Tu sais, j'aimerai, pouvoir te donner raison, t'avouer que je suis heureuse. Que le temps panse même les plaies les plus profondes, qu'il efface les regrets.
Mais les regrets se noient dans le désespoir qui se déverse sur ces lames que je passe sur mon poignet.
Et les plaies restent béantes.
Le bonheur se meurt tandis que le malheur se bat désespérément contre lui.
J'ai mal.
Je te l'avoue.
J'ai les joues mouillées.
Mais je ne comprends toujours pas pourquoi j'ai le coeur si lourd.
Je ne comprends jamais pourquoi j'ai toujours un vide.
Pourquoi j'ai toujours autant mal.
Alors je laisse le sang couler sur les draps blancs.
Je me fais des plaies pour oublier celles qui refusent de cicatriser sur mon âme.
Je fais couler mon sang pour éviter de faire couler celui de quelqu'un d'autre.
Je me meurs avant qu'on ne me tue.
Oh oui, je crève dans ce monde.
Et je regarde certains chanter leur amour à d'autres et j'ai envie de leur hurler d'arrêter parce que encore une chanson d'amour et j'en serai malade.
Encore un au revoir optimiste et j'en serai malade.
Encore un je t'aime sans conséquences et j'en serai malade.
Encore un regard désintéressant et j'en serai malade.
Encore une abscence et j'en serai malade.
Encore un rire forcé et j'en serai malade.
Encore une dispute et j'en serai malade.
Encore un désespoir et j'en mourrai.
Encore mon amour pour toi et je mourrai.
Encore toi et je mourrai.
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Fleur brisée.
PoezjaLes fleurs ont fané. Les cœurs ont finis brisés. Moi, pendant ce temps j'ai murmuré, sanglotante "La Fleur est Brisée". Parce que mon cœur est une fleur que tu as cessé d'arroser. Que tu as piétiné. Que tu as déchiré. Brisée. Mais j'ai l'espoir que...