Chapitre 14

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Voilà que je venais de rentrer Harry m'avait embrasser et était repartis. Il me manquait déjà trop. Je ressentais comme un vide puis c'etais comme si tout se qui n'allais pas refesait surface. Je n'avais pas pris le temps de saluer ma mère j'étais directement monté dans ma chambre. Et je fus surpris quand ma petite soeur rentra après moi. Elle avait envie de me parler alors elle n'hésita pas une seconde et se lança :

- Grand frère, j'ai eu une mauvaise note et faut le faire signer...

- Ne montre surtout ça à maman ! Je signerais à sa place !

Je prennais le risque car je ne voulais pas que ma mère l'aprenne. Qui sait elle aurait pu frapper ma soeur comme elle le fait avec moi et je ne voulais pas que sa se produise. Je m'exécutai au plus vite et cela été plutot ressemblant. Intérieurement je me sentais comme un héro. Après se moments de courte frayeur elle me prit le bras. Putain qu'est ce que j'avais mal. Je savais qu'elle voulais m'enlacer mais j'avais eux un mouvement brusque se qui lui avait valut un sursaut. Ma conscience me criait que la plaie c'était réouverte mais je préférais offrir un calin à Camille plutot que de l'écouter.

Un temps après se moments d'amour, elle partit se qui me laissa seul. À chaque fois que je me retrouvais avec moi même dans cette chambre je n'étais pas à l'aise. Je revoyais toute ces scènes horribles des jours précèdents. Rien que tourner la tête vers mon miroir me plongait dans un chagrin profond. Le voir dans ce piteux état n'était pas du tout réconfortant. Ici je n'étais pas bien, puisque nous étions chez ma mère.

▪▪▪▪▪▪

Ce jour là, June était bizarre, elle ne parlait pas beaucoup. J'avais beau essayer de la faire rire rien ne marchait. Je ne savais pas quoi faire, comme si je ne l'avais jamais consolé de toute ma vie. J'étais comme face à une nouvelle personne. J'en avais conclu que ce n'était pas le bon jour pour parler de ma relation avec son cousin.

Même sur le trajet du retour, elle était beaucoup trop silencieuse. Alors je pris mon courage à deux mains et brisa se silence de macabé :

- Bon June. Maintenant tu vas me dire se qu'il ne va pas ! Je n'aime pas du tout te voir comme ça.

- Je vais très bien... elle renifla comme si elle pleurait mais je ne pouvais pas vraiment la voir car elle était devant moi.

- Tu crois que je suis bête c'est ça ? Je te connais depuis petit je sais que aujourd'hui tu n'es pas dans ton assiette.

Malgré le peu de capacité physique que je possédais. Je réussissai à rattraper ma meilleure amie. Et bien evidemment je me rendis compte que j'avais raison : elle pleurais. Elle essaya malgré ses pleurs de m'expliquer la situation.

- Shane...et moi... nous nous sommes... disputé ! Et... il m'a...il m'a... giflé... Sa respiration c'était accéléré. Je ne comprennais plus rien.

Mais ce gars, je ne le pouvais plus le voir j'étais hors de moi. J'avais juste envie de le torturer. Mais je devais revenir vite à la raison car à cause de ma forte faiblesse... Je ne pourrais même pas lui mettre un pain qu'il m'aurait déjà défoncer.

- Il n'as pas le droit ! Oh ! June il faut que tu partes ! Ne reste pas avec lui ! Plus je parlais plus je m'énervais. Je devenais presque incontrolable.

- Mais je l'aime... Elle ne pleurais plus. Elle était redevenu calme et triste.

- Je sais bien mais regarde toi ! Puis il t'a giflé ! Je n'arrivais même pas à la convaincre serieusement qu'est ce qu'on allais faire de moi.

- Mais c'est pas grave ça...

- Si ça l'est !

J'étais impuissant face à la situation. Elle ne voulait pas le quitter. Et à ce que je comprenais elle n'etait pas à deux doigt de le faire. Je ne pouvais rien faire. De plus nous venions d'arriver devant chez elle et donc je devais la laisser seule. J'avais un poid énorme au coeur. L'impression d'être simplement une chose qui ne sert à rien.

Je du finir la route avec seulement de la musique, en trainant les pieds. Et encore une fois mes larmes coulaient et je prouvais une nouvelle fois que j'étais encore plus fragile qu'un nouveaux né. Plus les jours passaient plus je me rendais compte que ma mère avait raison : j'étais faible.

Boys can cry Où les histoires vivent. Découvrez maintenant