Chapitre 23

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Le lendemain après mettre douché je m'etais regardé dans le miroir. J'avais changé. J'avais perdu énormément de poids, mes yeux étaient rougis et mon corps quant à lui était mort... Des cicatrices, des plaies et des hématomes...
Je ne supportais pas de me voir ainsi alors je m'étais vite rhabillé.

Une dizaine de minutes plus tard, mon père m'avait appelé alors j'étais descendue. Une fois en bas, mon coeur avait raté un battement...
Harry était là, qu'est ce qu'il faisait là... C'était trop tard, il m'avait vu... Mais au lieu de me regarder de haut en bas, il c'était approché de moi et m'avait embrassé. Sur le coup ça m'avait fait tellement de bien.

- Coucou mon amour, dit-il un sourire aux lèvres.

Je l'avais embrassé avant de lui proposer de monter dans ma chambre. Sauf quand rentrant dans celle ci je fus horrifié. Des mouchoirs pleins de sang traîné au sol, mes draps étaient également taché, tout ça pour dire que Harry était vraiment passé à l'improviste.
Je pouvais rien faire puisqu'il était déjà dans ma chambre depuis quelques secondes.
J'avais eu de la misère à lui faire face mais j'étais obligé.
Il avait pénétré totalement dans ma chambre puis m'avait regardé le regard rempli de haine et de larmes.

- Depuis quand tu fais ça !

J'avais baissé les yeux ne sachant pas quoi répondre.

- Eden... répond moi... putain...

Les mots ne voulaient pas sortir, c'est comme si mon coeur s'était brisé. Je venais de lui faire du mal. Comment je pouvais avoir osé le laisser découvrir ça ?

Je m'étais écroulé au sol. Et les larmes ne cessaient de s'échapper de mes yeux.
Il c'était agenouillé devant moi puis m'avait pris dans ses bras.

- Pourquoi tu ne m'as rien dit... Je me sens tellement con de n'avoir rien vu... s'il te plait dit moi quelques choses... sa voix était tremblante.

- Je t'aime...

C'était la seule chose que je voulais lui dire. Et lui il l'avait si bien compris qu'il m'avait embrassé. C'était le baisé le plus sincère que j'avais reçu de toute ma vie. J'avais peur de le perdre avec mes bêtises...

- Eden, tu veux bien me montrer ?

J'ai pas vraiment réfléchi, j'ai juste soulevé une manche parce que je voulais pas qu'il les voit toutes.
J'osais même pas regarder mon bras puis qu'il devais être bleu et rempli de creux. Il carressa une à une mes cicatrices, j'aimais cette sensation. Puis ensuite, il a embrassé mon bras.
Son geste était attentionné.

- C'est si gros... Si tu savais comme je m'en veux... dit il avant qu'une larmes s'échappe.

- Harry, tu n'as pas à t'en vouloir... C'est moi et seulement moi qui fait ça.

- Je veux que tu fasses attention... Je ne veux pas te perdre...

Nous étions resté quelques minutes dans les bras l'un de l'autres. Puis sans vraiment de raison, j'avais éclaté en sanglot.

- Mon coeur... ne pleure pas...

Je n'arrivais plus à m'arrêter. Et mon amoureux essayait tant bien que mal de me réconforter. J'étais malheureusement inconsolable. Et lui était tout de même resté avec moi.

- Si ton père est d'accord je passe la nuit ici. Même si mes parents ne se sont pas d'accord...

Il avait été voir mon père et il avait accepté que Harry reste. J'étais supris mais mon géniteur devait avoir remarqué que quelque chose n'allait pas.

Il devait être dix huit heures quand mon copain m'avait proposé d'aller prendre une douche. Au début, j'ai hésité parce qu'il allait voir mon corps, puis je m'étais dit que après ce qu'il avait vu sur mon bras, il devait se douter du reste alors j'ai accepté.

Nous nous étions rendu dans la salle de bain à pas de loup. J'avais peur que mon père ne soit pas d'accord. Mais une fois que le verrou de la salle d'eau était fermé, nous avions éclaté de rire. 

Le plus dur pour moi fut de me déshabiller.
Mon corps mis à nu résumé clairement mon état mental.
Celui d'Harry était tout simplement magnifique. Je ne vais pas cacher que je brûlais de désir. Je le voulais mais c'etait trop tôt.

Malgré toute mes barrière, je lui ai sauté dessus. Je l'ai embrassé avec fougue. Je le voulais, je voulais qu'on ne fasse qu'un. J'avais l'impression que lui et moi c'etait une évidence. Qu'il fallait qu'on le fasse.

Il était la seule personne que je voulais à mes côtés jusqu'à ma mort.

Boys can cry Où les histoires vivent. Découvrez maintenant