Chapitre 7

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2ème semaine d'Octobre - Poudlard

- Il est dehors n'est ce pas ?, demanda la brune lorsque la cheminée enleva le visage de Sirius.
- Oui, souffla le survivant en se tournant vers la fenêtre ou, dehors, l'orage grondait.
- Harry, il faut qu'on fasse quelque chose ! Ça ne peut plus continuer comme ça, débita énergiquement Hermione.
- Et qu'est ce que tu compte faire Mademoiselle le Génie ?, répondit sarcastiquement Ron.

La jeune fille serra les poings sans répondre, elle se tourna vers le brun.

- Patmol l'a dit, c'est à nous de faire quelque chose. J'ai un plan.
- Je t'écoute.
- Si Ombrage ne veut pas qu'on apprenne à se défendre, nous allons trouver un professeur.
- C'est bien beau Hermione mais qui et surtout comment ?, demanda le survivant.
- Toi Harry.

* * *

Samedi - Pré-au-lard

- Qu'est ce que c'est cet endroit Hermione ?, demanda Harry.
- On est à la Tête de Sanglier, je me suis dis qu'Ombrage ne nous trouvera jamais ici. De plus il nous fallait un endroit peu fréquenter pour être plus discret, expliqua t-elle.

Debout face à une assemblée d'élève des maisons Poufsouffle, Serdaigle et Gryffondor, Hermione commença son discours la voix non-assurée :

- Vous savez pourquoi on est là. Il nous faut un professeur. Un bon professeur. Quelqu'un qui a déjà eu a se battre contre les forces du mal.
- Et pourquoi ?, demanda une voix grave.
- Parce que Tu-Sais-Qui est revenu sombre crétin, répliqua froidement Ron.
- C'est lui qui le dit. J'aimerais bien savoir où est la preuve, lâcha le garçon en pointant vulgairement le brun du doigt.
- Si seulement Harry pouvait nous expliquer comment Digory est mort...
- Je ne suis pas venu là pour parler de Cédric, ceux qui sont venu là pour ça peuvent partir tout de suite, coupa Harry en se levant, On y va Hermione, je ne suis qu'une bête de foire pour eux, ajouta t-il en chuchotant.
- C'est vrai que tu peux faire apparaître un patronus ?, demanda la voix lointaine de Luna.
- Je l'ai vu, acquiesça Hermione.
- J'ignorais que tu savais faire ce sortilège !, s'exclama Dean.
- C'est lui qui a tué le basilic en deuxième année, avec l'épée qui est dans le bureau de Dumbledore, continua Neville.
- En troisième année il a repoussé une centaine de détraqueur, renchérit Ron.
- Et l'an dernier il a combattu Vous-Savez-Qui en personne, ajouta Hermione.
- Écoutez, toutes ses choses ont l'air super dit comme ça mais en réalité ça a souvent été de la chance, commença Harry.
- Il est trop modeste, coupa la brune.
- Non Hermione, je ne le suis pas. Je ne savais pas ce que je faisais les trois quarts du temps, j'ai toujours reçu de l'aide. Utiliser ces sortilèges face au danger ce n'est pas la même chose qu'a l'école. A l'école si vous vous trompez vous pouvez recommencer le lendemain, mais dehors quand vous êtes sur le point de vous faire tuer ou de voir un ami mourir devant vos yeux. C'est impossible. Vous ne savez pas, déclara t-il sa voix se brisant légèrement sur la fin de sa phrase.
- Tu as raison Harry. On ne sait pas. C'est pour cette raison que l'on a besoin de toi, si on veut avoir une chance de vaincre... Voldemort, continua Hermione.

Le nom du mage noir prononcé à voix haute eut l'effet escompter, assis derrière une table en bois, le trio récoltait le nom des volontaires. Un peu plus loin dans la file, Hermione percevait les coups d'œil de Fred à son égard, au bout d'un moment elle se décida à le regarder pendant que Ginny notait son nom sur le parchemin, il lui offrit un clin d'œil et un sourire ce qui la fit rougir.

- Maintenant il nous faut un endroit, déclara Hermione sur le chemin du retour, Un endroit ou Ombrage ne pourra jamais nous trouver, ajouta t-elle.
- La cabane hurlante ?, proposa Ginny.
- C'est trop petit, répondit Harry.
- La forêt interdite ?, proposa Hermione.
- Tu es complètement folle ! , lâcha Ron.
- Qu'est ce qui se passera si Ombrage nous découvre ?, questionna la rouquine.
- On s'en fiche ! C'est excitant de ne pas respecter le règlement !, s'exclama la Gryffondor.
- Qui êtes-vous et qu'avez-vous fait de Hermione Granger, rigola Fred en posant un bras sur ses  épaules tandis qu'elle lui tira la langue.
- Il n'y a pas d'autre endroit ?, demanda Harry.
- Nous, on a une idée !, s'exclamèrent les jumeaux.
- On vous écoute, dit Ginny.
- Non pas ici, contra George.
- On vous montre c'est mieux, continua Fred un air mystérieux collé au visage.

À bout de souffle (Fremione)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant