Période V

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22 : 06 : 31
PDV Judith

Le plus important est de trouver les humains. C'est pourquoi il faut trouver les indices. Je vérifie les casiers qui se trouvaient tout le long du couloir. J'ouvre un premier, j'en ouvre un deuxième, j'en ouvre un troisième, j'en ouvre un quatrième... Je continue, puis continue. Rien, rien, et encore rien ! C'est vide.
Je suis bientôt au bout de la rangée. Il n'y en a aucun ! Ce n'est pas possible... Je sais que je ne suis pas forte à cache-cache, surtout quand c'est moi qui dois chercher et trouver mais...

Judith : Oh.

Je souris. Ouiii. Trouvé.
Une enveloppe noire était posée à l'intérieur de ce casier. Je tourne la tête de gauche à droite : personne. Géniale. J'ouvre l'enveloppe, replace mieux mes lunettes pour pouvoir lire le contenu : "Fantôme" ; puis tourne la feuille : "Sait jouer du piano".

Oulala, j'ai eu de la chance de trouver cet indice !! Je suis la pianiste du groupe, cet indice parle de moi. Ouf, j'ai vraiment de la chance d'être la première à l'avoir trouvé. Cet indice est bien trop concluant ! Si c'était quelqu'un d'autre qui l'avait ouvert avant moi, alors il aurait tout de suite compris que je suis un fantôme. J'aurais été fouttue...

Ahmed : Oh ! T'as trouvé ?

Quand est-ce qu'il est arrivé celui-là ???

Judith, pliant la feuille, le visage neutre : Ouais. Et toi ?
Ahmed : Toujours pas. En même temps ça fait seulement cinq minutes que ça a commencé.
Judith : Ok...
Ahmed : Tu veux pas me dire quel est l'indice ?
Judith : Non. C'est moi qui l'a trouvé donc je le garde pour moi.
Ahmed : Égoïste.

Il faut que je trouve très vite les autres indices : ils sont trop précis. Je vais me faire chopper si je ne fais pas gaffe... Et réciproquement je vais pouvoir trouver facilement les humains, ainsi une cible avec qui sortir de ce trou noir.

23 : 07 : 24
PDV Ahmed

Je n'insiste pas. Judith ne me partagera jamais son indice. Je la connais trop bien pour me faire des faux espoirs.
Elle part sans rien ajouter. Par la suite, je continue mon chemin.

Maxime : Ahmed ! Psst ! Hé ! Viens voir !

Je passe devant une porte entrouverte, et Maxime me voit passer. Puisqu'il m'a interpellé, je fais marche arrière. Peut-être qu'il a trouvé un indice.
J'ouvre la porte mais il n'y a personne. Un vent passe... La porte se ferme en un claquement brusque, je me retourne surpris, puis :

Maxime : BOU !!!

Je fais un léger saut en arrière.

Ahmed : Connard !!

23 : 08 : 51
PDV Ahmed

Je marche tranquillement dans le couloir quand tout à coup, une porte s'ouvre toute seule avec un grincement puis :

Maxime : BOU !!!
Ahmed : Maxime ! STOP !

Maxime pouffe de rire.

Ahmed : Je te jure que tu vas bientôt recevoir un coup de poing dans la figure si tu continues. Et ton "bou" ne fait pas du tout peur !

23 : 10 : 34
PDV Ahmed

Je descends lentement les escaliers puis :

Maxime : BOU !!!

Je regarde en l'air et vois Maxime me tirer la langue. Quelle belle grimace...
Oh oui, je sens une envie de le tuer m'envahir. Je suis gentil, je ne vais pas le tuer pour de vrai. Je vais juste l'étrangler un petit peu.

Ahmed : TU VAS T'ARRÊTER OUI ?? SI JE T'ATTRAPE, T'ES UN HOMME MOOORT !!!
Maxime : Mais c'est un jeu de fantôme. Et c'est drôle.
Ahmed : Viens par là !!!

Maxime s'enfuit à toute jambe, en montant les escaliers quatre à quatre. Je me mets à sa poursuite. Trop c'est trop, je vais étrangler cet imbécile une bonne fois pour toute !

J'irai jusqu'au bout. Maxime, prépare-toi.

23 : 08 : 17
PDV Roua

Sunha m'a dit être un humain. Pour en être sûr, il y a deux solutions : trouver des indices sur les humains ou bien qu'elle tire sur un fantôme. Je dois le vérifier. Si elle ne m'a pas menti, alors je sortirai de cette école avec elle pour gagner. Je ne veux pas perdre. Et je ferai tout pour ne pas perdre.

Je n'ai aucun frère. Néanmoins, j'ai deux petites sœurs et trois grandes sœurs. Je me dispute tous les jours avec elles mais je les aime plus que tout au monde. Cela n'a pas été facile d'élever six filles pour nos parents. De plus, ils souhaitaient avoir un garçon... Toutefois, nous sommes heureux tous ensemble. Deux de mes grandes sœur se sont déjà mariées. Notre but est d'assister au mariage de tout le monde, jusqu'à la benjamine, la dernière de la famille. Je veux voir ma petite sœur se marier. Le jour où toutes mes sœurs se seront mariées, y compris moi, je veux bien mourir. Là, c'est trop tôt. Je veux vivre un petit peu plus... Juste un peu...

Je suis montée au cinquième étage, qui est en fait le dernier étage. Je rentre dans une salle de classe : une salle de technologie. Il y avait plusieurs ordinateurs ce qui est la raison que je suis bien dans une salle de technologie.
Je cherche partout, derrière le tableau, sous les chaises, même sous les claviers : rien. Je suis entrée dans une mauvaise salle... Passons à la suivante. Je ne ferais que perdre mon temps ici.
La salle d'à côté est une classe ordinaire. Je cherche en dessous des tables, dans les casiers : rien. Même résultat...

Alexandre, entrant : Tiens, tu étais ici.
Roua : Oh, Alexandre notre ange.
Alexandre : Arrêtez de m'appeller comme ça.
Roua : Tu préfères "le doyen" ?
Alexandre : Bref. Il y a quelque chose dans ces parages ?
Roua : À ce que je vois non. T'as trouvé un indice ?
Alexandre, désespéré : Non. Il n'y a vraiment rien...
Maxime, de dehors : SOS !!! HELP ME !!!
Ahmed : Maxiiime !!! Je t'étranglerai !!

Alexandre soupire. Il comprend, tout comme moi, la situation qui est en train de se dérouler. C'est pourquoi il sort de la salle pour aller secourir notre gentil petit Maxime qui allait bientôt se faire torturer par sa victime Ahmed qui en avait plus que marre.
Pendant ce temps, je découvre une enveloppe grise cachée près de la porte...

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Last GameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant