ALORS ALORS [BigFlo & Oli] /pause/

14*

9 avril: 14:00

Nous avons reprit la route, je regarde par la fenêtre, ma tête posée sur ma main.

Je sens mon téléphone vibrer: C'est un message d'Olivio.
J tourne le regard vers lui, mais il tourne brusquement la tête pour regardée lui aussi par la fenêtre.

[De Olivio 💭 à Mélania
Pourquoi tu ne parle pas ?]

[De Mélania à Olivio 💭
Je n'est rien a dire.]

[De Olivio 💭 à Mélania
Tu va être silencieuse pendant ces quelques jours ?]

[De Mélania à Olivio 💭
Tu ferai quelque chose pour moi ?]

[De Olivio 💭 à Mélania
Dit moi.]

[De Mélania à Olivio 💭
Chante moi quelque chose.]

[De Olivio 💭 à Mélania
Pas ici,pas maintenant.]

[De Mélania à Olivio 💭
Pff :( ]

Je verrouillé mon téléphone et le place a cote de moi, entre Olivio et moi.
Il tourne le regard vers moi, je fais mine d'être vexée.

Olivio commence a murmurée quelques choses, je ne comprend pas trop.son frère se retourne, je le vois sourire et lancé un regard a Wawad.
Wawad commence a faire différent sont avec sa bouche, un genre de beatbox vraiment bien fait.
Olivio: Même si sa serai un drame de la perdre, pour un pote, j'pourrai quitter la plus belle femme de la terre.

Il commence a râper en rythme avec les accord de Walid, son frère frappe dans ses mains pour donner la pulsation. J'assiste a un concert rien que pour moi.

Il enchaine tell vite les phrases, et c'est pourtant si facile a comprendre. Ma tête bouge de haut en bas comme si je ne la contrôlée plus.

Florian se met a rapper lui aussi, je ne les lâches pas du regard en souriant comme une débile.

Olivio&Florian : J'pourrais sortir le katana, (pour un pote).. Dormir avec des piranhas, (pour un pote).. Ouvrir un bar dans l'Sahara, (pour un pote)..Lui dire ça va si ça va pas, (pour un pote)

Prendre le premier avion pour Rio, (pour un pote)
Lui garder un rein dans le frigo, (pour un pote)..
J'pourrais faire l'tour de la Terre, mentir à sa mère..
J'pourrais, j'pourrais, j'pourrais..

Walid finit ce merveilleux rap avec deux bruits venant de sa bouche, ressemblant a un bruit de fusil.

J'applaudis en souriant, et pour une fois ce sourire est sincère.

Olivio me fait un clin d'oeil, je lui sourie en échange.

La route défile, nous arrivons bientôt à Montpellier, lieu de la résidence, d'après Florian.

Le chemin que nous suivons pour aller jusqu'à la demeure était bordée de rosier, et parsemée de petit cailloux nous guidant jusqu'à une grande plantation typique de Louisiane.

J'écarquille les yeux comme un enfant devant une friandise.

La voiture s'arrête, je m'empresse de sortir dehors sans attendre les autres. Je hume l'odeur du rosiers juste devant moi, gravant cette odeur dans ma mémoire. J'observais mes acolyte continué leurs chemin, mais Olivio attardais son regard vers moi. je ne lui prêta pas d'attention, continuant à découvrir les odeurs se dégageant des fleurs. J'inspire à pleins poumons en fermant les yeux.

Depuis 5 mois, je ne suis pas sortie de chez moi, où peu. J'ai passée un mois dans l'hôpital après la mort de ma mère, car je ne voulais pas prendre les médicaments prescrit, et que je faisait des crises. J'avais oublié l'odeur de la nature qui nous entourée tous. 

Au bout de quelques minutes, je me décide à rejoindre les trois garçons.