Satané Ulfric !~

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  Une fois dehors, le messager ne pu s'empêcher de prendre le moment, où Viktoria regardait le Vermidor, le grand arbre aux pétales roses près du temple de la déesse Kynareth, pour poser à cette dernière la question qui lui brulait les lèvres depuis la veille.

- Dites... D'où proviennent ces bourses ? Je ne me souviens pas que le Haut-Roi ne vous en ai donnés. De plus vu votre... "état"... Enfin... Je veut dire... Bref, vous ne devriez pas avoir d'argent sur vous.

  La jeune femme interloquée, laissa un léger rire diabolique s'échappe de sa gorge. Lorsque ce dernier cessa, elle regarda autour d'elle guettant une quelconque présence et lorsque cela lui sembla bon, elle dit simplement: 

- Je les ai volées.

- Quoi ?! Vous avez quoi ?

- Oh ! Doucement ! Tu veux que les gardes rappliquent ? Lui demanda t-elle en lui faisant signe de la main de baissé d'un ton.

- À qui avez vous volé tout cet or ? S'inquiéta t-il.

  La jeune femme, interpelée par son air interrogateur, s'approcha de lui et tout en posant son bras gauche sur l'épaule du jeune homme, répondit sereinement:

- Crois moi, les poches d'un Jarl et de son chambellan sont toujours bien remplies.

  Le messager tomba des nues. Plusieurs questions se bousculèrent dans sa tête: Quant est-ce qu'elle avait fait cela ? Avait-elle réellement dérobé cet or au jarl ? Avait-elle été une voleuse, en son temps ? De Toutes ces questions, une seule franchis le seuil de sa bouche:

- Pourquoi le Jarl ?

- Hm ? Tu me demande pourquoi je l'ai volé, lui, et pas un autre ?

- Heu... Oui.

- J'ai des principes. Jamais je ne  volerai des gens ordinaires, pour mon plaisir personnel... Et puis il me doit bien ça.

  En son fort intérieur, il fut soulagé. Au fond, ce n'était pas qu'une simple voleuse. Mais, quelque chose le turlupinait, qu'avait elle sous-entendue en utilisant ces mots "pour mon plaisir personnel" ?

  Ces questions furent balayées lorsqu'ils entrèrent dans le vaste château qu'était Fort-Dragon. Tout deux allèrent droit au but en se dirigeant vers le trône en face d'eux, sans s'attarder à contempler l'intérieur digne de la réputation du château. En effet, la salle était magnifique. Le plafond en bois était soutenu par de magnifiques poutres, de la même matière, dans lesquelles étaient gravées des enjolivures. Dans le reste de la salle, deux tables se dressaient. Sur celle de gauche, deux nordiques y étaient attablés. Une femme aux cheveux noirs corbeau et un homme aux mèches brunes. Tout deux portaient une armure, ce qui tranchait avec l'atmosphère des plus royale. Pour la femme, s'était une armure orque et pour l'homme, une armure de plates.

  Le Jarl, confortablement assis sur son trône, se leva et s'avança, d'un air accueillant vers les nouveaux arrivants.

- Hagen ! Mon cher messager ! Enfin de retour ! On m'as dit que tu était rentré hier et que tu été allé te fourrer à la jument pavoisée. Tu aurais du venir de suite au château. Tu sais que j'ai toujours une chambre pour mon fidèle messager.

- Oui je sais, j'en suis désolé. Mais elle a tenu à allé à la taverne. S'excusa l'intéressé en montrant Viktoria au jarl.

- Hmmm. Qui est cette jeune demoiselle. Une femme que tu ramène de Vendeaume ? Petit coquin, va. Bref, passons ! Quelle sorte de réponse m'as-tu apporté de ce cher Haut-Roi ?

Le Réveil Du HérosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant