Mais tout à coup, un mot sortit de sa bouche; un mot qui changea tout; un mot qui me figea sur place...
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"Anaïs ?"
Comment savait-il mon prénom ? Je ne le connaissais même pas, ou du moins, je n'arrivais pas à le reconnaître. Je relachai un peu ma patte de ses flancs, le laissant un peu respirer. J'étais troublée. Il venait de semer le doute dans mon esprit. Qui était il ? J'étais trop loin de mon ancienne vie pour qu'ils me retrouvent. Ça ne pouvait pas être eux. Ce n'était pas possible.
Malgré moi, je me repris rapidement, et lui rappuyai sur les flancs.
Je lui crachai alors :"Qui es-tu ? Comment connais-tu mon nom ? Réponds moi. Tout de suite !"
Mon ton était maintenant glacial. Je le foudroyais du regard, attendant une réponse. Il ne bougeait toujours pas. J'enfonçai alors mes griffes dans sa peau, se qui le fit hurler de douleur. S'il pensait s'en tirer aussi facilement...
Mais troublé, il me demanda quand même :"Tu ne te souviens pas de moi ?"
De quoi devrais-je me souvenir ? Ou plutôt, de qui ? J'avais beau chercher, je ne trouvais pas. J'hésitais... Ce loup ne résidait pas dans ma mémoire. J'avais beau chercher, il le me disait rien.
Sa voix paraissait triste, mais en même temps, contente, heureuse. Pourquoi ? Je ne sais pas. Ce loup à des mélanges de sentiments, dans ses yeux. Il est étrange, et m'intrigue. Comment une personne peut ressentir deux émotions opposées, en même temps ? C'est incompréhensible ! Il continua tout de même :
"Anaïs, c'est moi, James. Tu ne te souviens plus de moi ?"
À l'entente de ce nom, mon cœur fit un bon dans ma poitrine. Comment était-ce possible ? Il avait réussi à me retrouver, après des mois ! Je l'avais complètement rayé de ma mémoire. Tout comme les autres d'ailleurs ! Seul Dylan, résidait encore dans mon cœur et mon cerveau. Comment pourrais-je l'oublier ? Mais je fais en sorte à ne pas penser à lui. J'ai fait une croix sur mon ancienne vie. Il ne pouvait pas revenir... Ce n'était pas possible.
J'enlevai donc ma patte du flanc de James, et le laissait se relever, difficilement. J'y étais peut être allé un peu fort...
J'étais troublée, perturbée, mais ne le laissais pas montrer. De l'extérieur, je paraissais confiante et sûre de moi. Et ça le pertubrait d'autant plus.
Je lui dis alors :"Maintenant, James, va t'en. Je te laisse la vie sauve, pour cette fois. Ne reviens plus.
- Mais nan, tu dois revenir ! Plus personne ne va bien ! Dylan est en dépression, presque ! Tout le monde déteste tout le monde... C'est horrible sans toi !
- Ce ne sont plus mes affaires ! Va t'en, ou je te tue !
- Alors c'est fini, tu nous as complètement oublié ?
- Oui..."
Mon oui était dur et sec. Au font de moi, j'aurais voulu lui dire non, mais je ne peux pas, je ne veux pas. Je ne compte pas revenir en arrière. C'est du passé maintenant. J'ai fait un choix, donc il fait que je le respecte jusqu'au bout. Je ne veux pas retomber aussi bas qu'il y a quelques mois.
Il baissa la tête. Il était déçu... Il ne chercha même pas à négocier. Il savait que c'était peine perdue. Lui aussi avait été à ma place un jour. Il connaît très bien ce sentiment. Et il sait que je ne ferais pas marché arrière.
Il se retourna donc, sans m'adresser un regard, ni un mot. Et il s'en alla. Ça y est, cette fois c'était vraiment fini. J'en avais terminé avec cette histoire. Ça m'a fait tellement mal. Je ne veux pas revivre ça. Je ne pourrais pas. Physiquement ce n'est pas possible. Je ne peux pas me retrouver face à Dylan ou même face aux autres que j'ai abandonné. C'est au dessus de me forces. D'autant plus que ça leur fera du mal. Ceux qui sont passé au dessus de tout ça et qui continue leur vie, ne peuvent pas faire marche arrière alors que maintenant leur vie est mieux sans moi. Et ceux que j'ai blessé m'en voudront toute leur vie. Et rien que le fait de leur adresser juste un mot va les détruire encore plus. Et ça va me détruire aussi. Je ne peux pas faire ça.
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Le cercle des immortels [terminée]
Hombres Lobo"Toi qui, comme un coup de couteau, Dans mon coeur plaintif es entré(e) ; Toi qui, fort(e) comme un troupeau De démons, vins, [fou] et paré(e), De mon esprit humilié Faire ton lit et ton domaine ; - Infâme à qui je suis lié(e) Comme le forçat à la c...