Chapitre 26

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Coincé dans mes idées noires, je n'avais plus aucune notion du temps. Ce jour là, malheureusement j'avais recommencé. Plus fort, plus profond. Je m'étais évanouie tellement la douleur était intense. Je vous avoue à se moment là, j'aurais aimé ne pas me réveiller.

C'était mon portable qui m'avait réveillé. Il vibrait sans relâche.

J'avais eu du mal à me lever, mes avants bras étaient totalement engourdi. J'avais donc pris difficilement mon téléphone. C'était ma soeur qui m'avait envoyé des millions de messages. Au début, je n'avais pas vraiment compris mais ensuite je m'étais senti horriblement con. J'étais censé la rejoindre au skate parce et moi ? J'avais préféré détruire mon corps. Je savais qu'elle allait être en colère. Mais à quel point ?

La porte venais de claquer. Je savais que c'était ma soeur. J'avais peur, peur qu'elle ne me pardonne pas alors je n'avais pas été m'excuser. Oui, j'étais et je suis un lâche.

Je ne m'étais toujours pas excusé au bout de plusieurs jour et donc elle ne me parlait plus, ne mangeait plus avec moi comme avant. J'aurais peut être du m'excuser mais je n'y arriverais pas dans ma tête c'était déjà trop tard...

Alors j'avais continué à me punir encore et toujours. J'avais mal, partout et tout le temps. Mes lames rouillait à une vitesse phénoménale tellement elle baignait dans le sang. Je vivais un enfer et tout ça c'était moi qui l'avait choisie. Je ne pensais qu'à ça. L'auto-mutilation prenait plus de place que Harry dans mon esprit.

Je n'en pouvais plus de vivre, en plus je venais de perdre le soutien de ma soeur. Je n'avais qu'une seule envie c'était de partir. Partir loin de tout. M'échapper de cette réalité qui me paralyse. J'en rêvais.
J'ai essayée mais la scarification ne marchais jamais alors j'ais du me faire à l'idée de devoir vivre avec mon âme morte...

Je vais pas vous cacher que ma soeur me manquait plus que tout. Je vivais pour elle. Et moi je ne suis même pas capable de m'excuser... Le vrai problème c'est moi, encore et toujours moi. J'étais un fardeau pour tout le monde et je savais au plus profond de moi que si je partais personne ne pleurait ma mort.

J'essayais de faire comme si tout allait bien alors qu'à l'interieur c'était un champ de mine. Mais j'avais continué à sourire parce que ça me semblait encore simple. Mais pour combien de temps encore ?

Je m'écorchais la peau même au inter-cours. Et pendant mes cours je souriais à m'en exploser la machoire. J'adorais porter ce masque, il me rendait vivant pendant une cinquantaine de minutes. Mais bon tout ça à une fin : la sonnerie.
J'aurais aimé que ce son n'existe jamais. Au fond de moi j'espérais qu'à force de sourire j'allais de nouveau vivre. Je pensais qu'en fesant semblant j'allais me convaincre que j'étais heureus. C'était impossible mais je voulais y croire même si ça devenait compliquer...

Je fumais comme un pompier, détruire ma santé était mon activité favorites. Même si souvent des larmes accompagnaient mes cigarettes, c'était un des seuls moments où j'arrivais à sourire.

Un beau et véritable sourire.

Boys can cry Où les histoires vivent. Découvrez maintenant