1.Ginger

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Une semaine plus tard...

J'entre dans cette demeure où j'ais apparement vécu pendant des années et pourtant je n'en ai aucun souvenir. La maison est accueillante et spacieuse. Esteban me fait signe de le suivre. On monte des escaliers et il ouvre la première porte qui se trouve sur la droite. Il entre avec mon sac et le pose au pied du lit.
- Voici ta chambre, vu que tu as perdu la mémoire je pense qu'on ne fera pas lit commun avant un bon bout de temps.
- En effet. Approuvais je en m'asseyant sur le lit.
- Ma chambre et en bas et celle d'Alice aussi. L'étage du dessus c'est l'appartement de James.
Je hoche la tête tandis qu'il sautille d'un pied sur l'autre mal à l'aise.
- Bon ben je vais te laisser défaire ton sac, si tu as besoin de quoi que se soit je suis dans ma chambre. Dit il en se passant une main dans les cheveux.
Il tourne les talons et sort. Je saute sur le lit et m'allonge. Je dois m'adapter, je vais vivre avec des inconnus, dont un qui est mon mari. On toque à ma porte.
- Entrez. Dis je.
La porte s'ouvre sur Alice qui tient une feuille dans ses mains.
- Tiens maman c'est pour toi, je l'ai fait pendant que tu étais à l'hôpital. Me dit elle en me la tendant.
- Merci ma belle. Lui dis je en l'embrassant sur le front.
- Tu sais tu as beaucoup manqué à papa parce qu'il venait plus a la maison il voulait juste rester avec toi.
Je prend la feuille qu'elle me tend et regard le dessin de ma fille.
- Mais tu sais James il disait que c'était cool que papa nous face plus à manger parce qu'il en avait marre de manger des légumes tout le temps.
Je lui souris tendrement et l'embrasse une nouvelle fois. Alice resort de la chambre et je me leve. La feuille me glisse des mains et atterit face contre sol.
Au dos est écrit un petit texte au stylo rose. Je ramasse la feuille et m'asseois de nouveau sur le lit.

"Salut Ginger, Alice a insisté pour que je t'écrive quelque chose et elle m'a donné ce stylo rose bonbon à la con que j'ai toujours voulu jetter.
Je ne suis pas vraiment en état d'écrire quoi que ce soit. Ça va faire trois semaines que tu es dans le coma artificiel dans lequel ces abrutits de médecins t'on placé. Je passe mes journées et mes nuits à l'hôpital à tes cotés. La maison est tellement fade sans toi, que je n'ai pas la force d'y rester.
Comme je te l'ai dit ça fais seulement trois semaines que tu es allongée dans ce lit d'hôpital, j'ai pourtant l'impression que ça fais trois mois.
Les médecins m'ont dit que tu allais t'en sortir mais que tu aurais une amnésie partielle. Le seul fait de penser que tu ne te souviendra pas de moi me brise le coeur. Je suis perdu sans toi. Tu me manques terriblement. Ton odeur, ton sourire, ton rire, tes baisers, tes gémissement tout chez toi me manque. Tu es mon héroïne, je ferais n'importe quoi pour que tu rouvres les yeux.
Esteban, ton mari qui t'aime à en crever."

Le pauvre il me porte un amour inconditionnel et moi je n'ai aucun souvenir de lui. Je me rend compte que je n'ai aucune affaires dans la chambre. Je décide donc de me lever et de descendre dans mon ancienne chambre. Je frappe à la porte et une voix m'autorise à entrer.
J'ouvre la porte et découvre Esteban assit sur le lit, une serviette autour des hanches la tête entre les mains.
- Ginger. Me dit il en levant la tête.
Il se passe la main sur le visage, il a les yeux rouge, il a sans doute pleuré.
- Tout va bien ? Lui demandais je.
- Bien sur, tu veux récupérer des affaires ?
Je hoche la tête. Il se leve du lit. Il entre dans ce qui semble être la salle de bain et en resort quelques minutes après avec un jogging gris et un sweet noir.
Il ouvre les portes d'un dressing et prend deux sacs de sport.
- Voila. Me dit il en me tendant les sacs. Tu as besoins d'aide ?
- Non merci, lui dis je en attrapant les sacs.
Il hausse les épaules et sort de la chambe. Il n'a pas l'air très amoureux, il n'est pas non plus très doué pour la reconquête d'une femme. Une fois mes sacs fini je les pose dans ma chambre et part à la découverte de cette gigantesque demeure.
Il y a beaucoup de chambre. Je sors et remarque une grange plutôt imposante. Les portes sont ouvertes, mais lorsque je met un pied sur la terrasse, une boule noir me saute dessus. Le chien se met à me lécher le visage et les mains. Je reste à le caresser jusqu'à ce qu'il se calme.
Je part ensuite de direction de la grange. J'entre et vois une vingtaine de chevaux. Je marche dans l'écurie et tombe sur une porte en bois que je pousse. Je descend quelques marche. C'était une salle de sport ! Il y a plusieurs tapis de course, des vélos d'appartement, j'entend des voix provenir du fond de la salle. Je m'avance et vois Esteban qui soulève des poids, avec Hugo qui fait des pompes avec Taylor assise par terre.
- Alors ces retrouvailles avec Ginger comment ça s'est passé ? Demande cette dernière.
Esteban ricanne de nerf.
- Elle se rappel de rien. Dit il froidement.
- C'est normale elle a perdu la mémoire Esteban. Lui fait remarquer Hugo.
Esteban pose les poids et attrape la serviette que lui tend Taylor.
- Non mais ce que je veux dire c'est que c'est horrible, de la voir de lui parler mais de pas pouvoir la toucher, l'embrasser. Putain même quand elle me parle j'ai envie d'elle. Putain j'ai l'impression d'être nympho !
- Il faut qu'elle tombe de nouveau amoureuse de toi.
- Ouais mais comment je fais ça ? Je savais déjà pas comment me comporter avec elle quand on était en couple alors comment je dois m'y prendre pour la récupérer.
- J'ai une idée. Lance Taylor.
- Ginger, tu viens faire du sport ? Me demande un voix dans mon dos.
- Oui. Dis je fièrement en me retournant.
C'est Thibault et il est visiblement surprit. Il allume un tapis de course, monte et se met à courrir.
Je sens une boule se former dans mon ventre. J'habite dans une maison où je connais personne. Même s'ils sont tous très gentil et qu'ils essayent de m'intérger, je ne me sent pas à ma place. Mais ma fille est ici et je me vois mal déménager et faire garde alternée avec Esteban. Je dois trouver une autre solution.

Inoubliable Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant