Je me meurs tandis que le silence est pesant.
Je me rends.
Je dépose les armes.
Les silhouettes disparaissent petit à petit.
Des cors retentissent les notes de repliement.
La fin court, elle saute, elle tombe, se relève, elle approche à grands pas.
Je tends les bras pour la repousser, la chasser ; elle se débat.
La fin me tranche la gorge, finalement.
Elle me coupe le souffle.
Je me meurs.
Et je pense à toi.
Qui recommence à vivre, qui réapprend à vivre.
Ma fin, c'est ton début, à toi.
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Fleur brisée.
PoetryLes fleurs ont fané. Les cœurs ont finis brisés. Moi, pendant ce temps j'ai murmuré, sanglotante "La Fleur est Brisée". Parce que mon cœur est une fleur que tu as cessé d'arroser. Que tu as piétiné. Que tu as déchiré. Brisée. Mais j'ai l'espoir que...