Quoi de neuf docteur ?

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ça fait une semaine que Derek m'a annoncé qu'il ne voulait plus de moi dans la meute. Enfin lui et tous les autres. Depuis ce fameux soir, je ne suis pas allé en cours. A vrai dire je ne savais pas comment faire si je croisais Scott dans les couloirs, Lydia à la bibliothèque ou Allison au réfectoire. Mentalement je n'étais pas prêt à recevoir un autre choc pareil alors j'ai préféré éviter le problème jusqu'à ce qu'il ne soit plus un -ce qui n'a pas encore été résolu d'ailleurs-. Pendant cette semaine de perdition, je ne me suis pas enfermé dans ma chambre en train de pleurer, de jurer sur mon maudit destin cherchant tous les moyens possibles et inimaginables pour en finir avec Derek... En fait si, je l'ai fait deux jours durant avec refus, pleurs et rejet de tout, mais quand je me suis rendu compte que je n'aurais pas pu tuer Derek lors de ma dernière pensée où je sautais sur une liane avant de lui planter un couteau en plein coeur j'ai arrêté et heureusement parce que mon père prévoyait déjà de m'interner.

Stiles lève-toi !"

Au début il était compatissant avec ses " Lâche-moi ou sinon Marie* s'en chargera", " J'ai du travail Stiles", " Pourquoi tu pleures camilla est morte à cause de Roberto dans ta fichue télénovela? Ou Pedro a dit à Anna-Maria qu'il ne l'aimait pas", oui, mon père était l'homme le plus compatissant du monde, juste que j'ai préféré la compagnie de Danny durant cette période. Il ne m'a rien demandé et d'ailleurs, je n'avais pas envie de parler, il était juste là pour moi et ça signifiait beaucoup

Stiles sort de ton lit maintenant

- Cesse de faire ton dictateur on est en démocratie !

- Et je te donne un choix, soit tu descends maintenant, soit tu descends grâce à moi choisi

- Bof la troisième option me va le mieux, rester dans mon lit camarade"

En vérité, j'avais juste envie de rester dans mon lit, juste envie de fuir encore et encore

" 3,2.."

Le décompte ? C'est pas bon signe ça. J'enfile un jogging rapidement avant de sortir de mon lit en vitesse, afin de rejoindre mon père dans la cuisine.

"- Et 1. Me voilà papa, t'inquiète pas je suis levé, pas la peine d'utiliser les grands moyens

- Tu vois quand tu veux Genim

- Tu n'avais pas le droit

- Jusqu'à preuve du contraire c'est mon nom sur le papier de propriété mon petit. Allez je vais au boulot, mange quelque chose et ne soit pas en retard, je déteste les formalités

- Juste pour que tu aies de la paperasse je m'en donnerai à coeur joie pour arriver en retard

- C'est ce qu'on verra"

Il me regarde de ses yeux malicieux, il a un truc derrière la tête. Je n'aime pas ça

" Au revoir !

- Ouais c'est ça"

Je ferme la porte derrière mon père d'un bruit sourd avant de pivoter légèrement les talons. Je ne sais pas quoi faire, vraiment pas, alors je reste là, dos à la porte à regarder le vide. Oui, il n'y a rien devant moi. Sauf un mur gris, taché par les années. Et j'en viens à me demander ce que je fuis. C'est vrai quoi, peut-être qu'ils s'en foutent tous de moi. Probablement, sinon ils ne m'auraient jamais chassé. Mon rythme cardiaque s'accélère. Chassé comme un vulgaire chien. " On ne te veut plus dans la meute." Juste ça.

Sarcasm is my only defenseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant