Inoubliable Tome 2

8. Esteban

Je n'ai pas le temps de m'installer derrière le volant que Ginger a déjà disparut. Je vais aller faire quelque course pour le repas de ce soir. Si on se fait un plateau télé la nourriture pouvait être commandé au dernier moment. Je trouve un place et m'y gare. Je sors et marche le long du trotoire sans but. Je passe devant un magasin de lingerie et le mannequin de la vitrine porte un nuisette en dentelle rouge. Cette tenue me remémore notre nuit de noce... Je passe mon chemin et tombe un peu plus loin sur une épicerie bio. J'entre et attrape un panier. Je le remplis et passe à la caisse.
C'est alors que je reçois un message de Ginger : "C'est bon tu peux venir me chercher on a fini l'instalation". Je lève les yeux et vois la queue à la caisse, je laisse échapper un soupire, Ginger va devoir attendre.
Lorsque je sors enfin de la boutique je me prend la pluie. Je rentre dans la voiture congelé. Mais quelle idée d'avoir mis qu'un t-shirt ! Je démarre et entre l'adresse dans le GPS. Décidément les éléments sont contre moi, ils ne veulent pas de je retrouve Ginger, car je me retrouve rapidement dans les bouchons londonniens. J'espère qu'elle peut attendre, je vais essayer de contourner mais ça va prendre du temps.
Soudain une sonnerie retentit dans l'abitacle. Je décroche.
- Oui hallo ?
- ‎Esteban ? Où es tu ?
- ‎Dans les bouchons mais t'inquiète pas j'arrive.
- ‎Dépèche toi s'il te plait. Dit elle en chuchotant.
- Pourquoi tu chuchotes ? ‎Il y a un problème ?
J'entends crier derière elle. Et elle racroche sans me répondre. Je sens mon sang se glacer d'un coup. Je tourne dans une petite rue sur la droite et suis l'itinéraire du GPS. Je me garre devant l'immeuble et descend précipitement de voiture.

***

Il m'embrasse a pleine bouche. Et je sens ses doigts passer sous ma culotte. Je lui donne un coup de pied dans le genou et part m'enfermer dans la chambre.
- Ginger ouvre cette porte ! M'orbonne Louis.
Je compose rapidement le numéro d'Esteban et il décroche rapidement. Je lui demande de se dépêcher et raccroche acant d'avoir répondu à ses questions. Je m'asseois en haut du lit et me recroqueville sur moi même terrorisé. Soudain la porte s'ouvre.
- Et oui, j'ai un double de toute les clés !
Il se jette sur moi. Il me tire par les chevilles et relève ma jupe. Il enlève sont caleçon et déchire ma culotte. Je me met alors à hurler vu que c'est la seule défence qu'il me reste.
- Hurle plus fort bébé.
Il pose sa bouche sur mon intimité et je referme les cuisses violement.
- Tient toi tranquille ou sinon j'irais plus violement et ça te fera moins plaisir. Me menace t-il.
Il me pénètre d'un coup de hanche et je hurle de douleur.
- Laisse toi faire !
Soudain un coup à la porte se fait entendre. Louis s'imobilise et me plaque la main sur la bouche. Un second coup est frappé puis les coup s'enchaine de plus en plus violent.
- Ginger ! M'appel Esteban à travers la porte.
- ‎Je vais nous débarasser de lui, surtout tait toi.
Il se rehabille et sort de la chambre. Je suis alors en proie à un combat intérieur. Est ce que je me taisais ou est ce que j'appellais Esteban ?

***

Je monte les marches deux à deux, poussant une grand mère par accident. Mon sang bat dans mes tempes lorsque j'arrive devant la porte. Je toque un premier coup, puis un deuxième et enfin je fais pleivoir une nuée de coup sentant une chaleur monter en moi. Soudain la porte s'ouvre sur un homme parfaitement coiffé et bein habillé, quoi qu'un peu rougeot.
- Bonjour, je peux vous aider ? Me demande t'il.
- ‎Je viens chercher Ginger. Lui avouais je en lançant un regard par dessus son épaule.
- ‎Elle m'a dit que vous viendrez la chercher à l'angle de la rue. M'infome t-il en ferment un peu plus la porte. J'entendis des gémissement. Putai je les reconnaitrait entre milles ! Ginger était dans cet appartement et il essayait de la cacher.
- ‎Esteban. Hurla une voix depuis l'intérieur.
Soudain je vois rouge. Je pousse violement la porte, profetant l'autre con contre le mur. Je suis les gémissement et tombe sur Ginger allongé sur un lit. Sa jupe est remontée sur ses hanches et elle n'a plus de culotte. À son regard je comprend que je suis arrivé trop tard.
- Je vais le tuer. Murmurais je.
Je sors de la chambre a grande enjambé et me jette sur l'autre con.
- Tu l'as touché sale porc ?! Je vais te tuer !
Je l'attrape par le col et le jette à terre. Je le soulève de nouveau et le projette sur la table en verre du salon, qui se brise sous l'impact.
- Tu as touché ma femme espèce d'enculer !
- ‎Pitié. Gémit il.
- ‎Pitié ? Est ce que tu en as eu pour elle connard ?! Non surement pas ! Alors pour quoi j'en airais pour toi ?!
Je le roue de coup de poing.
- Esteban ne me laisse pas ! Entendis je.
- ‎Tu vaus même pas mon attention espèce de sale merde. Lui dis je en lui donnant un coup de pied dans les côtes.
Je cours jusqu'à la chambre et enfile mon t-shirt à Ginger.  Je la soulève et elle se peletonne contre moi.
- Je suis là mon amour. Lui murmurais je en lui frictionnant le dos.
Elle ferme les yeux jusqu'à la voiture. Je la dépose sur le siège passagé et fait le tour. Je vérouille la voiture et démarre. Je passe par les petites routes pour éviter les bouchons. Tout ça est de ma faute, si j'avais balancé le panier et si j'étais allé la chercher quand elle m'a envoyé un texto rien ne se serait passé. Je l'entend sanglotter à coté de moi. Je lui met une main sur la cuisse pour qu'elle se calme, mais c'est l'effet inverse.
- Ne me touchez pas. Dit elle en sanglotant.
Je retire immédiatement ma main et accélère. Son esprit est encore dans l'appartement, ce qu'elle venait de vivre était horrible. Je ne sais même pas pourquoi je n'ai pas tué cet enculer toute à l'heure.