Chapitre 8

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Jeudi - Dortoir des garçons - Chambre des jumeaux Weasley et de Lee Jordan

- Je crois que je suis amoureux de toi, déclara Fred les joues rouges.

Il sentait ses mains trembler tandis qu'il devait sans cesse les essuyer sur son pantalon tant elles étaient moite.

- Pas moi.

Son coeur eut un raté tandis qu'il regardait la personne en face de lui :

- George soit sérieux !, s'exclama le rouquin en tapant l'épaule de son frère.
- Il faut que je te prépare à toutes les éventualités !, répliqua George mort de rire.
- Elle ne dira pas ça, grogna Fred mi-exaspéré mi-amusé.
- On ne sait jamais, s'amusa son jumeau en haussant les épaules, les yeux brillant de malice.
- Tu ne peux pas être sérieux deux minutes Georgie, se plaint le rouquin désespéré.
- Je vais essayer de faire un effort, concéda le Gryffondor avec un sourire en coin.

Fred hocha la tête pour le remercier même si, intérieurement il se doutait que son jumeau n'allait pas rester sérieux bien longtemps. Il se leva pour être face à lui puis frotta encore une fois ses mains sur son pantalon.

- Hermione, je t'aime, souffla t-il.
- On avait pas dit que c'était "Je suis amoureux de toi" ?

Le rouquin lui adressa un regard noir.

- Pardon je n'ai pas pu m'en empêcher, lâcha George en levant les mains, l'air innocent.
- Idiot, répliqua finalement le rouquin en le poussant sur le lit.
- Recommence je t'écoute.
- Hermione, je suis amoureux de toi, déclara t-il fixant son frère pour le dissuader de faire la moindre remarque.
- Oh oui ! Moi aussi ! Je t'aime tellement !, s'exclama George avec une voix de fille avant de sauter sur son jumeau qui s'étala de tout son long sur le lit.
- T'es con putain, ria Fred en lui donnant une tape derrière la tête.
- Je sais, répondit simplement le Gryffondor en haussant les épaules, fier de ses bêtises.
- Qu'est ce que vous foutez les gars ?, rigola Lee en entrant dans la chambre, les voyant allongés l'un sur l'autre.
- Fred s'entraîne, expliqua George en repoussant son frère sur le côté.

Lee les regarda étrangement, même en étant habitué à leurs idées plus ou moins loufoque, là il ne comprenait absolument rien.

- Un peu plus d'explication ne serait pas de refus, rigola le métis. 
- Il est amoureux d'Hermione.
- Ça je le savais déjà, sourit Lee en haussant les épaules.
- Comment tu le sais ? Je ne l'ai dis à personne et je ne le savais pas moi-même il y a une semaine, s'étonna Fred.

Le métis éclata de rire avant de répondre :

- C'est comme si je te disais que George et toi vous êtes jumeaux. Ça se voit c'est tout.
- Tant que ça ?, demanda t-il septique et légèrement inquiet qu'Hermione est pu le remarquer.
- Freddie. Même Ron voit qu'il se passe quelque chose entre vous. Vous n'êtes pas discret. Surtout toi, fit remarquer son jumeau.
- Et en quoi ?, répliqua vivement le rouquin.
- Tu ne t'es jamais comporté comme ça avec une fille. Même avec Angelina et je sais que tu l'aimais. C'est différent. Tu es tellement proche d'elle, je t'assure, c'est fou. J'ai l'impression que, même toi tu ne te rends pas compte à quel point Hermione te rends différent, expliqua doucement George.

Fred rougit en plaçant sa tête entre ses mains.

"Je suis foutu.", pensa t-il.

- Mais tu sais, c'est une bonne chose. Elle te rend heureux Freddie, tu n'en a peut être pas conscience mais ce n'est pas la même joie que lorsqu'on est tous les trois ou qu'on fait des blagues. C'en est une autre, celle qui est présente lorsqu'on aime vraiment et sincèrement une personne, continua son frère.
- Serais-tu poète ?, plaisanta le rouquin gêné.
- Ne change pas de sujet, rigola Lee en lui tapant doucement l'épaule, Alors qu'est ce que vous faisiez ?
- Il s'entraînait à avouer ses sentiments à Hermione, s'amusa George.

À bout de souffle (Fremione)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant