Chapitre 11

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Ma soeur était couché tandis que moi j'attendais ma mère dans le canapé. Elle a finit par rentrer, elle était complétement arrachée. Je suis presque sure qu'elle n'a pas bu qu'un verre. L'alcool se sentait à plein nez, c'était infecte. Au début, elle ne m'avait pas vu mais quand ce fut le cas elle souffla. Puis attendit quelques minutes avant de commencer à parler.

- Oh...Oh... Mais qui voilà ! Mon petit con de fils ! Elle riait tellement, j'avais l'impression de n'être qu'inférieur tel un esclave.

- Arrête maman... tu as bu... j'avais voulu tenter mais malheureusement ça n'avait pas marché.

- Comme d'habitude monsieur fait l'intello ! Pauvre con va te coucher parce que sinon je te fouterais volontier une targnole dans la gueule ! Elle béguaillait, je pensais qu'elle avait bu mais pas que...

Je suivis ses ordres et couru dans ma chambre. En arrivant dans celle ci j'espérais qu'elle ne revienne pas sauf que mes prière ne furent pas concluante. Elle était rentré sans toquer j'étais en calçon, elle ria avant de me foutre un coup de point dans le ventre. Je me mis à tousser, la douleur était insoutenable. Je la suppliais d'arrêter mais elle continuait. Les jambes, les bras, le dos et j'en passe des endroits ne furent pas épargné. Ma vie allait se résumer à des coups chaques jours ?
J'aurais aimé ne plus exister pour eviter de recevoir toutes cette haine. J'aurais aimer être une poussière, pour m'envoler et ne faire de mal à personne. Si seulement...
Je ne sais même pas quand elle est partie. J'etais trop engourdi que je ne pu me relever. Je m'endormis le corps attrocement douloureux.

▪▪▪▪▪▪

Un bruit srident me sortit de mon cauchemar. C'était simplement mon réveil qui me signifiait qu'aujourd'hui nous étions lundi... Les cours reprennaient après un week-end chargé. Comme à mon habitude, je n'avais aucune envie d'y aller mais j'y était contrain. En essayant de me lever pour l'éteindre je me rendis compte que j'étais toujours en sous vêtements au sol avec des larmes sèches sur mes joues. Effectivement j'avais mal dormi et oui j'avais mal partout mais je devais y aller. La motivation n'étais pas du tout présente mais bon...

Une fois vêtu je m'étais rendu dans la cuisine pour manger, ce n'etais pas une surprise mais ma mère avait encore oublier de ranger ses cigarettes alors j'en pris quelques unes. Ce n'était pas vraiment grave, je n'etais pas accro non plus. Bon je décidai de me mettre en route. Je n'avais aucune envie mais je ne fais que me répéter mais malheureusement c'est la vérité.

Je du partir malgré tout, sur la route j'écoutais de la musique. Je voulais m'évader et penser à autre chose que l'école et ma mère. Parfois mes yeux laissaient échapper quelques larmes. Je souffrais même quand j'étais seul, j'avais l'impression de revivre chaque coup sans cesse. Allais-je réellement y penser toute ma vie ? C'etais fort probable. J'étais bloqué, peut être que tout les gens ne sont pas si fou... Peut être que la solution est belle et bien de partir loin.. Non ! Pourquoi je pensais à ça c'est horrible ! J'etais con aussi ! Bon heureusement que je venais d'arriver sinon j'aurais penser encore à ce truc débile.

J'étais seul, quel idée d'arriver en avance. Mais bon après cinq petites minutes d'attentes voilà ma petite June. Nous parlions tranquillement quand le sujet d'Harry arriva comme une fleur.

- Tu es amoureux de Harry ? Elle me posa cette question comme si ce n'etait pas indiscret...

- Eux..non ! Je n'avais pas fait exprès d'hésiter. C'était peut être un signe que je me trompait... Mais bien sur que je l'aime ! Alors pourquoi je me cache de ça ! Ah oui.. Harry est un garçon...

- L'hésitation laisse une porte ouverte tu sais ? Elle ria et je du me contenter de l'imiter.

Si seulement je pouvais être avec lui, il est constamment dans un coin de mon esprit. Je rêve même de lui. Je lui en ai parler de mes sentiments sauf que même si c'est précipité je le veux près de moi ! Je suis incontrolable. Il faut que je le vois, ce soir. Je lui ai donc envoyé un message, il a répondu d'une traite par un oui suivit d'un point d'exclamation. Ça m'a fait tellement plaisir, il avait vraiment envie de me voir. Je ne sais pas si c'est autant que moi, faut que j'arrête. Le pire c'est que je sais que je n'aurais pas les couilles de lui dire. Je suis terrifié rien qu'à l'idée de relancer le sujet.

- Tu joues encore à l'astronaute ! June fesait aller ses mains devant mon visages à une vitesse folle. T'étais dans la Lune là.

- Oh désolé... je réfléchissais.

- A quoi ? Elle arcquait un sourcil.

- Rien de réellement interessant tu sais. Je lui fit un sourir pour la mettre en confiance et le tour était joué.

Boys can cry Où les histoires vivent. Découvrez maintenant