Chapitre 2

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Le réveil avait été difficile ce jour là. La douleur que m'infligeait mon ventre était si forte. Je m'étais demandé comment j'avais eu la force de m'endormir.

Une fois vêtu je m'étais avancé vers mon miroir et j'avais levé mon sweat avec la lenteur d'un escargot. Quand celui si avait dévoilé mon ventre, j'avais eu extrêmement de mal à ravaler ma salive : il était violet, complétement violet. Ma tête s'était baissé et une larme avait roulé le long de ma joue.

- Comment peut elle m'infliger tous ces coups... avais-je murmuré.

Des éclats de verres avait volé. Mon poing était parti seul. Il avait brisé une partie de mon miroir, les débris qui étaient enfoncés dans ma main retenaient le sang, m'avait offert une vision d'horreur.
Après avoir bandé celle ci qui était enfin débarassé de tout ces corps étrangers, j'avais pu enfin descendre.

- Grand frèreeee ! Avait crié ma petite soeur en courant vers moi.

Elle m'avait sauté dans les bras et je n'avait pu m'empêcher de la serrer contre moi.

- Tu sais maman à encore bu hier..

- Je sais..

J'avais osculté attentivement ma soeur : aucune trace de violence. Depuis que ma mère avait commencé à déverser sa haine sur moi je prenais le temps de vérifier systématiquement qu'elle ne s'était pas attaqué à Camille.

Cela devait faire quatre heures que June et moi étions en cours, elle me posait trop de questions. Je n'avaut pas envie qu'elle s'inquiète mais avec ma main bandé cela aller être compliqué. Je n'avais pas reussi à trouver d'excuses alors je l'avais laissé sans explications.

Le retour à la maison s'était fait en silences, mais ma meilleure amie avait décidé de briser celui ci :

- Eden.. Pourquoi tu ne me dis plus rien ?

- Je vais bien et il n'a rien à expliquer. Avais-je répondu sèchement.

- Ça n'as pas l'air d'aller.. avait-elle ajouté la voix basse et hésitante.

- C'est bien se que je dis ça n'a pas l'air d'aller mais je vais très bien.

Quand nous étions arrivés devant chez elle, June avait hésité à me prendre dans ses bras comme elle le faisait d'habitude. Mais je n'avais aucune envie de décliner se câlin.

A la maison, j'étais resté dans ma chambre. Je n'étais tellement pas prêt à affronter son regard. J'avais peur et malheureusement elle avait raison j'était faible.
J'avais passé tout se temps à écrire toute mes pensées. C'était le seul moyen raisonnable que j'avais trouvé..

Voilà que ma mère avait crié mon prénom.
J'avais donc du descendre, je n'avais fait aucun effort.

- Oui ? Que se passe t-il ? Avais-je demandé la voix hésitante.

- Passe moi la télécomande, puis sert moi un café. Avait elle dit d'un ton ferme.

La télécomande était en face d'elle, elle avait des jambes puis j'aurais préféré sa demande avec un s'il te plait. Mais bon j'étais habitué.
J'avais donc exécuté son ordre et une fois que tout cela était fait elle m'avait regardé.

- Ce soir je sors. Je quitte la maison à 19h00. N'oublie pas de nourir Camille.

J'avais acquiescé sa requête puis j'étais parti rejoindre ma soeur. J'avais toqué à sa porte puis je l'avais ouvert en me jettant sur son lit.

- Comment va ma petite soeur préféré ?

- T'es vraiment c** , t'as qu'une seule soeur. Avait-elle rétorqué en se montrant du doigt.

- Ce n'ai pas parce que tu es ma seule soeur que je t'aime forcément ! Avait je crié avant quel m'envoie sa gomme.

- Bas alors je m'en fou parce que moi je t'aime quand même. Elle m'avait sauté dessus pour me faire un gros calin.

Mais une voix était venu pertuber notre fou rire.

- Les enfants calmez vous un peu on est pas des sauvages !

Elle avait l'air vraiment énervée.

***

Au bout d'une heure sans ma mère, j'avais réussi a effectué toute mes corvée...
J'avais ensuite proposé à Camille de regarder un film.
Et une fois celui si fini, j'avais décidé de partir la border.
J'étais redescendu ensuite pour me préparer à aller me coucher. J'étais  tombé  sur un paquet de cigarette. Qui trainait sur le plan de travail.

Je n'avais jamais fumée de ma vie et je trouvais ça répugnant mais j'avais lu dans un article que cela pouvais aider à se canaliser. J'avais donc posé le pour et le contre.

J'étais déboussolé, je ne savais pas si je devais vraiment prendre se paquet. Si ma mère l'avait appris... Puis merde, c'est de sa faute si j'étais. C'est elle qui me battait. C'est elle qui l'avait laissé trainer.

Je l'avais pris puis j'étais partis m'installer dans l'herbe mais j'étais toujours autant hésitant. Je savais que sa allais avoir des répercutions, c'était plus fort que moi. Comme si la cigarette m'avait appelé, comme si elle m'avait poussé à chutter.
Après trente bonne minute , j'en avais sortis une. Je l'avais lentement apporté à mes lèvres et je l'avais difficilement allumé.
À la première prise de fumée, je m'etais mis à tousser énormément c'était horrible mais à force de sentir la fumée caresser mes poumons, j'avais commencé à apprécier. Ça m'avait fait énormément de bien, c'était apaisant.

Mon corps en avait redemandé ,mais j'avais décidé de m'arrêté à une seule. Il ne fallait plus que je cèdes à la tentation même si c'était dur.

Boys can cry Où les histoires vivent. Découvrez maintenant