𝙎𝙪𝙥𝙚𝙧𝙝𝙚𝙧𝙤 ?💿↣ peter parker

/two/

"Il vous reste encore une famille."

Voilà ce qu'a répondu un des agents lorsqu'Isabella lui a demandé se qu'il faisait "chez elle".

Une famille...

Mais n'importe quoi... La seule famille qu'elle avait était sa mère, bien évidement avant qu'elle ne meurt...

- "Q-Quoi...?" A-t-elle seulement réussie à articuler.

Malgré que se n'était aucunement de sa faute, Isabella ne pouvait s'empêcher d'en vouloir à sa défunte mère. Elle l'avait comme laissé... Abandonné pour un monde meilleur, pendant que sa pauvre fille pourrissait dans une chambre au milieu d'une famille qui ne s'occupait même pas d'elle. Mais personne n'avait prévu que se jour-ci allait mourir Lara Davis, qui ne voulait que vivre heureuse avec sa fille, son petit bébé, le fruit de son amour avec celui qu'elle aimait auparavant, et qu'elle aimait toujours, c'était l'amour de sa vie.
D'ailleurs, les dernières pensées de Lara furent bien évidement sa fille, mais elle repensa aussi au sourire charmeur et au regard amoureux que lui faisait Tony dès qu'il la voyait. Et malgré l'anesthésie, un petit rictus se forma sur les lèvres de Lara, avant qu'un long et bruyant "bip"vint recouvrir les chuchotement des médecins qui se précipitèrent vers un défibrillateur, tentant de sauver la vie de la femme qui mourrait devant leur yeux. Mais Lara ne pouvait plus continuer comme ça, elle ne voulait plus. Elle voyait sa vie défiler, ses parents, Tony, et surtout Isabella, avant de lâcher son dernier souffle.

- "Et alors ! Nous l'avons accueillis, nourri, logé, nous nous sommes occupée d'elle comme notre propre fille ! Et nous ne la laisseront jamais partir comme ça !"

Les paroles, ou devrait-on dire, les cris de Jeanne Thomas rompirent le silence qui c'était abattu sur la pièce et résonnèrent dans la tête d'Isabella, qui n'avait plus les idées très clairs après cette soudaine révélation. Tous les regards se tournèrent vers la vieille femme, qui avait maintenant son masque de froideur et de méchanceté rabattu sur son visage ridé, auparavant accueillant et simple devant les policiers. Le visage d'Isabella ne montrait plus qu'incompréhension et fureur. Elle n'y croyais pas. Comment pouvait-elle oser dire qu'ils s'occupaient d'elle ?! Elle n'allait pas se laisser faire de cette façon. Et puis, s'il lui restait effectivement quelqu'un de sa famille, elle n'allait pas rester plus d'une semaine encore dans cette baraque.

- "Mais comment osez vous !" Même après un mois passé, Isabella ne tutoyait même pas ses parents, tous simplement parce qu'ils ne l'étaient pas, et c'était très bien comme ça. "Dire que vous vous occupez de moi, alors que c'est totalement faux ! Je n'ai qu'une envie, vous foutre une bonne baffe !"

La bouche de la vieille Thomas formait maintenant un "o" et ses yeux étaient grandement écarquillés devant l'audace de la jeune fille. Maintenant tous le monde fixaient Isabella, certains avec grand étonnement.

-"Messieurs les agents", continua l'adolescente tournant son attention cette fois-ci sur les deux policiers,"s'il me reste vraiment une famille, j'aimerai partir vivre avec elle."

- "Bien mademoiselle", répondit simplement l'un des agents.

- "Mais, mai-"

- "La décision revient à mademoiselle Davis, Mme Thomas", la coupa l'un des hommes,"Cela ne concerne qu'elle."

- "Bien sûr que sa me concerne, je suis SA MÈRE !" S'écria la femme, le visage maintenant rouge de colère.

Isabella qui quittait la pièce,un sourire en coin qui étirait ses lèvres rosées fière de sa dernière réplique, fit volte-face, son sourire maintenant remplacé par une expression de dégoût profonde et ce mît face à sa "mère".