Partie 1

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Les vagues s'échouant sur la plage, l'odeur marine de l'iode et le bruissement de la houle caressa quelques planches de bois.

Le crissement des oiseaux marins comme seul sonorité de cette magnifique journée, le vent alla danser avec les feuillages exotiques des palmiers.

Un colibri se posa sur une feuille.

La petite stature de cet oiseau des îles, butina quelques pucerons aspirant la sève de l'arbre, en créant un doux nectar sucré délectant les fourmis rouges, autochtones, élevant c'est batterie d'insecte pour leurs colonies.

Après un mets de choix, l'oiseau-mouche pris son envole pour avancer vers la plage.

Un étrange rayonnement attira son attention.

Jonché sur le sable blanc, minuscule grain de pierre millénaire, quelques planches brisées.

Les vagues, toujours continuant leurs balais aquatiques, tentant à chaque instant de gagner un combat éternel sur une plage brûlante, ce heurtèrent cette fois, à ces quelques objets recrachés de l'océan.

Le colibri se posa sur l'une des planches, approchant l'objet brillant en son extrémité.

Marchant avec prudence, il posa ses pieds minuscules sur une surface plus môle et froides, à quelques centimètres de l'objet éveillant sa curiosité.

Tentent de picoter cette surface étrange, surpris fut-il, quand une perle rubis sortie de la surface !

Buvant à cette goûte de liquide rouge, il se rendit rapidement compte que le goût du sang n'était pas adapté à ses préférences culinaires.

La surface molle bougea !

Prenant rapidement son envole pour fuir un potentiel prédateur, le colibri déposa ses pattes sur une feuille alentour des arbres bordant la plage.

Un petit tas de planche bougea à nouveau.

En dessous, une créature de grande taille entama une recherche d'ombre, sous le soleil flamboyant.

Tirant son corps par la force de ses avants bras, sur cet océan de sable, l'humanoïde atteint enfin l'ombrage d'un groupe de palmier.

Son doigt saignant, l'humanoïde retira sa bague pour la placer ailleurs, s'essuyant ensuite sur le bas de sa robe mauve, son doigt endolori.

Les lèvres gercées par la soif et son visage blanc de sable, l'humanoïde regarda vers la forêt, d'où une forme apparut.

Sa vision trouble l'empêcha de discerner les traits de son visage, mais de la présence de longue oreille la fit sourire.

- San... Sander... Est-ce toi... ?

La forme se pencha sur le sol pour saisir une noix de coco.

Plantant sa dague à l'intérieur, l'inconnu se pencha sur l'Elfine blessé.

- Boit.

Gwendolline, assise contre le palmier ne se fit pas prier, buvant goulûment le jus de coco.

Relevant son visage face à la forme, elle put reconnaître, de part sa peau bleutée, la présence devant elle, d'un troll.

- Me... Merci...

- Votre navire c'est brisé pendant la nuit, j'ai bien peur que vous ne soyez la seule survivante...

- C'est... C'est à cause... de la... Maladie...

La Prêtresse d'Elune s'évanoui soudainement.

Le troll déposants sa main sur son front, grimaça.

Se redressant, il saisit des lianes et quelques planches de bois pour en faire un traîneau servant de civière.

En cette splendide journée, deux êtres s'enfoncèrent dans la jungle.

L'un tirant l'autre.

A plusieurs lieu de la, au port de Menethil, la capitainerie n'enregistra pas le passage du navire en expédition pour Norfendre.

Navire, qui auraient du passer par le port, pour ce ravitailler en eau douce.

Le Bruissement des VaguesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant