Chapitre 12

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Toute la journée, je n'avait fait que penser à la soirée que j'allais passer avec Harry. Bon, comme chaques jours les garçons de ma classe avait pris plaisir à me frapper mais c'est habituel. En tout cas je m'etais pressé de rentrer et de faire mes devoirs en attendant qu'il arrive.
Un bruit de sonnette vint interrompre la révison du Théorème de Thalès mais bon. Je couru en direction de la porte c'était lui. Mon premier réfléxe fut de lui sauter dans les bras. Je le sentis perturbé car il ne bougeait plus jusqu'à ce qu'il referma ses bras autour de moi j'avais ma tête dans sont cou et je ne pouvait décrocher mon sourire. Il me rendait heureux et débile. On etait même pas ensemble et moi j'était déjà à fond. J'oubliais toutes mes envies sombres.

Il m'avait pris la main, pour m'emmener dans un parc. Encore un autre, il etait particulier parce qu'il y avait un enorme sol pleureure au milieu. Nous nous étions refugié en dessous de celui ci. Il avait sa tête sur mes genoux et moi j'étais aux anges. Le sujet ne venait pas à je ne voulais pas forcer les choses alors je continuais de l'écouter me raconter des anecdotes de quand il était petit. Je profitais de ce moments pour le regarder, le comptempler, observer chacun de ses traits puis les détailler. Il c'était relever et il y avait un énorme blanc. Nos regards c'était liés, nos têtes s'avancer doucement. Mon coeur commencer à s'emballer. Je tremblais un peu et mon souffle s'accélera. Je voulais qu'il m'embrasse, ma prière fut entendue.
Ses lèvres se collèrent au miennes c'est alors qu'une ambiance étrange s'installa. Tout avait disparu, il n'y avait que lui et moi. Je venais de lacher prise et lui aussi, il m'avait rapproché de lui d'ailleurs. Moi je m'étais contenté de poser ma mains sur sa joue. Je ne sais pas combien de temps nous jouions à ce jeux dangeureux mais dans tout les cas cela n'avait pas durée assez longtemps. De toutes façon il semblait déjà en manque alors c'etait à mon tour de prendre des initiatives et je pense qu'il était heureux car lors de notre baisé il avait sourit.

- Ce baisé il signifit quoi pour toi ? Je ne savais pas trop quoi répondre mais bon je devais lui dire quelques choses.

- Beaucoup trop de choses... ma voix vrilla. Et pour toi ?

- Tellement de truc mais une chose en particulié sa confirme mes sentiments... il soupira, les joues rouges en cachant ses yeux d'une main.

À l'entente de ses sentiments à mon égard mon coeur avait bondit. Je me rendais compte peu à peu avant de sortir de ma trans.

- J'ai également des sentiments depuis longtemps... mais j'ai peur. Je ne suis jamais sortis avec un garçon.

- Mais on s'en fou des gens ! Je veux être avec toi...

- Moi aussi je veux être avec toi. T'embrasser sans que cela sois un gage mais laisse moi un peu de temps...

La lueur d'espoir qu'il avait envers notre relation s'éteignait alors que clairement je n'avais pas dit non.

- Du temps ? Ah ah ! T'as qu'une vie Eden !

- Bah justement.. je décidais de baisser la tête pour éviter de croiser son regard.

- Justement quoi ?

- Laisse moi deux jours... Deux petits jours.

- Seulement Deux.

C'était l'heure de partir, il m'embrassa et je le laissai faire parce que ça me rendais heureux. Ma réponse était "oui" c'était juste le temps que ça me monte au cerveaux. Il fallait que je réalise réellement la situation. Je l'aimais ça c'étais sûre.

En arrivant ma mère à rigolé parce qu'apparament j'ai une tête de cadavre, un sourire de psychopate et des yeux de tueur. Personne ne m'avait jamais dit se genre de choses mais le pire dans tout ça c'est qu'elle poussait mon épaule en boucle mais de plus en plus à chaque fois. Les dernières paroles qu'elle m'adressa furent : "De toute façon t'es trop con et cette déscription et beaucoup trop méliorative pour quelqu'un aussi faible que toi."
Encore une fois je subissais et je fermais ma gueule. J'avais envie d'hurler. J'ai préféré monter dans ma chambre, cette fois j'ai baricadé la porte. Avant que je me rendes compte que cela fesait longtemps que je n'avais pas été seul avec ma petite soeur fallait que je la vois... Mais elle était encore au skate parc alors je ne pouvais pas. Je n'ai rien fait si j'ai passé du temps sur les réseaux sociaux. Je venais de revoir la communauté qui m'avait dégouté. Sauf que maintenant je commençais à les comprendre. Effectivement quand plus rien ne vas... Oui j'avais passé un superbe moment avec Harry. Mais j'étais devasté et les larmes coulaient. La colère m'avait envahi, je voulais me faire du mal, me détruire. J'étais dans une impasse avec mes idées noires. La haine avait détroné la raison, mon rasoir en main plus rien n'allait me faire reculer. J'étais sur le point d'écrire le commencement. J'avais arrêter de réfléchir et d'une traite la lame du rasoir avait percé ma peau. J'avais faillit hurler tellement la douleur était intense mais mes mains avait eux le temps de se loger sur ma bouche. Le sang coulait sans relache et j'observais l'entaille profonde qui était apparut. J'étais libéré mais pour combien de temps ?

Boys can cry Où les histoires vivent. Découvrez maintenant