Inoubliable Tome 2

7. Ginger

Je suis en retard et j'ai horreur de ça. J'accélère sur l'autoroute pour gagner un peut de temps. L'appartement de mes clients n'est plus très loin.
Le camion de meuble est déjà garé devant la porte. Je m'arrête en double file et ouvre la portière.
- Tu viendras me récupérer, je t'ai noté l'adresse sur un post-it.
Sans lui laisser le temps de répondre, je descend et part m'occuper des livreurs. J'avais payé pour qu'ils m'aident à monter et installer les meubles.
Je les conduit jusqu'à l'appartement. Je suis surprise d'y trouver Louis. Je lui serre la main et me jette sur mes plans.  Je prend alors les commandes et oriente les livreurs.

Quatre heures plus tard, on installe le dernier meuble.
- Merci Monsieurs pour votre aide. Leurs dis je pour les congédier.
Je les racompagne jusqu'à l'entré et leurs serre la main. Louis referme la porte avant que je ne puisse sortir.
- Vous prendrez bien quelque chose pour vous désaltérer ?
- Vous savez il faudrait que je rentre et puis votre compagne va rentrer.
- Ne vous inquétez pas pour elle, elle est chez sa mère. Allez juste un verre vous l'avez bien mérité.
- ‎Juste un alors. Aceptais-je.
Il me sourit et s'instale sur le canapé. Je m'assie à coté de lui et il me sert un vere de Bourbon. On se met à discuter de tout et de rien. Je lui demande comment il trouve la nouvelle décoration. Il me dit qu'il adore et que je suis très doué. Comme à mon habitude lorsque je reçois un compliment je baisse les yeux et rougis. Il me relève le menton et me sourit. Je lis une étrange lueur dans ses yeux, une lueur que je ne connaissais pas. De nombreuses fois je l'est vu regarder sa fiancé mais jamais avec ses yeux là.
- Puis je aller me rafraichir ?
- ‎Mais oui bien sur, vous savez où est la salle de bain.
Je me lève et marche rapidement vers vers la pièce, je ferme la porte à clé. Je dévérouille mon téléphone.
"C'est bon tu peux venir me chercher on a fini l'instalation"
Il ne me restait plus qu'à espérer qu'Esteban n'était pas très loin.
- Tout va bien ? Me demande Louis à travers la porte.
- ‎Oui j'arrive.
Je l'entend s'éloigner. Je prend une grande inspiration et sors. Il était de nouveau assis sur le canapé.
- Ecoutez je ne vais pas vous déranger plus longtemps. J'attrape mon sac et tourne la poigné. La porte était fermé à clé. La panique me gagne et je sens les larmes gagner mes yeux.
- ‎Venez vous assoir. Me dit il fermement.
- ‎Laissez moi sortir. Lui ordonnais je.
Il se lève et m'attrape par le bras. Il me pousse sur le canapé et s'installe à coté de moi.
- Tait toi et écoute ce que j'ai a te dire.
Je me tais et détourne les yeux.
- Tu crois que je n'ai pas remarqué ton petit manège ? Tu te met tout les jours en jupe ou en robe, et aujourd'hui en tailleur. Tu me cherches et bien tu m'as trouvé, le tailleur c'était à ne pas mettre. C'était le truc de trop.
- ‎S'il vous plait laissez moi partir et vous n'aurez pas de problème.
- ‎Mais tu partiras quand je le voudrais. On n'a pas encore fini. Me dit il en posant une main sur ma cuisse.
J'étais pétrifié et je priais pour qu'Esteban ne soit pas trop long à arriver. Il remonte sa main le long de ma cuisse. Et je ferme les yeux. Il m'embrasse dans le cou. Et sa main passe sous ma petite culotte, et je me lève précipitament.
- Louis ! Vous avez une fiancée, vous ne pouvez pas la tromper.
- ‎Elle l'a déjà fait alors je lui en dois une. Me dit il froidement.
Je vois bien dans ses yeux qu'il n'allait pas renoncer avant d'avoir ce qu'il veut. Et Esteban n'était toujours pas là. Louis me plaque contre le mur et me pose une main sur les hanches.
- Putain ta tenu me rend fou. Me dit il contre l'oreille.
Il plaque ses lèvres contre les miennes et défait sa ceinture. Son pantalon tombe sur ses chevilles. Quand un coup se fait entendre à la porte. Il plaque une main sur ma bouche pour m'empêché de crier. Puis un second coup retentit plus violemment.