Chapitre 24

2.8K 166 6
                                    

Nos deux corps nu étaient si différent, pourtant j'avais l'impression qu'on se complétait. Quand il était en moi, accompagnée de cette eau brûlante, je sentais que j'etais son oxygène. Il était en train de me montrer que sans moi, il n'arriverait plus à vivre.

Je me rendais peu à peu compte que oui j'etais entrain de faire ça avec celui que j'aimais plus que tout. C'était si beau, avec tellement de passion. Je voulais que ça dure encore des années. Quand, il s'occupait de moi de cette manière c'était puissant, irréprochable et doux à la fois.

C'était comme si lui et moi nous avions été privé l'un de l'autre pendant une trop longue duré.

Il s'était retiré, puis m'avait embrassé. Il était finalement descendue peu à peu en laissant plein de marque violette sur mon corps. Et il avait continué à descendre. Ses lèvres était si douces. C'était si parfait. Il m'avait fait jouir, c'était si magnifique. Cette sensation était inexplicable.

Je ne lui avais pas laissé le choix. C'etait à mon tour de le faire voyager.
J'essayer de lui faire comprendre qu'il n'y avait qu'à lui que je pouvais faire ressentir se genre de choses. J'en avaiy profité d'ailleurs pour marqué sa peau.
Jamais, je n'oublierai les sensations qu'Harry m'avait fait vivre. Dans ses bras j'avais l'impression que rien ne pouvais m'atteindre.

Après notre douche, nous nous étions vite habillé pour ranger ma chambre avant d'aller manger.

- T'es pas obligé de m'aider mon coeur... lui avais-je murmuré.

- Je veux t'aider, puis ça ira plus vite, me répondit-il sûr de lui.

Il avait raison, alors c'est ce que nous fûmes. J'avais directement mis mes draps dans la machine à laver, j'avais trop peur qu'on mon père les voit et se sente coupable.

- Les garçons à tables ! S'écria mon père.

Nous étions descendu en fesant comme si de rien n'était. Au fond ça me fesait mal de cacher à mon père mon mal-être mais je ne voulais pas le décevoir. Je voulais qu'il sois fière de moi et non humilié.

Pendant le repas, tout le monde était joyeux et moi grâce au magnifique moment que j'avais passé avec Harry mon sourire était vrai malgré qu'au fond j'étais à deux doigts d'exploser...

Une fois le dîner terminé, mon amoureux et moi étions remonter pour finir de nettoyer le champ de bataille. Nous avions remplit un sac poubelle complet de mouchoir rempli de sang. Même moi, je n'imaginais pas qu'il y en aurait autant.  Mais je devais faire comme si il n'y avait aucune gêne alors j'ai continué de faire le ménage sans trop réfléchir.

Au final, après deux heures de nettoyage, ma chambre ressemblait à une chambre de publicité. Je n'y croyais pas vraiment parce que j'étais mal à l'aise dans cette chambre beaucoup trop rangé. C'était comme si mon univers avait disparu, c'était trop simple. De plus, le seule cadre que je possédais était une photo de June et moi.

- Eden ? demanda Harry intrigué par mon attitude.

- Il faut que j'enlève se cadre !

Dans un élan de colère, je l'avais attrapé puis jetté au sol. Harry avait couru vers moi et moi j'ai éclaté en sanglot une nouvelle fois. C'était troo dure de vivre sans elle. Elle me manquait terriblement. C'était l'une des femmes de ma vie alors que je suis gay. Elle était partie et moi j'arrivais pas à y croire.

- Mon coeur, je suis désolé... June n'est plus la même... me murmura-t-il à l'oreille tandis que j'étais dans ses bras.

- Mais... je n'avais pas reussi à terminer ma phrase tellement je pleurais.

- Tu sais elle a vraiment changé... J'ai été manger chez elle le week-end dernier. Elle répondait à ses parents, elle a abandonné son style. On dirait qu'elle est sans vie. Elle ne m'a même pas adressé la parole. Mon chéri semblait extrêmement triste et ça me faisait mal.

- Comment je vais faire sans elle moi ? Le questionnais je le regard paniqué.

- On va la sortir de là... On va la récupérer tant fait pas...

- Mais comment ? Demandais je intrigué.

En vérité, nous n'avions aucune idée de comment on allait procéder mais on y croyait. On se disait qu'elle allait revenir.

À  trop réfléchir, on avait fini par s'endormir. J'étais rassuré cette nuit là, je me sentais en sécurité dans ses bras.

Boys can cry Où les histoires vivent. Découvrez maintenant