre la fenêtre et deux yeux rouges rubis la fixaient. Elle reconnut le chapeau de paille et percuta. L'épouvantail était vivant...
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N'ayez pas peur... [TERMINÉ]
Terror" J'entends des pleurs d'enfants venant de la cave. Je les ai pourtant bien bâillonnés... " " Il y a un tableau représentant un visage horriblement défiguré dans ma chambre. Je n'ai jamais mis de tableau dans cette pièce, il y a juste une fenêtre...