Chapitre XIX - « Arrête tout »

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– Expérience réussi avec succès.

L'évaluateur enlève ses gants de plastique et son masque. Il les jette sur la table de chevet où il y déposait ses instruments. Le local autrefois immergé par la pénombre s'illuminait par des éclairages de néon blanc. L'ensemble de la pièce est blanche, même l'uniforme de travail de ces misérables hommes de la science est de cette couleur. Un corps se retrouvait sur la surface roulante et était anesthésiée.

Ce corps, celui d'une jeune femme de seize ans vêtue d'une simple camisole noire, puis d'un culotte de la même teinte. Sa tenue était totalement imprévue pour cette intervention... comme à chaque fois qu'on l'a surprennent à un endroit ou ailleurs. La pauvre ne s'y attendait jamais. Cette journée-là, ses cheveux étaient également trempé puisse qu'elle venait terminé de prendre sa douche à l'instant précis précédent cette assaut. Ce qui expliquerait son accoutrement. Ces hommes l'avaient pris de force par le bras comme si ce serait une habitude. Elle se sent faible pour combattre, donc elle les laisse faire. Cette fille ne ressentait plus aucune émotion depuis des lustres, ses jours sont sans fin ici. Elle immerge tout cette accumulation au fond d'elle et se fout de tout ce qu'il se passe autour. Elle n'en fait même plus de cas de ces étranges tests qu'ils subissent sur son corps depuis déjà plusieurs années.

À chaque expérience, la jeune blonde a l'impression de pâtir. Cette petite rose a tellement mal qu'elle ne peut crier pour cesser le drame, elle n'arrive pas à leurs demander d'arrêté, elle n'y arrive pas... c'est trop, ça la désole. Elle se contente de ne rien dire, de garder le silence, puis d'endurer les pincements qu'elle reçoit, son cœur d'adolescent en souffre. Elle apprend à ne plus rien ressentir, d'être avide de sentiment. Cette fille ne voulait plus vivre comme une enfant remplit d'amertume, elle voulait seulement existé dorénavant.

Elle est devenue une adulte trop jeune, elle n'a pas eu la chance de découvrir toute les belles choses que la vie peut nous apporter. Elle a sauté les étapes. Elle a plongé la tête première dans un monde où les rêves sont brisé, où ces beaux moments magiques n'ont jamais pu être crée par l'intermédiaire d'une petite fille. On lui a effacé cet imagination niais pour la rentrée dans une réforme strict. Les murs blancs sans valeur lui empêchaient de leurs apprivoiser une couleur. On leur a imposé un manière d'être pour les rendre droit et obéissant avec un caractère forgé sans avis et opinion à partager. Elle a grandi mais pas comme il le fallait. Ses yeux bleus scintillants voyant que le chaos à l'horizon, plein de mal, rouge de feux.

Cette femme était trop jeune pour découvrir tout cela, ça a détruit son petit cœur d'enfant, innocent et délavé. Une âme inerte remplit de potentielle prisonnière d'un corps dont elle n'a aucun contrôle. Elle ne pouvait prendre aucune décision, aucun choix sans qu'on lui en empêche. Pourtant, elle croyait faire ce qui était juste en suivant les ordres. Elle était prise comme une lionne en cage, elle brouillait cette frustration aux creux de son estomac. Hélas, elle s'abstient... encore et encore. Elle l'a toujours fait.

Lorsqu'elle ouvrit les yeux, cette lumière l'aveuglait. Ce néon lui a provoqué un énorme mal de crâne, ça l'a déboussolait. Sans un mot, les incrédules l'a détachait après quelques prises de notes. Les sourcils froncés, la jeune femme s'assit sur la surface plane, la tête lui tournait. Elle se dit qu'avec les tas de doses qu'il lui administre, cela devait être normale après un certain temps. Elle soupire, fatigué de tout ça. Une femme aux cheveux roux vint lui apporter des vêtements. Elle l'enfila sans un mot, une combinaison blanche et grise. Sans trop s'attarder sur ce sujet, elle se leva ignorant les commentaires de ses hommes en blanc. Les grandes portes automatiques s'ouvra lors de son passage déambulé, un pieds devant l'autre. Son mal de tête la forçait a se contenter pour éviter de marcher maladroitement, ce qui pourrait afficher son malaise.

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