Last Game

Période II

22 : 41 : 20
PDV Sunha

Voix : Oui. Vous êtes vraiment en compagnie de fantôme.

Deux d'entre-nous sont morts... Je ne peux pas y croire. Qui ? Quand ? Où ? Comment ? Pourquoi ? Et pourquoi parle-t-il d'un jeu ? Je n'en ai rien à faire !

Sunha : Je ne vous crois pas ! De plus, les fantômes n'existent pas. C'est juste une imagination de la part de notre cerveau.
Voix : À vous de le juger.
Alexandre : Écoutons d'abord ce qu'il a à nous dire.
Voix : Merci Alexandre.

Comment il connaît son prénom ? J'ai des frissons là. Cela signifie qu'il nous connaîtrait... Mais qui est-il bon sens de bon soir ??

Voix : Vous avez deux choix : gagner ou mourir. Voici les règles du jeu. Il existe deux équipes : les humains et les fantômes. Vous êtes enfermés dans cette école, et il n'y aura qu'une seule et unique ouverture de 23h55 à minuit vous permettant de sortir, donc de vous enfuir de ce cauchemar. Et seulement deux d'entre vous pourront sortir.
Roua : Nous ne sommes pas dans une école.
Voix : Négatif. Si vous sortez de cette salle, vous constaterez de vos propres yeux que vous êtes dans une école. En attendant, je continue. Premier cas : parmi les deux enfuis, s'ils sont deux humains, ils gagnent tous les deux la vie. Donc ils ne meurent pas et c'est la victoire aux humains. Deuxième cas : s'ils sont un humain et un fantôme, l'humain meurt pour laisser sa vie au fantôme. Donc le fantôme vit, et c'est la victoire aux fantômes. Troisième cas : s'ils sont deux fantômes, les deux meurent. Donc personne ne gagne.

Je crois que je vais prendre dix bonnes minutes avant de comprendre les règles. Il ne pouvait pas faire plus simple ?

Ahmed : Les fantômes existent... Ce n'était pas un rêve quand j'en voyais la nuit... J'ai des sueurs froides à cause de vous !
Voix (l'ignorant) : Si la victoire va aux humains, les humains qui seront restés enfermés auront le droit à une seconde chance, un second jeu de survie. En revanche, si la victoire va aux fantômes, alors ce seront les fantômes restés enfermés qui auront une seconde chance de vivre par un autre jeu. Et les perdants disparaissent. En d'autres thermes : ils meurent quoi. Compris ?

Pas compris.

Voix : Attention. Dans ce jeu les humains peuvent tuer les fantômes en tirant une balle sur eux.
Léo : Quoi ?! Mais ça veut dire qu'il peut y avoir inversement alors ? Les fantômes peuvent tuer des humains ??
Voix : Négatif. Seuls les humains peuvent tirer, et le fantôme mort se transformera en poussière. Si c'est un humain qui reçoit la balle, l'assassin mourra avec la victime. C'est pourquoi, le meurtre d'un humain causera un total de deux morts. En quelques mots, quand un humain tire, il y a soit un fantôme en moins, soit deux humains en moins. Nous avons assez de pistolet pour chacun d'entre vous, et même si les fantômes ne peuvent pas l'utiliser ils peuvent très bien prendre un pistolet chargé pour faire semblant d'être un humain.

Merci pour la ruse un peu trop logique.

Judith : Pourquoi devrait-on jouer à ce jeu démoniaque ?
Voix : C'est à vous de choisir la vie, ou la mort. C'est votre choix. Soit vous sortez d'ici, ce qui est un peu le but du jeu, puis vous gagnez et vivez ; soit vous perdez et mourrez.
Christine : Il faut donc gagner pour vivre...
Voix : Positif. Des indices à propos des humains et des fantômes sont cachés dans des enveloppes à l'intérieur de cette école. C'est une petite aide qu'on vous offre, comme pour l'Ascenseur fantôme qui peut vous aider à trouver l'identité des autres.
Judith : Et c'est quoi ?
Voix : L'Ascenseur fantôme est un ascenseur en panne qui s'ouvre miraculeusement de temps à autre. Je vous annoncerai pour chaque ouverture de l'ascenseur. Il faut trois personnes qui y montent pour qu'il fonctionne. Il s'ouvre au 1er étage et monte jusqu'au 5ème.
Maxime : Ça fait peur ce truc ! Mais je ne comprends pas ce qui nous aiderait à trouver l'identité des autres...
Voix : Maxime, toujours impatient ce garçon. Justement, voici ta réponse. Si dans l'ascenseur, il y a deux fantômes, les portes s'ouvriront au 4ème étage.

C'est bientôt fini ? Je crois que je vais m'endormir sinon.

Alexandre : En fait cet ascenseur ne sert pas à monter et descendre. Il sert juste à vérifier si on est avec deux fantômes ou bien deux humains...
Voix : Positif. Par ailleurs, les fantômes font une équipe tout comme les humains qui font l'autre équipe. Je vous conseille de vous en souvenir.

Bon, ça j'avais un peu pigé depuis tout à l'heure.

Judith : Il y a beaucoup plus important. Nous ne connaissons pas notre identité. Je ne sais pas si je suis un fantôme ou un humain !
Voix : Pour vérifier cela, vous pouvez rentrer dans cette petite pièce blanche. Vous devez y rentrer un part un. À l'intérieur, se trouve un capteur. Lorsque vous aurez fermé la porte, si vous êtes humain, un bouton s'illuminera. Si vous êtes un fantôme, le bouton restera éteint. Cela marche seulement lorsque la porte est fermée et si vous êtes tout seul. Vous pouvez commencer.

J'y vais en première, tenant mon courage à deux mains, pour faire ce petit test. Je rentre dans la petite pièce blanche comme indiqué, ferme la porte, puis trouve la lumière du bouton en haut à droite. Ah mais attends voir, ce bouton est allumé ! Donc je suis humaine.
Avec un sourire, je sors de la pièce.

Sunha : Je suis humaine ! La lumière s'est allumée.
Voix : La dernière règle : interdiction de forcer quelqu'un pour s'enfuir ensemble quand les portes de sortie s'ouvriront. Il faut que les deux soient d'accord pour pouvoir sortir. Sinon le forceur mourra directement.

22 : 46 : 15

Alexandre, sortant de la petite pièce blanche : La lumière s'est allumée.

22 : 46 : 37

Judith : Allumée.

22 : 47 : 01

Roua : Chuis humaaine !

22 : 47 : 19

Ahmed : D'après le bouton je suis un humain.

22 : 47 : 43

Maxime : Je suis comme vous les amis !! Humain.

22 : 47 : 57

Christine : Je suis belle et bien humaine...

22 : 48 : 16
PDV Sunha

Léo : Ouf, je suis pareil que vous : humain...
Judith : Ouais, ok mais qui sont les deux fantômes ?

Silence...
Personne n'a dit être un fantôme. Cependant, tout le monde était passé.

Normal. Personne n'ose dire sa vraie identité... Parmi nous, deux sont en train de nous mentir.

Voix : Je vous propose de sortir de cette salle à manger pour passer à la pièce d'en face.

Léo ouvre une porte puis nous découvront une salle de classe. Oui, nous sommes bien dans une école.

Huit pistolets sont posés sur le bureau.

Voix : Patientez encore dix minutes.

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