Intemporel

Chapitre X - Sentiment

Coucou les gens ! (avouez que c'est un peu bizarre de voir une NDA au début d'une partie🙄 ça fait différent au moins🙌🏻) Et non, je ne vous ai pas oublier !😱 C'est un miracle n'est-ce pas ? Ben non, je déconne !😂

Maintenant, j'ai de nouveau internet et j'ai posté cette partie à la date prévue... m'enfin, pas tellement vu que j'ai une journée de retard...donc. J'espère que vous avez tous survécu durant mon absence et si c'est toujours le cas, bonne lecture à tous ! xx
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La tempête de sable est pire que je ne le pensais. Je suis probablement à quelques mètres de la maison, mais j'ai l'impression de m'éloigner du terrain davantage. La visibilité est presque nulle par tout ces rafales de vent. J'essaie de trouver mes pas au travers de ses murs, je tourne en rond, perdue dans ce fouillis, dans ces milliards de grains beige clair qui voltigent autour de moi.

Ça fait un moment que j'ai abandonnée William à la maison. Lorsque je suis descendue du perron après avoir sorti, il s'est retourner et il a fermé la porte si fort que je me demande comment elle a fait pour ne pas se briser en mille morceaux. La frustration lui a surement prit le dessus par le stress et la peine. Son angoisse a dû augmenter d'un cran lors de mon départ. En tout cas, j'imagine.

La force du vent ne cesse d'augmenter. Ma stabilité est de plus en plus difficile à maintenir. Je tente de mieux voir mon chemin en fronçant mes sourcils et aussi pour ne pas recevoir du sable dans les yeux.

À force que j'avance, je crie le nom de mes alliés sans avoir aucune réponse en retour. Je m'entends à peine à cause de cette tempête de sable ! Eux non plus d'ailleurs... je souhaite qu'il leur soit rien arriver de mal. J'appelle mes amis, la gorge déployée, espérant toujours une réponse mais rien jusqu'à maintenant.

Au loin, à travers l'un de ces murs de sables, je parviens à voir une grande silhouette immobile devant moi. C'est l'un d'eux c'est certain ! Je cours jusqu'à celle-ci en fou, si soulagée d'avoir trouvé l'un d'entre eux. Arrivée près de lui, je remarque que c'était Zémorph, il était figé regardant un point fixe.

– Zémorph ! Qu'est-ce que tu fais là ?! À quoi tu joues ?!

Il continue de fixer ce point en question sans même répondre à mon affirmation. Je peux entendre un murmure de sa part disant qu'il avait perdu son bétail et qu'il est resté bouche-bée en voyant la tempête approcher. Je vais derrière lui et j'essaie de le faire déplacer de force.

– Allez ! Bouge de là, putain ! Ce n'est plus le temps de rigoler !

Je pousse mon ami jusqu'à qu'il puisse enfin faire un mouvement. Il retourne finalement à la maison en me suivant sans riposter. Sur notre retour, on essaie avec tant de mal d'avancer malgré la force inimaginable de ces coups de vent. Ça n'en devient épuisant !

Zémorph m'interpelle après une bonne quinzaine de mètres pour me dire qu'il a vu une ombre noire sur le sol devant nous.

– Tu es sûr de ce que tu dis ?

– Sûr à cent pour cent.

Après ses mots, des dépris métalliques commencent à voltiger dans l'air. Le vent s'est levé plus qu'à la normal, nous nous retrouvons à terre peu de temps après. Quelques secondes plus tard, un cri strident résonne en écho, ça semblait si près que j'avais peur que ce fût mon imagination à cause de l'adrénaline et le stress mélanger ensemble.

– As-tu entendu ? me demande Zémorph.

Je lui réponds par un hochement de tête. Ce n'est pas mon imagination, donc ça doit être Alexender ! J'en fais part à mon ami mutant qui se trouvait à mes côtés, il affirme du coup.