Chapitre 9

14 2 0
                                    

Deux personnes ont eu la merveilleuse idée de me réveiller en me sautant dessus. Un cris de douleur sorti de ma bouche ce qui les fit rire. Je me met à frapper les deux ignobles monstres sans cœur qui ont troublés mon sommeil. Cali s'enfuit, mais Rukkia reste et nous entamons une bataille de polochon digne des meilleures soirées pyjama. Je finis par prendre le dessus et me retrouve a califourchon sur elle. Je lui aplatis le visage avec un cousin jusqu’au moment où Cali interviens et libère ma prisonnière. Je lui balance l'oreiller dans la figure et elle m'explique qu'elle aimerait bien me faire visiter les lieux avec Rukkia. J'accepte, mais leur demande des vêtements. Je ne vais pas me balader avec seulement un t-shirt et une culotte sur moi. Mamie a dû me changer car mes vêtements était couvert de sang. Rukkia sors de la pièce et reviens avec un vieux jeans et un T-shirt bleue électrique.

<<Ils sont un peu trop grands pour toi, s'excuse-t-elle, mais c'est les seules habits que j'ai trouvé qui pourrait aller.
-Pas grave, tant que je ne me balade pas toute nue.>>

Je me déshabille et enfile d'abord le T-shirt qui est vraiment grand pour moi, il m'arrive mi-cuisse. Je me met à me balader dans la chambre vêtue de cette petit robe improvisée. Rukkia et Cali se moque de moi en disant que je ne suis qu'une enfant. Je me fiche bien de leurs moqueries, ça fait du bien de s'amuser un peu. Le jeans et lui aussi trop grand, mais Rukkia a ramené une ceinture pour éviter que je me retrouve les fesses à l'air. Je remercie Rukkia et elle me prend dans ses bras. J'aime bien les câlins de Rukkia. Elle est un peu rembourré, donc ces câlins sont tout moelleux.

<<Fini les câlins ! Nous stoppe Cali, place à la visite guidée!>>

Elle m'attrape le bras et me sort de la pièce. Elle commence à me montrer d'autres chambres, dont celle de Rukkia. Celle-ci essaye de cacher les quelques vêtement qui jonche le sol en les glissant sous son lit. Cali fait semblant de s'évanouir comme les dames font au théâtre et moi je la rattrape et fais semblant d'être scandalisé par l'état de sa chambre. Rukkia s'approche de nous et nous décidons de fuir pour éviter son courroux. En sortant de la chambre, je rentre en collision avec une énorme paire de seins.

<<Vous ne pouvez pas arrêter de faire les idiotes deux minutes ? Nous sermonne la personne que je viens de bousculer.
-T'es pas drôle Lévi, boude Cali.
-Tu nous laisse jamais rigoler, interviens Rukkia.>>

Elle soupire en nous regardant.

<<Vous n’êtes plus des enfants.
-Pour paraître jeune, il faut agir comme telle, réplique Rukkia.
-Si tu le dis. La Patronne nous attends en bas. Dépêchez vous.>>

Le sous sol ? Je me demande comment c'est là bas, je n'arrive vraiment pas à me faire une idée. Elles me font passer par le bar et m’amène derrière le comptoir.

<<C'est très simple, tu vois le tableau tout noir ? M’interroge Cali.
-Oui !
-Et ben tu rentres dedans !>>

Rukkia me montre comment faire, elle s’approche du tableau et rentre littéralement a l’intérieur. Je reste bouche bée devant la scène qui vient de se produire, mon cerveau a besoin de temps pour traiter l'information. Cali me donne un petit coup de coude pour que je me lance.

<<Allez, tu ne risque rien, me rassure-t-elle.
-Mais est-ce-que je peux le faire moi aussi ?
-Tu as de la magie en toi, donc tu peux le faire sans problème.>>

Elle a pas tort. Je suis une sorcière, rien ne peut m'arrêter ! Je me place correctement devant, je prends une grande inspiration et saute dans le tableau. Je ferme les yeux quelques secondes et je me retrouve les fesses parterre dans une sorte d'énorme grotte illuminée de petite flamme blanche. Rukkia vient m'aider à me relevé et m'explique que ce sont des feux follets. Elle en appelle un qui vient se poser dans ma main. Un visage souriant apparaît sur le visage du petit feu, c'est tellement mignon.

<<C'est bon, rit Cali qui vient à peine de nous rejoindre, on a perdu Bel.
-Il est tellement mignon ! Je peux le garder ?
-Non, il n'est pas à adopter, répond Lévi, mais tu peux venir le voir quand tu veux.>>

Je n'avais pas remarqué que Lévi était là, mais il n'y a pas qu'elle. Mamie et la Patronne qui sont entrain de prendre un café assise autour d'une table et des chaises creusées dans la pierre. Je commence à croire que la Patronne et Mamie se connaissent depuis très longtemps, même si je trouve ça étrange. Mamie ne m'a jamais dit qu’elle connaissait des gens comme moi.

<<Tu veux t'échauffer un peu ? Demande Lévi.
-J'ai pas vraiment envie de faire du sport.>>

J'ai vraiment pas envie de faire du sport maintenant. Je veux juste pouvoir visiter cette grotte, il y a une énorme bibliothèque qui me fait de l’œil depuis mon arrivée et il y a aussi une sorte de grosse machine pleine de tuyaux qui à l'air super intéressante. Mais Lévi n'a pas l'air de vouloir me laisser tranquille. Sa main se transformer en une sorte de canon de revolver et elle me tiens en joue. Tout le monde à l'air de trouver ça normal et ne vient m'aider. Je me met vraiment à flipper, donc je demande à Lévi pourquoi elle me pointe un pistolet dessus. Pour seule réponse j'ai eu le droit à un sourire en coin assez flippant puis elle m'a tirée dessus. Par réflexe, j'ai stoppée la balle avec une ombre.

<<Que quelqu'un m'explique pourquoi je me fais tirer dessus !
-La Patronne veut voir tes capacités, m'explique Lévi, et la meilleure façon de les montrer, c'est un combat.
-Mais je veux pas me battre !
-M'en fiche royalement.>

Je me protège et lui balance une rafale d'ombre pointu dessus qu'elle arrive à stopper avec son deuxième bras qu'elle a transformée en une sorte de bouclier. Ça va pas être facile de la battre. Je ne sais absolument pas quoi faire. Est-ce-que j'essaie de m'approcher d'elle pour lui donner un coup ? Non, elle pourrait métamorphoser son bras en je sais pas quoi et me contrer. Pendant que je cherchais une idée pour gagner, Lévi se transforma en énorme chien qui doit faire deux fois ma taille. Elle s'approche de moi en courant avec la gueule grande ouverte. Je vis passer ma vie entière devant moi jusqu’au moment où une petite lampe imaginaire c'est allumée au dessus de ma tête. J'attrape un bout d'ombre et le transforme rapidement en un sorte de lance rudimentaire. J'essaye de la transpercer avec la lance, mais je n'arrive qu'à lui faire quelques égratignures et me prend un violent coup de patte dans le ventre. Je me retrouve cinq mètre plus loin avec l'impression que l'intégralité des organes se tenant sous ma poitrine sont complètement broyés. Tout le monde arrive vers moi et la Patronne m’ausculte.

<<Tu la frappée trop fort Lévi, dit-elle, je t'avais dis de faire attention.
-Je pensais qu'elle pourrait encaisser le choc, répond Lévi qui a repris son apparence normale, elle a l'air assez solide.>>

Lévi s'excuse et la Patronne se met a caresser mon ventre. Je ne comprend pas ce qu'elle fait, mais la laisse faire. Mamie observe la scène un peu en retrait, elle a l'air pensive. Je ressens un énorme coup sur mon ventre et me relève précipitamment en interrogeant du regard la Patronne.

<<C'est bon ! S'exclame-t-elle, c'est réparé.>>

J'appuie prudemment sur mon ventre pour voir si tout va bien. Je n'ai plus mal ! Je remercie la Patronne et Cali me saute encore dans les bras. J'ai passé le reste de la journée à rire avec les autres filles. Mais je sais que demain je vais devoir aller bosser et j'en est franchement pas envie. Je veux juste rester ici et m’amuser.

The SuccubusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant