À bout de souffle (Fremione)

Chapitre 18

Hermione se sentait mal. Elle venait de remonter dans son dortoir, avec une folle envie de faire demi tour pour lui en coller une. Plus par frustration que par réelle colère. Après tout, qu'est ce qu'elle pouvait bien lui dire ? Fred était idiot. Idiot de croire qu'elle pouvait ne rien ressentir. Comment pouvait-elle le laisser partir ? La brune l'aimait. Tellement. Il avait prit tellement de place dans sa vie. Semblable à la petite lueur de lumière dans ce monde remplit de noirceur.

Couchée dans son lit, avec l'espoir que le temps passerait lentement, Hermione vu que leur carnet ensorcelé se mettait a émettre une faible lumière, signe qu'on lui écrivait quelque chose. Elle doutait que le message venait de Fred, après une minute de réflexion, la brune se décida a jeter un œil. Impossible pour elle de rester fâcher contre lui bien longtemps.

"Mia, je suis désolé de t'avoir annoncer cette nouvelle aussi tard. Mais, pour tout te dire c'est que j'avais peur. Peur de te laisser. Peur que tu ne veuille plus de moi. Peur qu'il t'arrive malheur. J'avais l'impression de t'abandonner. Je sais maintenant, que ce n'est pas le cas. Toi et moi, c'était pas prévu. Je n'aurai jamais pu penser que tu prendrai autant de place dans ma vie. Et pourtant, depuis qu'on est ensemble, j'ai l'impression qu'il me manquait quelque chose. J'ai mis du temps a comprendre que, c'était toi. Toi qui manquait a mon univers. Je sais que rien ne sera facile. Que ça peut continuer pour l'éternité, comme se terminer demain. Mais je voulais que tu sache, pour que jamais tu ne l'oublie, je t'aime Hermione Granger. Et aussi longtemps que tu sera avec moi, je t'aimerai. C'est peut être présomptueux, surtout à nos âges, mais j'ai le sentiment qu'on est plus fort ensemble. Voilà... Alors maintenant que tu sais pourquoi je ne t'ai rien dis... Voudra tu toujours de moi demain et les jours qui suivent ? Où bien jusqu'à ce que tu en ai marre de moi.

PS : Désolé d'être un idiot amoureux.

Fred"

Le lendemain, Hermione avait retrouvée Fred tard dans la salle commune. Ils s'étaient évités toute la journée. L'un parce qu'elle n'avait pas répondu et l'autre parce qu'elle voulait lui parler en personne. Le mot du rouquin avait eu l'effet escompté sur la brune, Hermione en avait presque eu les larmes aux yeux, jamais il ne lui avait dit aussi clairement qu'il l'aimait. Même si la Gryffondor le savait, le lire avec ses mots, son écriture de travers. Elle n'avait pas l'habitude. De son côté, Fred avait passé la journée à angoissé. Pourquoi n'avait-elle pas répondu ? Aucun sourire n'était apparu sur ses lèvres de toute la journée, si bien que lorsqu'il avait reçu le petit mot de Hermione lui donnant rendez-vous, Fred avait souhaité que le temps passe plus vite.

Assise dans le canapé rouge, cette fois, ce fût au tour du rouquin d'attendre Hermione. Il en était presque à se ronger les ongles quand sa petite amie pointa le bout de son nez. Elle s'assit près de lui, en silence, comme pour le torturer. Ils restèrent un moment à regarder les braises réchauffer la pièce. N'y tenant plus, Fred commença a parler.

- Tu va me crier dessus ?
- Je ne vais pas te crier dessus Fred.
- Tu es en colère ?
- Non.
- Dit quelque chose alors...

Le silence revint, Hermione restant obstinément sans parler. Elle cherchait ses mots, ne voulant pas le blesser dans ses paroles. Ce n'était pas le but de ce rendez-vous.

- Je suis désolée d'être partie sans avoir prit le temps d'écouter ce que tu avais à me dire. C'était pas juste, mais je me sentie blessée. J'ai eu l'impression de ne pas compter...
- Hermione tu es tellement importante pour moi, je suis sincèrement...
- Je sais, coupa t-elle, Maintenant je sais que tu ne pensais pas à mal.
- Je ne voulais pas te blesser.

Elle déposa sa main sur la sienne pour la serrer.

- Ce n'est pas grave. Ce sont des choses qui arrivent dans un couple.
- On est toujours un couple ?
- Ce n'est pas une petite dispute qui va me donner envie rompre Fred. Toi oui ?
- Non ! Bien sûr que non. J'ai simplement cru que toi tu voudrai, s'empressa t-il de répondre.
- Alors détend toi, je ne suis pas là pour te crier dessus.

Il esquissa son premier sourire de la journée, auquel elle répondit.

- Je suis là parce qu'il fallait que je réponde à ta lettre. Tu ne crois pas ? -il hocha la tête- Je ne pensais pas que notre histoire allait durer au début, tu avais raison en disant que nous deux, c'était pas prévu. Qui aurait pu prédire que je tomberai amoureuse de toi ? Sûrement pas nous. Je ne suis pas en colère que tu parte. Je pense comprendre pourquoi tu le fais, même si tu ne m'a pas tout dis. Je suis simplement... Triste. Triste qu'on ne puisse pas passer tes dernières semaines à Poudlard ensemble. Triste que ça soit déjà la fin. Mais on est plus fort que ça toi et moi. C'est pour ça que je voulais que tu sache que je t'aime Fred. Comme je n'ai jamais aimée personne. Et je sais au fond de moi que je n'aimerais personne aussi fort que je t'aime toi. L'avenir est incertain, on le sait tous les deux, mais j'espère qu'on partagera cette insécurité ensemble.

* * *

Assise dans la Grande Salle pour leurs BUSE, les cinquièmes années se retrouvaient tous à une table, Ombrage devant eux, son regard méprisant passant sur chacun des élèves. Une immense horloge avait été installée a la place de la table des professeurs, aux yeux de Hermione cela ressemblait plus à une sorte de compte a rebours, cela faisait un bruit de tic tac insupportable lui donnant envie s'enfuir en courant. Ce jour là, c'était les potions qui mettaient leurs neurones en feu. Hermione avait l'impression d'avoir oubliée tout ce qu'elle s'était acharnée à apprendre, les informations ne voulant pas revenir dans son cerveau. De plus, bien que Fred l'est informé de son départ pendant ses examens, la brune avait d'ailleurs bien râler à ce sujet mais le garçon lui avait dit qu'ils souhaitaient faire le plus d'effet possible, elle avait rapidement capituler voyant que ça serait impossible de les faire changer d'avis. Ce cachotier ne lui avait pas dit l'heure et le jour exact de leur départ, il voulait lui faire la surprise. Cela faisait déjà deux jours qu'ils avaient commencés les examens, aucun signe de départ. Hermione le sentait, ça se rapprochait. La jeune femme eut d'autant plus raison lorsqu'un bruit explosa a l'extérieur de la salle.

D'un même geste, les élèves s'arrêtèrent d'écrire pour observer Ombrage descendre de son estrade afin de se diriger vers la porte. Le silence. Puis deux rires s'élevèrent alors dans les airs. Chevauchant leurs balais respectif, Fred et George entrèrent comme des fous, d'un coup de baguette, les feuilles volaient dans tous les sens alors que les élèves se mettaient debout pour les acclamer. Les yeux vers le sol, Fred cherchait Hermione, en vain. La Gryffondor, de son côté, le voyait très bien malgré la fumée du aux feuxfous fusebboum. Même de la où elle était, elle pouvait percevoir le sourire étincelant de son petit ami, même si ça la rendait triste de le voir partir, la jeune femme ne pouvait s'empêcher d'être fière de lui. Le défilé de feux d'artifices était magnifique. Malfoy fût poursuivit par un leure explosif, ce qui fît rire Harry et Ron, alors que la tête de Draco apparaissait brillante sur un meuble après avoir éviter l'objet explosif.
Ombrage criait a tout va de retourner s'assoir lorsqu'un dragon de feu la poursuivit en dehors de la salle, la créature magique explosa pour détruire les cadres où se trouvaient les règles mise en place par l'inquisitrice.

Alors qu'elles tombèrent au sol, les jumeaux sortirent plus vite qu'ils n'étaient entrés, suivit de près par les élèves qui courait dans la cour. Une fois en hauteur, Fred aperçut enfin Hermione qui lui faisait de grand signe d'au revoir avec un sourire qui illuminait son visage. Malgré le risque de se faire attraper, il descendit en piquer vers elle. Sans descendre de son balai, il s'approcha pour l'embrasser une dernière fois. Hermione passa ses bras autour de son cou pour le serrer contre elle avant de lui dire de partir, voyant Rusard qui se rapprochait.

- Je t'aime ! Ne m'oublie pas !, souffla le rouquin en lui faisant un clin d'œil.

Il s'éleva de nouveau alors que la brune lui criait qu'elle l'aimait aussi. Tapant dans la main de George, ils jetèrent un dernier feuxfous qui explosa pour former un immense W dans le ciel alors que les jumeaux disparaissait à l'horizon. Ils ne reviendraient pas, mais Hermione savait que ce n'était pas fin. Au contraire, le début ne faisait que commencer.

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Et voilà, le dernier chapitre de À bout de souffle est posté. J'espère de tout cœur que cette histoire vous a plu autant que j'ai aimée l'écrire. Fred et Hermione vont me manquer mais c'est pour le mieux, peut être qu'on les retrouvera pour de nouvelles aventures si je trouve le temps d'écrire. On se retrouve bientôt pour l'épilogue de cette histoire.

vingt-quatreetoiles