Chapitre 14

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Janvier - 1er semaine à Poudlard

Les cours avaient reprit, au grand malheur de Ron qui préférait de loin les vacances. Cela ne faisait même pas une semaine et il était encore en retard sur ses devoirs. Harry et Hermione ne savaient pas comment il se débrouillait pour être déjà à la traîne. La brune, en bonne amie, aidait donc le rouquin à rattraper son retard dans la salle commune des Gryffondor.

- Tu as de l'air à la place du cerveau ou quoi Ron ?, s'énerva Hermione les nerfs à vif.
- C'est pas ma faute si je ne comprends pas !, répliqua t-il vexé.
- Tu n'y met pas du tien aussi ! Ça fait presque deux heures que je t'explique, je n'en peux plus. Demande à Neville de t'aider parce que je vais finir par taper le livre contre ta tête pour que les informations rentrent.

Elle repoussa sa chaise d'un geste vif, pour venir se caler entre Fred et Ginny sur le canapé rouge.

- Qu'est ce que mon idiot de frère à encore fait ?, questionna Ginny.
- Il a de l'air à la place de du cerveau. Ça fait deux heures que je suis sur ce devoir de botanique avec lui et il ne comprends absolument rien. Je me demande si il ne le fait pas exprès parfois.
- On ne peut pas tous être brillant, plaisanta George.

Le regard assassin que lui lança Hermione le dissuada de faire une autre remarque, il adorait son amie mais elle avait tendance à lui faire un peu peur quand elle était énervée. Jamais il ne lui avouerait bien entendu, il était un Weasley et un Gryffondor qui plus est.

- Ma Hermione est une tigresse, rigola Fred en lui embrassant les cheveux.

* * *

Tout le monde était dans la salle sur demande pour le premier cour depuis les vacances. Harry avait prévu de travailler sur le sortilège du patronus, un sort particulièrement difficile mais il avait confiance en ses élèves.

- J'espère que vos vacances ce sont bien passés, aujourd'hui nous allons voir les patronus.

Cette annonce eut don de réjouir tout le petit groupe.

- Donc nous allons commencer. Pour invoquer un patronus, vous devez penser à un souvenir heureux. Le plus heureux que vous ayez c'est très important, une fois que ça sera fait, l'incantation à prononcer est "Expecto patronum". Répétez après moi.

Comme des petits choristes, le groupe s'exécuta.

- Parfait ! Allez essayer de lancer le sortilège !

Partout dans la salle sur demande, les sorciers et sorcières tentèrent de lancer le sort.

- Si vous ne réussissez pas du premier coup c'est pas grave, prenez un souvenir différent. Les patronus corporels sont plus difficiles à faire apparaître donc ne vous inquiétez pas si ça ne fonctionne pas du au premier essaie.

Certains réussissaient au bout de trois ou quatre essai, alors on voyait de partout des chevaux, des lapins, des chiens et même un sanglier. De son côté, Hermione se concentrait sur son souvenir heureux alors que, du bout de sa baguette sortait une magnifique loutre argenté.

- Elle est de toute beauté, sourit Fred en arrivant près d'elle. Comme la fille qui l'a fait apparaître.
- Tu n'es qu'un vil flatteur, ria Hermione alors que son patronus disparaissait.
- Rien n'est trop beau pour toi mon amour, soupira t-il en embrassant ses cheveux.
- T'es bête. Alors dit moi quel forme à le tien au lieu de faire l'imbécile.
- Je te montre plutôt non ?
- Avec plaisir !
- Expecto patronum !

Un joli renard argenté sortit de sa baguette pour tourner autour d'eux.

- J'aurai du m'en douter. Le renard c'est ton côté malin et espiègle.
- Et oui, dit Fred fier de lui.

Elle lui fit un petit baiser sur les lèvres avant de rejoindre Neville un peu plus loin, se demandant quel souvenir avait choisit Fred.

- Alors, à quoi tu pensais Freddie ?
- Tu m'a fais peur Gin' !, sursauta le rouquin.
- Excuse moi. J'ai vu Hermione partir alors je suis venue te voir.
- Parce que tu es curieuse ?
- Parce que je suis curieuse. Alors ?, avoua la jeune Weasley.
- Je pensais à Hermione.
- C'est trop mignon ! Tu veux pas m'en dire plus ?
- Tu en sais déjà bien assez. Je vais devoir te tuer si j'en dis plus.
- Ne soit pas stupide, rigola Ginny.
- Tu n'en saura pas plus. Maintenant, je vais aller voir George, si tu veux bien.

Il lui adressa un clin d'œil amusé avant de s'éloigner pendant que sa sœur lui tira la langue.

La réunion prit fin et tout le monde rentra dans leur dortoir respectif en faisant le moins de bruit possible. La brigade inquisitoriale d'Ombrage traînant dans les couloirs. 

Mi mars - Poudlard

Les semaines passaient et Harry devenait de plus en plus irritable avec ses visions, si bien que Dumbledore avait décidé qu'il devait prendre des cours avec le professeur Rogue afin de fermer son esprit. Sans grand succès d'après ce qu'il racontait à ses amis. Assis seul dans la salle commune, le trio, et particulièrement Hermione, tentait te raisonner son ami.

- Harry tu dois faire un effort !
- Mais Hermione j'y peux rien ! Il est si... Rogue !
- Tu dois essayer encore plus, c'est très important !

Leurs amis arrivèrent alors ils arrêtèrent leur conversation.

- Ça va Harry ? T'es tout blanc, fit remarquer Ginny.
- Tout va bien Gin'.
- Qu'est ce que vous faîtes ? 
- Je tente d'expliquer les rudiments des potions a ton frère et Harry. Mais je pourrais aussi bien parler dans le vide. 

Ginny rigola en hochant la tête, pas surprise. 

- C'est bientôt l'heure du repas, vous m'accompagnez ? 
- Evidemment ! s'exclama Ron, son estomac parlant pour lui. 

Tout le monde éclata de rire en entendant le dit estomac gargouiller comme s'il n'avait pas été nourrit depuis des semaines. Hermione chérissait ses moments si simple avec ses amis, lorsqu'ils riaient, ils oubliaient les agissements des mangemorts alors que le ministère tentait par tous les moyens de faire passer Harry et Dumbledore pour des fous bon pour Azkaban. Pas ces temps difficiles, même si jamais elle ne leur avouerait, la jeune femme chérissait les jumeaux pour leur bonne humeur, leur éternelle joie de vivre qui lui donnait du courage pour affronter Ombrage. Et Fred... Chaque moment passé avec était un véritable souffle d'air frais. Chaque baiser faisait s'enflammer son âme, alors que chaque sourire qui lui était adressé faisait s'élever son cœur haut, tellement haut que ça lui donnait le vertige. Chaque rires, qui remplissait son corps de joie. Elle l'aimait tellement. Lui et tous ses amis qui riraient aujourd'hui avec elle. 

Oui, Hermione chérissait ses moments. 





À bout de souffle (Fremione)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant