Miss Jane Austen n'avait certainement pas prévu un tel détournement de son roman aujourd'hui encore si connu, "Orgueil et Préjugés" !
William Darcy, colonel de l'armée anglaise, se bat sans repos contre les zombies qui ont envahi son pays. Lond...
Tout le village de Longbourn fut heureux de ce qui arrivait. Après le mariage de l'aînée des Bennet avec le richissime Mr Bingley, voilà qu'un deuxième était célébré : celui d'Elizabeth Bennet avec Fitwilliam Darcy dit William Darcy, tout aussi richissime que son ami.
Le pasteur qui célébrait le mariage fit face aux mariés et déclara la phrase conventionnelle :
— Au nom de l'Eglise et de l'Angleterre, je vous déclare dès à présent mari et femme !
Un très discret « Vous pouvez embrasser la mariée » fut subrepticement lancé. Lizzie et Darcy se tournèrent l'un vers l'autre et prouvèrent leur amour à toute leur famille, exceptée à la reine. Elle n'avait pas jugé nécessaire l'effort de se déplacer pour voir son neveu épouser quelqu'un d'autre que sa fille.
L'on dut toussoter pour séparer les deux couples. Darcy plus particulièrement ne lâchait pas sa femme et les deux amoureux s'embrassaient à perdre haleine sans se soucier des regards. Mr Bennet toussa, Mme Bennet gloussa, le pasteur se racla la gorge et les invités se regardèrent entre eux. Lizzie avait jeté ses bras autour du cou de son époux et répondait vivement à son baiser. Il n'existait plus qu'eux.
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Les pétales de roses tombèrent sur les mariés qui s'avancèrent le long de l'allée où un tapis avait été précautionneusement déroulé. Elizabeth regarda en souriant son mari puis se tourna vers les convives qui les applaudissaient. Parmi eux se trouvait sa sœur qui, accompagnée de son mari, la regardait avec un grand sourire. Lizzie dégagea son bras et alla à la rencontre de sa sœur, ravie.
— Félicitations Lizzie. Je suis tellement heureuse pour toi !
— Nous sommes ! S'exclama Mr Bingley avec un grand sourire aux lèvres.
Darcy se joignit à sa femme quelques instants plus tard et salua chaleureusement son vieil ami et son épouse qui était aussi sa belle-sœur.
— Charles !
— Félicitations William ! Te voilà à présent un homme marié.
-Et j'en suis très heureux. Surtout avec celle que j'ai choisie, déclara-t-il en regardant amoureusement sa femme.
Cette dernière tourna son regard vers lui et sourit avant de se hisser sur la pointe des pieds afin de l'embrasser.
— Je crois que d'autres personnes vous attendent au bout de l'allée, dit Bingley en posant une main sur l'épaule de Darcy.
Les jeunes mariés tournèrent la tête vers le côté que montrait Mr Bingley et sourirent en apercevant les parents d'Elizabeth ainsi que la jeune sœur de Darcy. Ils se dirigèrent donc vers cet endroit, le bras de Lizzie autour de celui son époux. Tandis qu'ils marchaient, Jane et Charles Bingley se mirent derrière eux pour les accompagner jusqu'au bout de l'allée. Quand ils rejoignirent leur famille, Elizabeth prit dans ses bras sa mère qui lui murmura :
— Je suis si fière de toi ma chérie ! Tu rehausses le nom de notre famille et grâce à toi ainsi que Jane, tes soeurs pourront se marier plus facilement.
La tête posée sur l'épaule de sa mère, Elizabeth ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel tandis que Darcy reprenait son visage fermé lorsqu'il s'approcha de sa belle-mère. Georgiana, la petite soeur de William Darcy, serra très fort sa nouvelle soeur et l'embrassa sur chaque joue pour lui montrer sa joie.
— Allez les tourtereaux, s'exclama le père après avoir serré la main de son gendre et avoir pris sa fille dans ses bras, votre calèche vous attend.
De nouveau, sous les pétales de roses, le couple courut jusqu'à la calèche pour monter dedans et rejoindre la demeure du colonel Darcy.
Tandis qu'ils s'embrassaient une nouvelle fois dans la voiture, un halo les encercla doucement et ils s'éloignèrent, comme de plus en plus distant, comme fuyant vers leur bonheur. Le halo devint plus lumineux encore, deux mains apparurent autour et une silhouette se dessina. Couvert d'un voile épais, un vieillard observait sa boule de cristal.
— Margaret n'a peut-être pas pu vous battre mais moi, j'y arriverai !
Le mage ricana et un lion, paresseusement assis à ses pieds, le dévisageait placidement.
- Une armée de zombie n'a pas suffi ? Alors essayons avec une armée de fantômes !
Et tandis qu'il éclatait de rire, derrière lui, un fleuve d'âmes coulait, les emportant vers un endroit spécial craint de tous. Les Enfers.
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Si vous avez aimé notre histoire, Si vous êtes triste de la mort de notre zombie préféré, Si vous ne voulez pas quitter vos héros...
