Chapitre 25

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Avoir revu Harry m'avait remis sur pieds. Mais pour combien de temps ?
Être auprès de lui me rendais heureux mais quand il partait j'avais l'impression qu'on me retirait une partie de moi. J'étais vraiment amoureux de lui. Et le voir si inquiet de me laisser seul me déchirais le coeur. Je lui faisais du mal quand j'écrivais sur ma peau. Je le détruisais comme je me détruisais. Je détestais le briser mais j'aimais me blesser. Je ne pouvais pas lier les deux sauf que prendre une décision m'était impossible.

Je modissais le lundi, c'était toujours ce jour la par lequel débutait une nouvelle semaine de cours. Cela signifiait que j'allais devoir rester seule. Encore et toujours seul. Le pire dans tout ça c'est que j'allais devoir faire face à June. La voir m'anéantiessais.

Je m'étais préparé avec aucune motivation. J'étais lent au point ou j'avais failli rater mon bus. Je n'avais plus de raison d'aller en cours mais j'y allais. Je ne savais même pas pourquoi d'ailleurs ? Comme si j'y étais contrain. Je n'avais aucun avenir, dès que je pensais à plus tard je me voyais mourrir vachement jeune et de façon violente.

Devant le collège, la première personne que j'avais vu comme par hasard c'était ma meilleure amie. En l'observant, j'avais remarqué qu'elle avait maigri. Ses yeux était vraiment cerné, comme si elle ne dormait plus. Son mascara avait coulé. Sa respiration semblait saccadé. Elle pleurait.

Je n'avais pas su quoi faire. J'hesitais entre lui sauter dans les bras ou l'ignorait puis je l'avais vu sortir une cigarette. C'est la où je m'étais rendu compte qu'elle n'allait pas bien du tout. La June joviale et sociable avait disparu, elle avait fait place à une June trite et désemparé. Je me reconnaisais en elle. De plus, elle était toujours seule. C'était mon double autant dans la joie que dans la tristesse. Je n'avais pas pu rester plus longtemps à la fixer parce que je pleurais moi aussi. Je m'étais déplacé assez vite vers elle, pour éviter qu'elle ne parte. 

À ma plus grande surprise, quand elle avait levé la tête. Sa première réaction n'avait pas été de fuir. Elle c'était précipité dans mes bras. J'aimais qu'elle soit près de moi. J'aimais être là pour elle.

- Je t'ai tellement évité... je n'en peux plus... avait elle lancé tristement.

- Mais... Mais pourquoi tu as fait ça ?

Il y avait eu un long moments de silence. Tandis que moi, j'attendais une réponse.

- Shane... souffla-t elle.

- Shane ? Lui demandais je intrigué avant que tout me revienne.

L'américain l'avait frappé une nouvelle fois, où peut être plusieurs fois. Des scénarios horrible me venait en tête. 

- Il me crit dessus, me rabaisse et parfois, elle avait reniflé avant de terminer sa phrase. Il me frappe...

Mon sang n'avait fait qu'un tour, j'étais énervé. Je n'arrivais pas à crois qu'il l'avait refait. Il avait vraiment du culot. Il me dégoûtait encore plus. Je n'avais qu'une seule envie, celle de le massacré. Mais encore une fois j'allais perdre beaucoup trop facilement face à lui. Je ne pouvais pas aider ma meilleure amie.

J'avais pu passer le reste de ma journée avec June. C'était si bon de la retrouvé. Quelle soit de nouveaux au près de moi. Je tenais plus que tout à elle. Pour moi elle était un membre de ma famille à part entière.

Les jours qui avaient suivi, je les avais passé avec ma meilleure ami. Nous étions de nouveau inseparable. Malheureusement, je n'avais pas reussi à lui dire que rien n'allais. Et elle n'avait fait que parler de Shane. Son avis sur lui changeait chaques jours sur celui ci. Un jour c'était un tueur et un autre jour un prince charmant. De mon côté, il était resté le même connard. June ne voyait rien. L'amour rend bien aveugle.

Elle avait pris des nouvelles de Harry et moi d'ailleurs. Ça m'avait réellement plaisir. Elle avait voulu que je lui raconte tout ce qu'elle avait raté. J'avais juste passé l'épisode du sang et des pleures. Je n'avais pas envie qu'elle sache.

J'avais pu remarqué durant ces jours auprès d'elle que parfois son comportement était froid. Elle devenais odieuse d'un coup. Elle était devenu incompréhensible mais je l'aimais malgré tout.

Boys can cry Où les histoires vivent. Découvrez maintenant