Chapitre 20

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Le centre commercial ressemble à un centre commercial normal sauf qu'il est bien plus grand, plus luxueux et que l'on trouve des boutiques "spécial dieux".
Macaria me traîne dans presque toutes les boutiques et dans la plupart des cafés, resto ou autre point de restauration. La monnaie chez les dieux c'est un peu particulier, je ne sais pas comment on en gagne mais une chose est sûre c'est que Macaria en a !

- Viens, c'est ici qu'on trouve les plus belles robes ! Me dit-elle.

Une vaste boutique à l'enseigne dorée et blanche indique Aux étoffes. Nous entrons, ici pas de présentoirs ni de rayons, seulement des mannequins portant divers modèles tous aussi beaux les uns que les autres. Je flash directement sur une robe clair, couleur corail, le haut du bustier ainsi que les manches longues et le dos sont en dentelle. Le reste est sans prétention, ni de chichi, ni de bling-bling, seulement une robe simple et élégante, voilà ce que je veux. De plus, même dans mes plus beaux rêves, je n'aurais pu m'offrir une si belle robe.
Macaria regarde les modèles puis se dirige vers la caisse où une dame nous propose de faire des essayages. Elle me rapporte la robe corail en trois tailles et la deuxième est la bonne. Je me vois déjà au bal la portant et pourtant je me sens tellement triste. Mon reflet me renvoie une jolie fille aux long cheveux brun, qui aurait tout pour être heureuse et qui pourtant est rongée par l'ennui et la tristesse d'un amour déchu. Je descends la fermeture sur le côté et m'habille, vite qu'on en finisse que je puisse aller broyer du noir dans ma chambre. Je songe à Rémuce qui doit m'apporter une solution lors de ce fameux soir.

- Je la prends. Dis-je à la femme en lui tendant ma robe.

C'est au tour de Macaria, elle est indécise et magnifique dans toutes les robes qu'elle essaye. La bleu, la rose pâle, la blanche, la turquoise. Soudain, je constate qu'elle ne porte que des couleur claire alors que le noir, comme je l'ai déjà vue en porter, lui va à ravir.

- Mac ? Pourquoi tu n'essaie pas une robe noire ?

- Du noir ?! Ça ne m'irait pas, avec mon teint j'aurais l'air d'un mort vivant. Et puis c'est le bal du printemps, il faut que ce soit joyeux !

- Je t'ai déjà vue toute en noir et je trouve que ça te va très bien au contraire ça fait plus... Hum... Femme fatal.

- Femme fatal carrément ?!

Elle rigole et je rigole avec elle.

- Pourquoi pas, ça plairait peut-être à Jorgé. Ajoute-t-elle

- Jorgé ?

- Oui, tu l'as déjà vu lors de ta réception, il est beau, pas très grand, un petit peu plus que moi, et brun la peau mate. Tout mon contraire quoi.

Alors comme ça Macaria à quelqu'un dans sa vie et je ne le sais même pas !

- Ça fait longtemps que vous êtes ensemble ? Lui demandé-je.

- Non, en fait nous ne sommes même pas ensemble... Mais il me plaît énormément et je n'ai jamais osé lui dire.

- Tu devrais essayer.

- C'est pas si simple...

- Pourquoi ?

- Je suis déesse de la mort, je ne peux pas m'enfuir n'importe où avec n'importe qui. Pas comme toi.

Pas comme moi ? Comment ça, je peux partir ? Je lui pose la question voyant à ce moment une opportunité pour moi.

- Tu es déesse mais en soit tu n'as pas de responsabilité du coup tu n'es pas obligé de rester ici pour les honorés tu vois ce que je veux dire ?

- Oui mais je croyais que je ne pouvais pas partir d'ici comme je fais partie de ce royaume avec l'histoire de la nourriture et tout.

- C'est vrai aussi. En fait, nous sommes condamnés toutes les deux...

La fille d'HadèsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant