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Indice | Hint

Trouvé par Roua : Humain et Fantôme.
"H < F"

Trouvé par Sunha : Fantôme.
"Porte des lunettes."

Trouvé par Léo : Humain.
"Dépasse 1m75."

Trouvé par Judith : Fantôme.
"Sait jouer du piano."

Trouvé par Judith : Fantôme.
"Actuellement, n'est pas musicien."

Trouvé par Judith : Humain.
"Né(e) en novembre."

Trouvé par Sunha puis un autre par Judith : Humain et Fantôme.
"Théo est un fantôme."

Trouvé par Ahmed : Fantôme.
"Joue d'un instrument à corde."

Trouvé par Alexandre : Fantôme.
"A des cheveux châtains."

Trouvé par Alexandre : Humain.
"Ne possède pas de chance."

PDV Ahmed

Je suis un fils adoptif. Mes parents m'ont adopté quand j'étais encore bébé. Ils sont assez âgés, mais vivent en tranquillité avec tout ce dont ils ont besoin. Nous habitons dans une grande maison, à l'aise. Ils m'ont élevé comme leur propre enfant et ont été chaleureux envers moi.

Moi, j'ai élevé un chat. Un beau chat tout doux avec de long poils couleur caramel, d'où vient son prénom "Caramel".

À l'école je n'étais ni fort, ni nul. Je travaillais assez bien.
J'ai connu Maxime en 4ème. C'était l'ami de l'amie d'une amie en fait. On s'est retrouvé dans la même classe puis on est devenus amis. On restait toujours ensemble, parce qu'avec lui le temps passait tellement vite qu'on n'avait pas de moment pour s'ennuyer !

En cours ? Il s'amusait à créer des ponts entre nos deux tables (espacées d'environ 20cm) à l'aide de sa longue règle en cours d'histoire géographie.
En français il me volait des affaires de mon cartable le plus discrètement possible.
Il aimait piquer ma trousse en SVT parce qu'il était assis à la table d'en face.
Par ailleurs, en musique il lançait des boules de papier, des stylos, des crayons, des bouts de gomme, et n'importe quel matériel de sa trousse sur moi, et je précise qu'il se trouvait à l'autre bout de la salle (côté fenêtre pour lui, puis côté mur pour moi) !
En outre, en mathématiques il inventait mille et une blagues aucunement drôles.
J'ai subi bien d'autres choses insensées, mais si je l'ai énoncées toutes, on y passerait la nuit !!

Pour la 2nde, j'ai été affecté au lycée que j'avais mis en deuxième choix. Maxime avait réussit son premier choix. Oh, et comme par hasard, au final on s'est retrouvé dans le même lycée !

Il a bénéficié d'un tiers temps pour le brevet. Il avait moins de devoirs. Il avait moins d'exercices pour les contrôles car il était hyperactif. Il prenait des médicaments pour se calmer. C'est grâce à ses problèmes qu'il a eu moins de travail que les autres élèves "normaux"...

Je n'aurais jamais cru que Maxime serait accepté dans le même lycée que moi, qui est assez réputé et stricte.

Bon, le pire n'était pas encore arrivé : parmis les neuf, les NEUF classes de seconde, on a été dans la même... Vraiment ! Je ne mens pas !! La même classe !

C'était notre destin de devenir ami en fait. Pff, on ne pouvait pas s'ignorer après tout ça !

Puis, dans cette classe on s'est fait trois nouveaux amis dont une fille : Roua. Elle était folle, mais elle n'embêtait pas les autres comme Maxime. Oui, Roua est une folle, et Maxime est celui qui est chiant. Il y a une nuance. Néanmoins, j'affirme que c'est étrange que deux élèves aussi... "bizarres" aient réussi à être assez intelligents pour rentrer dans ce très bon lycée. Je vous jure, vous parlez avec eux, vous partez sur une autre planète. Ils ont de grands délires. Très grands délires.

Et un jour, un beau jour, Maxime nous a dévoilé qu'il faisait de la batterie. Je le connaissais depuis la 4ème et c'est seulement en 2nde que je l'ai appris.
Roua n'a pas perdu plus de temps pour nous inviter à rencontrer sa "bande de musicien".

J'avoue que je me suis incrusté un petit peu. Juste un petit peu. C'était Maxime qui avait été invité, mais je les ai suivis et au final je suis resté. Je me suis sympathisé avec les membres de la "bande", et je me sentais à l'aise avec eux.

J'ai rencontré mes amis ainsi, puis rentré dans le groupe qui a par la suite cessé de s'aggrandir : Alexandre et Roua pour le chant, Léo avec la guitare, Judith au piano, Maxime à la batterie, Sunha avec Christine puis Théo et moi qui participions aux réunions pour compléter la bande.

PDV Alexandre

Je me souviens. À plusieurs reprises, dans de différentes manière... j'ai frôlé la mort. J'aurais pû mourir à cet instant.

Je me suis déjà cassé la jambe. J'ai failli tomber dans le vide du 11ème étage. J'ai failli rester emprisonner sur un toit en plein hiver. J'ai failli me faire écraser par un camion alors que j'étais en roller. J'ai failli me faire kidnapper... beaucoup d'événements me sont arrivés. En le disant comme ça, j'ai l'impression d'avoir vécu un film. Mais c'est vrai. Chaque vie est un film où chacun est le personnage principal de sa propre vie. Que cela se finnissent en suicide, de vieillesse, par un crime ou autre. Tout à un début et tout à une fin.

Sunha : Nan, il y a une chose qui n'a pas de limite !

M'avait dit Sunha quand j'ai prononcé que "tout avait une fin".

Alexandre : Et c'est quoi ?
Sunha : Un mot contenant six lettres.
Alexandre : Donc ?
Sunha : L'espace !

Euh... Peut-être que j'avais tord. On part dans la philosophie... Ce n'est pas mon point fort. Je laisse cette question pour les philosophes et les littéraires.

PDV Sunha

Parfois, non je veux dire souvent, j'entendais des cris dans mon sommeil provenant de nulle part. Des bruits sourds résonnaient dans le vide. Puis ces bruits disparaissaient, un silence s'installait.

Je ressentais une douleur physique, réelle, surtout au niveau de mon bras gauche. Je voyais des milliers de gens qui tendaient leur main vers la lumière. Je ne comprenais pas. Je ne savais pas ce que je faisais là. Il faisait froid. Tout était flou. Je sentais une bise légère caresser ma joue morte.

Dans ce rêve, parmi ce chaos, j'ai trouvé le corps d'Alexandre. Son visage était caché par un siège, mais c'était bien lui. J'en ai vu d'autres. Des cadavres qui ne bougeaient plus. Des gens que je ne connaissais pas.

J'ai senti aussi. Comme la présence de Roua dans mon dos. Sa main pendante était violette et au-dessus de mon épaule. J'ai reconnu sa bague, celle qu'elle avait reçu de sa mère et qu'elle portait tout le temps. J'ai reconnu les lunettes de Léo aussi. Ils étaient cassés, par terre. Mais je n'ai pas retrouvé ce dernier.

Je voyais cette scène étrange, où j'étais enfermée en compagnie d'inconnus et de mes amis, dans un espace cabossé de partout. Une sorte de cage, de prison. Le désordre. Le sang. Des cadavres. Des fantômes... Après, je fermais mes paupières. Et tout devenait noir.

Ce rêve... Ce rêve s'est réalisé.

C'était l'atterissage foiré de l'avion qu'on avait pris tous ensemble. C'était la scène de notre mort.

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Last GameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant