Boys can cry

Épilogue

Après se flash-back complet de ma vie depuis le début de l'année, j'étais sûr.
Rien ni personne ne pouvait m'empêcher de m'envoler.

J'ai attendu que tout le monde partent de la maison de ma mère. Une fois seule je me suis écroulé au sol. J'hurlais ma peine, ma douleur. Je pleurais des torants de larmes. Je n'en pouvais plus.

Je me suis ensuite installé à mon bureau et j'ai pris une feuille.

《 À toi qui lit cette lettre,
Si tu es en possession de cet écris c'est que je ne suis plus de ce monde. Je sais que tu vas me blâmer, me traiter de lâche mais à quoi bon vivre avec une âme morte.
Je ne veux plus affronter les coups violents de ma mère alcoolique.
Je ne veux plus affronter la déception de ma soeur, d'ailleurs Camille pardonne moi d'avoir été lâche et de ne pas t'avoir présenté d'excuse. Je ne veux plus affronter les insultes et les coups de mes camarades aux sujets de mon physique, de mon homosexualité ou bien même de mes scarifications. Oui je suis réellement pas bien. Je ne fais pas ça parce que c'est une mode. J'en ai pas réellement parlé sauf à mon copain...
Mon Harry, je t'aime, je ne te mens pas. Je n'en peux plus alors je t'en pris excuse moi. Je veux que tu vives, trouves quelqu'un de plus fort, de plus heureux. Oublie moi. Laisse mon âme se perdre au enfer.
June, quant à toi, j'espère que tu te rendras compte que Shane n'est pas une bonne personne, qu'il t'a changé complètement, qu'il a détruit la vrai June.
Papa, Maman, je mets fin à mes jours aujourd'hui.
Mes amis, mon amour, je ne serais plus là mais ne pensait plus à moi.
Merci à ceux qui ont su me faire sourire, rire, rendu heureux et même amoureux.
Adieu, Eden》

Il y avait sûrement bon nombres de faute mais cela m'importais peu. J'ai coupé mon téléphone. Et j'ai réfléchi, comment allais je mettre fin à ma vie ?

Je couru en bas et je pris se qui me venait sous la main : Alcool, Javel, Pillule, Couteau.

Une fois installé dans mon lit, je bu d'abord complètement une bouteille de vodka puis une de wisky. C'était degueulasse, immonde, sa brûlait ma gorge mais je m'en foutais. J'étais cassé et j'allais enfin pouvoir me sentir mieux.

Ensuite je pris le couteau, et j'ai écrit sur mon corps, le plus possible, partout. Je ne ressentais presque plus la douleur malgré que je nageais dans un bain de sang.

Juste après j'ai pris les pillules, sans réfléchir je les ai avalé...
Pour les faires passer j'ai bu un peu de javel...
J'avais la gorge brûlé... J'avais mal...

Je voyais trouble.

Je sentais mon coeur ralentir.

Ma respiration faiblissait.

- On est de retour ! cria ma soeur sur un ton glacial.

Et j'ai fermé les yeux.