Chapitre 20 : Lui

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Généralement le matin je suis calme, encore tout endormi. Je mets aussi mon réveil à sonner vingt minutes plus tôt pour me laisser dormir quarante minutes de plus. Pourtant aujourd'hui (et oui c'est LE jour), je suis déjà debout avant que mon radio-réveil ne sonne.


Je suis en train de m'habiller lorsque j'entends ma radio, signe que je suis censé pouvoir dormir encore vingt minutes. Je file dans ma salle de bain pour me coiffer et vérifier que je suis correctement habillé puis je descends les escaliers pour aller manger. Je déjeune très rapidement à la surprise de mes parents qui savent que j'ai toujours faim et que je me ressers au moins une fois. Ce matin c'est petit-déj simple et succinct.


Je suis à la fois stressé et à la fois excité de savoir que je vais la voir dans... Je regarde ma montre. Mince dans plus d'une demi-heure en fait ! J'ai vraiment été trop rapide. J'en ris doucement avant de remonter dans ma chambre et de vérifier que j'ai tout dans mon sac. En vérité j'avais oublié la moitié de mes affaires. Elle me fait vraiment tourner la tête alors qu'elle n'est même pas à mes côtés là...


Je me passe une main dans les cheveux puis je redescends et sors. Je remonte l'allée qui mène à chez elle et n'ose plus avancer alors que je suis à moins de 5 mètres. En fixant la fenêtre de sa chambre, je crois l'apercevoir en train de guetter, de ME guetter. Je souris et patiente. Je la vois encore une fois regarder par sa vitre puis partir. Elle doit sûrement aller manger ou je ne sais.

Peu de temps après, la porte de sa maison s'ouvre et je l'entends dire au revoir à sa famille. Elle est souriante comme toujours et s'avance vers moi d'un pas rapide. Elle ajuste une mèche de ses cheveux en gardant les yeux rivés au sol puis les relève vers moi. Elle a l'air un peu gênée ce qui ne m'étonne pas vu que je le suis aussi. Je la regarde :


- On y va ?

- Bien sûr !


Et nous partons. Un silence gênant s'installe rapidement entre nous puis brisant le silence, elle entame la discussion. Nous rions tous les deux lorsque nous arrivons sur une route où nous savons tous deux qu'il va falloir que nous nous séparions.

Nous sommes au passage piéton. Une voiture arrive à pleine vitesse alors qu'elle allait traverser, le feu étant vert. Je la retiens rapidement par la main et la garde dans la mienne pendant que nous atteignons l'autre côté de la rue. Elle est chaude. Je la vois fixer nos mains enlacées. Je retire la mienne doucement et ayant peur d'avoir fait une bêtise je lui dis :


- Excuse-moi...

- Ce n'est rien, cela ne m'a pas dérangée plus que ça... Et merci. J'ai quand même failli être écrasée !


Répond-t-elle avec un sourire malicieux. C'est ainsi que nous nous quittons pour aller en cours.     

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Un peu de cuteness dans un monde de brutes :p

Désolé si vous trouvez des fautes et n'hésitez pas à le dire !

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Sophie

Les Chroniques de l'Inconnu du Bus (TERMINÉE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant