Je levai donc la tête, pour voir qui je venais de percuter. Ou plutôt qui je venais de percuter... C'était un jeune homme, châtain, aux yeux marrons, avec un teint particulièrement pâle. Dès qu'il me vit, il fonça les sourcils. Il n'avait pas l'air très heureux de ma présence ici...
Il me dit alors :
"Tiens tiens ! Un loup-garou! Que fais tu sur nos terre, loup ?
Euh... ok. Il ne m'aime pas trop. Il me regardait méchamment, comme si j'allai lui servir de repas. Je lui grognai alors dessus. Il siffla ensuite. C'était un son perçant et long, qui me fit mal aux oreilles. Et, sans que je m'y attende, en moins de 2 secondes, 5 personnes me sautèrent dessus. Ils me plaquèrent au sol et m'attachèrent les pattes avec une corde. Mais je n'eus aucune difficulté à les couper, à l'aide de mes crocs. Bande d'amateurs !
Tout à coup, je sentis un filet en chaînes me tomber dessus. Ils resserrèrent les bouts, et me trainèrent dans la forêt. J'avais beau me débattre et essayer de couper les cordes, je n'y arrivais pas. C'était impossible. Comment avaient-ils fait ? Au fur et à mesure qu'ils me tiraient, les chaines frottaient contre mon pelage, me brûlant à quelques endroits la peaux. La douleur était présente, mais je décidais de ne pas y faire attention, trop occupée à essayer de me libérer, en vain.
Ils m'emmenèrent dans une spacieuse maison. Ils me jetèrent au milieu de la pièce comme un vieux sac de pommes de terre.L'homme balança alors à ses compagnons :
"J'ai apporté le dîner !"
Ses paroles me firent m'agiter encore plus. Je gigotai dans tous les sens tel un poisson hors de l'eau. J'allais servir de dîner ! Mais c'est pas possible, ils étaient en train de me faire une blague ! Ce n'est pas des cannibales quand même ! Qu'est-ce que je peux faire ?
Puis, les hommes qui m'avaient faite prisonnière, me détachèrent alors. Je me levai sur mes quatre pattes rapidement, et sautai sur l'homme qui m'avait parler dans la forêt. Mais je n'eus seulement le temps de le mordre, qu'un homme se jetai sur moi, pour aider son compagnon. Ils décidèrent alors de me rattacher. Et merde ! Ils serrèrent encore plus les liens. Eh, doucement les gars, ça fait mal !
Puis, j'entendis quelqu'un descendre mes escaliers, derrière moi. Il était descendu rapidement, d'un pas ferme, et décidé. Il était de mauvaise humeur apparemment... Et il va passer ses nerfs sur moi ! Au secours, aidez moi, je ne veux pas mourir ! Je n'ai même pas encore 18ans !
Cette personne, s'avança, mais je ne pouvais pas encore voir son visage.Il dit alors :
"Un loup ? T'as fais une bonne chasse aujourd'hui, dis donc !
Cette voix! Je pourrait la reconnaître entre mille! C'est celle de Dylan ! Il connaît donc ces monstres, qui m'ont faite prisonnière ! Est-il comme eux? Est-il celui que je pense connaitre ou cache-t-il son jeu, comme ma "mère" ? Je ne sais pas. Mais dès que j'entendis sa voix, je me mis à bouger deux fois plus.
Il ajouta ensuite :
"Vous l'avez trouvé où?
- Vers l'ouest.
Il s'avança encore. Dès que nos regards se croisèrent, il écarquilla les yeux.
- Anaïs ?"
Je lui grognai légèrement dessus, pour lui faire comprendre que c'était bien moi. Il ses rend enfin compte qu'il s'agit seulement de moi ? Il aurait pu faire un effort, sérieux !
Il s'empressa alors de me détacher. Je me mis sur mes quatre pattes, devant lui, en position d'attaque au cas où ses amis se jetteraient sur moi. Je préfère être prudente. Le monde que je connaissais n'est plus le même à présent. Et les personnes qui étaient les plus proches pour moi m'ont menti... Je ne peux avoir confiance qu'en moi même.
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Le cercle des immortels [terminée]
Hombres Lobo"Toi qui, comme un coup de couteau, Dans mon coeur plaintif es entré(e) ; Toi qui, fort(e) comme un troupeau De démons, vins, [fou] et paré(e), De mon esprit humilié Faire ton lit et ton domaine ; - Infâme à qui je suis lié(e) Comme le forçat à la c...