Boys can cry

Chapitre 17

- Camille ! Criais-je.

Elle descendit à toute vitesse pour me glisser tout simplement un "oui" plein de questions.

- Aujourd'hui tu vas recontré quelqu'un ! Alors prend ton skate ! Dis je en riant.

- C'est ta petite amie !? S'écria-t-elle.

- Tu verras bien ne te fait pas de fausses idées.

Elle était contente, tout simplement parce que ma soeur adore rencontrer de nouvelles personnes. Elle n'avait jamais eu de meilleure amie parce qu'elle ne trouvait jamais sa moitié malgré ses noubreuses rencontres puis de tout façon elle répétait sans cesse que c'était pas son truc. Je comprenais totalement son point de vus. D'ailleurs un jour, elle m'qvait dit qu'un ou une meilleur(e) ami(e) ne lui servirait a rien vu qu'elle m'avait. Elle était tellement mignonne. J'aimais tellement ma soeur. Avec son envie constante de calin et sa joie de vivre extrème.

Nous nous étions mis en route rapidement. Sur la route, elle ne faisait que poser des questions. C'était drôle. Je répondais pas et elle s'immissait dans mes bras pour essayer de m'attendrir mais je voulais qu'elle ne sache rien.

- On est arrivé, reste plus qu'à l'attendre !

Mon sourire était plus que présent. Camille et Harry allaient enfin se rencontrer. J'étais content que les deux personnes que j'aimais le plus au monde allaient pouvoir se parler.

Après deux minutes, j'avais vu Harry arriver. Elle ne comprenait pas pourquoi je regardais le garçon qui arrivait. Quand mon amoureux fut devant moi, j'avais posé mes mains sur ses joues pour finir par l'embrasser passionément.
Le plus dur c'est quand le baiser c'était terminé. Je savais que j'allais devoir faire face à Camille. Harry m'avait pris la main, je pense qu'il avait sentis mon stress.

- Donc voilà, je te présente mon petit ami, j'avais du mal à parler parce que la peur était forte.

Ma soeur avait beau aimer les gays, j'avais tout de même la boule au ventre. Sauf que son visage arborait un énorme sourire.

- Bonjour Camille, je suis Harry. Ton frère m'a beaucoup parlé de toi. Je l'aime et j'espère que tu l'accepteras, il semblait sur de lui.

- Mais Eden ! C'est encore mieux qu'une petite amie ! En plus, il a l'air gentil.

Harry était content et avait tourné la tête pour me faire un clin d'oeil. J'avais envie de l'embrasser mais bon nous etions pas que tout les deux alors c'est plus complexe.

- Je suis content que tu le prennes aussi bien soeurette.

Ma phrase à peine finit, elle nous sauta dans les bras. Avant de me demander :

- Mais du coup Eden ? Tu es Gay ?

J'ai répondu sans hésiter :

- Je n'aime que les hommes, donc Oui.

En l'avouant de cette façon à ma soeur, je me sentais fière. C'est comme si je m'était enfin avouer à moi même la chose. À côtés de moi, mon amoureux, avait l'air encore plus heureux que moi parce que oui je vennais d'avouer que j'étais Gay.

L'aprés midi était génial, entre les démonstration de skate de ma soeur, les blagues d'Harry, tout était parfait à un detail près il manque plus que June. Malheureusement cette dernière n'avait pas pu venir parce que monsieur Shane avait décidé qu'elle ne viendrait pas. J'en avais marre de lui. Il détruisait le lien entre Harry, elle et moi. Je le détestais pour ça. Si ça continuais ainsi June m'abandonnerait pour lui. Le problème c'est que j'étais impuissant face à l'américain.

Camille avait bien pris la nouvelle, de plus elle était d'une euphorie... J'étais venu la voir faire du skate donc pour elle c'était la meilleur chose au monde.

Nous etions en route pour la maison, d'un côté Harry me tenais la main et de l'autre ma soeur était dans mes bras.

- Harry est ce que tu l'as déjà dit à tes parents ? Demanda ma soeur.

- Ils se sont rendu compte eux même vu que je parle tout le temps de ton frère. Mais je comprends que mon chéri ai besoin de temps pour en parler.

- Eden ton copain est génial ! S'exclama-t-elle.

J'ai souris avant de lui dire :

- Ça fait longtemps que je m'en suis rendu compte.

Harry plaça c'est deux mains sur mes joues et m'embrassa. J'adorais quand il faisait ça.

Quand Harry nous avait déposé ma soeur lui avait fait un énorme calin. Et ensuite m'avait laissé seule avec mon petit ami. Je ne voulais pas qu'ils partent. J'étais bien dans ses bras. Nous nous embrassions avec fougue. C'était tellement magique. Sauf que les bonnes choses ont une fin.