Période VIII

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22 : 22 : 30
PDV Maxime

Je n'arrive toujours pas à y croire... Incroyable. L'ascenseur s'est arrêté avant d'arriver au 5ème... Il y a deux fantômes dans ce jeu, et l'Ascenseur fantôme s'arrête au 4ème si ces deux fantômes sont à l'intérieur de l'ascenseur... Ce qui vient de se produire.

Christine : Je suis une humaine !! Ces deux là sont des fantômes !!!
Ahmed : Depuis le début je savais que tu étais une fantôme Christine. Tu devrais faire du théâtre, bravo la comédie. En revanche je n'aurais jamais cru que Judith l'était. Moi, je suis humain !
Judith : Les deux mentent. Je n'ai rien d'autre à ajouter.

Roua et Sunha arrivent enfin.

Alexandre : Nous sommes de nouveau tous rassemblés.
Roua : Wow, on ne l'avait pas remarqué !
Judith : Nous sommes huit joueurs, dont six humains et deux fantômes. Si l'équipe des humains gagnent, alors les humains étant restés coincés dans ce bâtiment reçoivent une seconde chance de survivre cet enfer. Nous avons trouvé les deux fantômes : ce sont Ahmed et Christine. Voilà, c'est ma conclusion. C'est à vous de voir maintenant. Je pars, car j'ai d'autre chose à faire plutôt que de vous écouter papoter.

Judith s'en va. Je décide de changer de sujet.

Maxime : Et qui a trouvé des indices ?
Sunha : Moi !

Nous la regardons tous étonnés, sauf Roua qui le savait déjà apparement.

Sunha : Bah quoi ?
Alexandre : Moi je n'en ai trouvé aucun... Toi ? Toi, Sunha, la naïve qui ne sait rien, la petite fille gentille, celle qui demande sans arrêt de l'aide, celle qui ne sait rien faire d'elle-même, tu as trouvé un indice en vingt minutes ? Chapeau !
Sunha : Je vais le prendre pour un compliment... C'était par hasard.
Ahmed : Et c'est quoi ?
Sunha : Bah...
Roua : C'est un secret !

Sunha a dû dire à Roua son indice. Et cette Roua est maligne. Elle est plus intelligente que ce qu'elle en avait l'air avant que le Last Game commence. Les véritables facettes se dévoilent à présent. 

Ahmed : Judith aussi avait trouvé un indice, mais elle n'a pas voulu le partager avec moi...
Léo : Je pense que je vais partir, moi aussi. J'ai besoin de réfléchir seul dans mon coin pour remettre de l'ordre à ce qui vient de se passer.
Christine : Si tu le souhaite... Je reste ici un peu plus.
Ahmed : Moi aussi je pars. Je n'ai trouvé aucun indice pour l'instant. Il faut chercher.

Léo part et Ahmed fait de même.

Maxime : Perso depuis tout à l'heure je suis Ahmed, et je compte continuer ! J'ai intérêt à y aller vite, car sinon je vais le perdre. Ciao !

Je n'avais rien d'autre à faire ici. Ce n'était pas intéressant. Donc je pars suivre Ahmed !

23 : 25 : 09
PDV Christine

Nous ne sommes plus que cinq devant l'ascenseur au 5ème.

Alexandre : Franchement, Christine... tu es humaine ?
Christine : Oui ! Ahmed et Judith mentent, c'est eux les fantômes !
Roua : Tout le monde ment ici ! Donne nous une preuve que tu es bien humaine alors.

Un ange passe.

Alexandre : En fait ça ne sert strictement à rien de parler avec les autres. Il faudrait un détecteur de mensonge. Bon, je vous laisse, je vais à la recherche des indices. Ça ne sert à rien de continuer à vous écouter mentir.

Il avait raison. De toute façon on mentait ou bien cachait ce que les autres voudraient connaître...

Nous ne sommes plus que trois. Trois filles. Roua, Sunha et moi.

Roua : Ce qui est sûr, c'est qu'il y a un fantôme entre Judith et toi, parce que l'indice de Sunha disait qu'un fantôme portait des lunettes !
Christine : Et bien ça parle de Judith.
Judith, arrivant : Non, cela parle de toi Christine. Et je le sais.

23 : 22 : 58
PDV Judith

Je suis la première à être partie. Je n'ai pas encore cherché au 4ème donc descends un étage puis rentre dans une salle de classe.

C'est une salle d'arts plastiques. Il y a des affiches sur Picasso, le buste de Voltaire, et des statues.

Sur le bureau, il y a un ordinateur, deux pots remplis de crayons et de stylos, trois quatre gommes usées, une règle de 50 centimètres, des boîtes de pastels, et une pile de feuille. Je feuillette un petit peu... Aucun résultat.

J'ouvre le tiroir : des aggraphes dans une petite boîte transparente, des règles et des équerres, quelques marqueurs, un post-it, un taille crayon, et des petites clefs.

Finalement, je passe aux placards du fond car je n'ai trouvé aucune enveloppe. J'ouvre un placard : des feuilles vierges et des matériels scolaires comme les crayons à papier, les crayons de couleurs, aussi des feutres et des pinceaux... mais pas d'enveloppe.
J'attrappe les poignets du second placard pour l'ouvrir. Ah, c'est fermé. Je me souviens d'avoir vu des clefs... Je repars vers le bureau, rouvre le tiroir et me retrouve avec dix clefs.

Je les prends toutes !

J'insère la première : le verrou ne tourne pas. Je la pose sur la table de derrière.
J'insère la deuxième : elle ne rentre même pas.
J'insère la troisième : pas de mouvement.
J'insère la quatrième : rien.
J'insère la cinquième : non.
J'insère la sixième : pas possible, il ne veut vraiment pas s'ouvrir !
J'insère la septième : bon, les clefs ne m'aiment pas...
J'insère la huitième : super, toujours pas.
J'insère la neuvième : c'est l'avant-dernière ! Mais la porte ne s'ouvre pas...
J'insère la dernière, c'est enfin la dixième : le verrou ne tourne pas.

Judith : POURQUOI ?

Je réfléchis... Où peut être cette clef ?... Je veux ouvrir ce placard qui n'a pas envie de céder !
Je ne partirai pas avant d'avoir trouvé cette clef !

Je retourne au bureau. Tout d'abord je regarde dans les pots de crayons... Il n'y a pas de clef. Ensuite j'ouvre les boîtes de pastels... Il n'y a pas de clefs. Puis j'ouvre pour la troisième fois le tiroir... Ensuite, je prends la boîte d'aggraphes et l'ouvre.

Judith : Bah voilà !

Il suffisait de pousser quelques aggraphes à gauche ou à droite ; je trouve une petite clef argentée.

Je me dirige vers le placard fermé, insère la clef et... super ! Et pour une fois ce n'est pas de l'ironie : le verrou a enfin cédé. La porte est ouverte !!!

Judith, ayant ouvert le placard : Ce jeu est cruel.

Le placard était vide. Pas un seul objet... Étrange. Il n'y avait rien entre les étagères. Peut-être qu'il y a quelque chose au-dessus du placard ?
Je prends une chaise et monte dessus pour vérifier : waouh, quelle poussière !! Je tousse deux fois. Bon, il n'y a que de la poussière.
Je redescends de la chaise.

Judith : Alors sous le placard...

Je me baisse pour fouiller ce qu'il y a avait sous le placard. Le résultat est le même : beaucoup de poussière.

Judith : Hum... Il y a quelque chose dans ces environs... Ils n'auraient pas fermé à clef pour rien !

Je m'adosse au mur en continuant d'observer le placard. Puis j'y mets un coup de pied ce qui cause un petit décalage.

Une enveloppe tombe. Elle était coincé entre le mur et le placard.

Judith : Cette fois-ci elle est blanche !

Je l'ouvre avec hâte : "Humain". C'était le premier indice sur un humain que je trouvais. Je retourne enfin la feuille puis je lis l'indice.

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Last GameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant