Chapitre XVII - Toucher

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Charles Senders, chef du FBI.

L'homme le plus cruel que je puisse connaître jusqu'à ce jour.

Le salaud qui avait défier mes alliés, celui avec qui j'ai signer l'entente de ce coup montée. Celui qui a écrit une lettre qu'avec tant de soin pour nous prévenir qu'on va souffert. Cet homme ingrat qui avait livrer notre clan à sa perte ! Des centaines de mort reposant sur le sol poussiéreux et sanglant lors d'une guerre de clan.

Et oui, je fais partie de l'équipe d'Imausco désormais. Ils m'ont recueilli comme si j'étais l'un des leurs dès que j'ai déposé mes pieds sur cette planète. Ils ont tout donné, tout sacrifier pour moi, absolument tout. Ces gens m'ont rendue service, je leurs aie tendu la main comme ils l'ont fait avec la leur. Ces gars-là sont pour moi, des frères. Pas de sang, mais de combat tel des confrères tombés ensemble lors d'un conflit. Tout les jours, nous vivons une bataille et tous ensemble nous la surmontons pour le meilleur et pour le pire.

Andy, lui, est mon sauveur. Non d'un danger imminent, mais il était toujours présent lorsque j'en avais besoin. Il m'a sauvé dans les moments où je voulais baisser les bras, il m'encourageait, me rassurait, me consolait. C'était la personne qui réussissait à me faire surmonter mes craintes, à connaître le territoire, l'imaginer, le visualiser dans mon esprit. Voir cet environnement qui m'était autrefois étranger. Il était là pendant le moment où c'était nécessaire... pendant que j'avais oublié les moments passés. Ces souvenirs durant la courte période que j'ai perdu la mémoire. Les lieux, les gens, rien n'y est rester durant cette période.

Les hommes de main d'Analia ont dû me trouvé au bas de la falaise, au-dessus du vieil arbre où l'entité voulait m'y accrocher par une simple chaine d'acier. Les soldats m'ont vu sur leur trajet et m'ont amené ici, à la base militaire d'Houston. C'est comme ça que ces militaires m'ont perçu pour la première fois. Puis par les plus belles coïncidences, cette femme hyperpolyglotte est la copine de l'ennemi juré du clan du Texas, là où le premier groupe que j'ai côtoyé m'ont hébergé. Ainsi, ce camp militaire est en fait le camp de l'Ouest. On peut croire ce que le mutant disait est bel et bien vrai : le FBI et le camp de l'Ouest sont complices.

Je n'y aurais jamais cru : Analia, dirigeante de l'armée américaine, est la femme de Charles Senders. Ces deux personnages ne sont pas du tout du même genre. Je veux dire... ils sont si différents l'un de l'autre. Senders est quelqu'un de rusé, coriace et vicieux. Il a beau avoir un côté enjôleur, il a beau avoir un certain charme. Cependant comme méthode d'approche ou d'embuscade, c'est raté. C'est vrai je l'admets, il a quand même un assez grand agrément. Sauf qu'il reste mon rival malgré sa beauté. Par contre, Analia a ce côté doux, cela la rend magnifique comme son physique le démontre. Elle est belle, bienveillante et elle n'a pas ce côté de vengeance et d'affront qui l'obsède comme son amant.

Pour l'instant, j'ignore ce qu'ils font. Au moment que les deux tourtereaux sont partis parler de chose sérieuse concernant mon cas et de celui de mon allié, je me suis faufilée en dehors de l'endroit où je devais sommeillée. Leurs intentions ne sont pas net ! Il détienne Andy je ne sais trop où. Mon ami est peut-être en danger à l'heure qu'il est ! Je me déplace d'une façon furtive et rapide pour le retrouvé. Il doit être quelque part, c'est sûr. J'arrive près du bâtiment principal, je me cache derrière un mur de façon que personne ne m'a dans sa mire et je vois un camion stationné juste en face. Des agents du FBI emmène des hommes tout comme des femmes à l'intérieur du véhicule. Ceux-ci sont attaché avec des chaînes au niveau des poignets et des chevilles. Je vois mon confident parmi le groupe, enchaîné lui aussi. Mon cœur pompe très fort au centre de mon thorax, j'ai l'adrénaline qui prend possession de moi. Il est en danger, Andy est en danger ! Je vois ces voyous fermer le camion noir et sans réellement réfléchir, je cours en direction des gardiens de la paix. Je crie, je hurle, je ne le saurais le dire comment je ne pensais nullement à ce que je faisais. Je voulais l'épargner de cette prise d'otage. Je voulais le sauver, le reste m'importait peu.

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