- Dites ? Qui était cet homme hier soir ? Vous aviez l'air de bien le connaitre.
Le jeune homme, aux cheveux blonds nuancés, s'assit sur le matelas aux ressorts usés dans lequel il avait dormis. À ses cotés, la guerrière à la chevelure écarlate s'attelait à lacer ses bottes de cuir. Lorsqu'elle eu finit, elle se leva et partit vérifier ses divers sacoches laissées dans un coin de la pièce. Tout en farfouillant dans ses affaires, elle lui adressa sa réponse:
- Lui ? On peut dire que... C'est une vague connaissance.
- Il n'avait pas l'air bien choqué en vous voyant, alors que vous êtes quand même censé ne plus être de ce monde.
- Bah ! Ce n'est pas quelqu'un comme les autres... Il est très étrange.
Elle se releva et accrocha ses sacoches à sa ceinture. Elle fit signe de tête au messager de la rejoindre et quittèrent tout deux la petite auberge, après avoir payé l'aubergiste. Ils reprirent la route en direction de l'immense forteresse qui transcendait les nuages. Après avoir franchis une énième rangée de rondins en bois, ils arrivèrent face à un autre bâtiment. Il s'agissait là d'une petite écurie aux murs légèrement fissures ça et là. À droite de celle ci, ils aperçurent une cour verdoyante clôturée par une solide barrière en bois où au moins une dizaine de chevaux gambadaient ou broutaient l'herbe qu'ils foulaient de leurs sabots. Cependant, ils ne perdirent pas de temps à contempler ces montures. D'autant plus qu'ils avaient déjà perdus assez de temps avec l'interlude de la veille.
Ils arrivèrent enfin devant les grandes portes du l'immense palais étant gardées par deux gardes en armures matelassées dans le même genre que celles qu'ils voyaient depuis qu'ils avaient posé les pieds dans ce repère. Celui de droite les interpella sous le regard attentif de son collègue de gauche.
- Qui êtes vous voyageurs ?
- Je suis une amie du propriétaire. Fit Viktoria, sans gène apparente.
Le garde la toisa de la tête aux pieds et Hagen leva les yeux au ciel.
- Attendez, pensez-vous réellement que cela va marcher ? L'interrogea t-il en ironisant.
- Bah, au moins j'ai essayé. Et puis, j'ai encore la gueule de bois, à cause d'hier. Il ne faut pas m'en demander plus.
- Bon, excusez-la, monsieur le garde. Dit-il en se tournant vers le garde. Vous savez, elle a passé six années dans une grotte. De ce fait, c'est une véritable sauvage qui ne connait pas la politesse... Tout ça, tout ça.
- Hé ! Mais je te permet pas ! S'offusqua la victime.
Il l'ignora totalement et continua:
- Nous sommes ici pour rencontrer quelqu'un.
- Beaucoup de gens souhaitent rencontrer d'autres personnes et pourtant je ne les laisse pas entrer. Répondit le garde d'un air sinique.
- Je dois rencontrer Isran, laissez moi passer ! S'écria la rousse, perdant son calme apparent.
Le premier garde se tourna vers le second et tout deux riérent. Puis, lorsqu'ils eurent finis de s'esclaffer, le garde de droite prit une expression hautaine et leur lança:
- Ah ouais Isran ? Tiens donc vous l'avez ratez de deux ans !
- Qu'est-ce que cela veut dire ?! Demanda t-elle encore.
- Ça veut dire que vous ne pourrez pas le voir, est-ce que c'est clair ? Bien, maintenant, dégagez de là !
La jeune femme fit mine de laisser tomber et tourna les talons. Puis, elle s'arrêta et se retourna vers les gardes tout en lançant son poing vers la face du premier.
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Le Réveil Du Héros
FanficQue faire lorsque le Dévoreur de Monde, Alduin l'Aîné, tué par le Dovahkiin en personne, revient à la vie et hante les paisibles contrées de Bordeciel ? Que faire quand le seul espoir réside dans la seule personne pouvant éradiquer ce fléau et que...