Chapitre VIII - Oasis

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« Reprend tes esprits Laurie. Tu es une Rangers, tu es capable de controler chaque partiel de tes émotions dans les situations d'attaques. Ne te laisse pas abattre pour des conneries. » me répétais-je à moi-même.

J'essaie de reprendre le contrôle de ma respiration autant que possible pour ne pas paniquer d'avantage. Pour m'aider, je me donne des paroles d'encouragements et respire à bon coup. J'essuie mes larmes qui dévalait mes joues. Fallait que je me ressaisis, c'est honteux de ma part de flancher pour un rien. Je ne suis pas une faible mais un soldat.

Après ravoir pris le contrôle de mes esprits, mes griffes entrent lentement entre mes jointures mais seul la pointe de ceux-ci ne pénétre pas dans ma peau. Faut croire que je suis encore trop nerveuse pour qu'il puisse s'infliger parfaitement entre mes doigts. Selon moi, ces griffes sont reliés avec mon instinct de défense et non avec ma pensées. Je pourrais les maîtriser si je parviens à joindre ces deux extrémités pour n'en formé qu'une.

Ce serait possible.

Je m'apprêtais à me relever sauf une grosse douleur prend dans l'un de mes membres inférieur, je jette un coup d'oeil à ma jambe. Elle saignait abondamment. Sans trop savoir pourquoi, je me mets à fixer ma musette qui se trouvait à mes côtés. Je ne sais même pas ce qu'il y a dedans en y repensant. Peut-être du matériel de secours ? Je la saisis sur le champ, la dépose sur moi, puis l'ouvre pour voir son contenue.

À l'intérieur, il y a un pistolet laser argent, des munitions de laser bleue pour chargé mon arme, mon spamers...

Tant qu'on y est, un spamers permet d'afficher nos renseignements, nos signes vitaux, notre emplacement... en fait, tout nos données sur un hologramme. Cette chose est fait de fer en forme de petite sphère entouré d'une grande couche de diamant.

Où j'en étais déjà ? Ah oui ! Le matériel !

Je fouille plus profondément dans ma musette puis apperçoit quatre fioles d'antidote violet pour nous soigner en cas de lésion et la bague que j'ai trouvée tout à l'heure.

Mais toujours pas de matériel de secours.

Je prends mon pistolet et le tourne de tout les sens. Il est intact et il a l'air toujours fonctionnel ! Je le charge à l'aide d'une fiole de laser. Ce serait utile maintenant, si jamais un second animal sauvage entre dans ce cul-de-sac, je l'abats direct. Je ne referais pas la même erreur deux fois avec le griffemort. Tout à coup, j'entends des pas qui résonnait au loin. Je peux même les sentir à des mètres de moi. Je vise l'arme vers la direction du bruit. Je reste au sol, adossé au mur à cause de ma blessure à la jambe. Je m'aperçois que ma respiration est forte, donc je la retiens du coup. Se calmer permet de mieux viser m'a-t-on toujours dit.

Les pas se font plus bruyant et ma main devient tremblante à force de pointé le pistolet par le seul passage possible de cette ruelle. Le bruit est rythmé, mais devient de plus en plus rapide et de plus en plus fort. La chose en question apparait dans ce cul-de-sac et s'arrête brusquement, c'était Alexender. Il semblait essoufflé et paniqué à la fois, il lève les mains en m'apercevant avec mon pistolet. Je relâche l'air de mes poumons, soulagée, et baisse mon arme. Ce ne prend pas de temps que mon ami se ressaisit et se dirige vers moi.

– Enfin te voilà ! Je t'ai cherché dans presque toute la ville !

– Bien, me revoilà maintenant, dis-je blagueuse.

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