Alice Lloris Tome 2

Chapitre 6

PDV ALICE

Les 3 mois sont passés et normalement demain je dois accoucher alors je suis à la maternité, dans mon lit et Antoine est à côté sur son téléphone. Je ne lui ai toujours pas dis car je n'en ai pas trouvé la force. Je suis vraiment bête je sais. Il faut que je lui dise, maintenant. Tu peux le faire Alice.

- Antoine ?

- Oui ?

- Il faut que je te dise un truc important...

- Quoi ?

- Je dois partir faire une tournée.

- C'est génial ça ! C'est quand ?

- Dans deux mois...

Il relève sa tête vers ma direction. Je ne sais pas trop quoi penser quand il est comme ça.

- C'est une blague ?

- Non.

- Tu le sais depuis quand ?

-Le lendemain du mariage...

- Et tu attends la veille de la naissance de Nawell pour me dire ça ?!

- Je t'en prie Antoine ne t'énerve pas.

- Et tu as envie que je ne m'énerve pas ?

- J'avais peur de ta réaction. Je voulais pas que tu réagisse exactement comme l'année dernière durant l'Euro tu te souviens ? Eh bien tu réagis pareil !

- Peut-être que si tu me l'aurais dit depuis le début je ne serais peut-être pas énervé !

Je n'aime pas me disputer avec lui.

-C'est à croire que tu ne me fais pas confiance !

Les larmes me montent aux yeux et menacent vraiment de tomber le long de mes joues.

- Si tu ne me fais pas confiance il aurait peut être pas fallu qu'on se marie !

Cette phrase c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Les larmes dégringolent le long de mes joues.

- Dis pas des choses que tu penses pas.

- En attendant, j'ai l'impression d'emprunter le même chemin qu'avec Erika sauf que là j'ai été trop loin !

Après cette dernière phrase, il sort de la chambre, sûrement pour aller se calmer, tandis que moi je continue à pleurer. Tandis que les larmes continuent de couler à flot, je commence à ressentir de très fortes contractions. Plus forte que d'habitude.

- Je t'en prie Nawell fais pas ça maintenant !

Mais les contractions continuent. J'appuie sur le bouton pour appeler une infirmière. Elle ne met pas longtemps pour arriver.

- Qu'est-ce qu'il se passe madame ?

- J'ai de violentes contractions et elles ne s'arrêtent pas...

Je me plié en deux tellement j'avais et je commençais à crier tellement je souffrais. L'infirmière s'en alla en courant chercher quelqu'un sûrement puis Antoine apparût. Il s'était calmé mais quand il me vit, dans l'état où j'étais, il se dépêcha de venir auprès de moi et me frotte mon front.

- Je suis désolée Antoine...

- On parlera de ça plus tard chérie...Ça va ?

- J'ai terriblement mal Antoine !