Oh, tous ça est compliqué ! Il me parla pendant un certain temps du monde surnaturel, dans lequel je vivais. J'avais tellement de choses à apprendre ! Tant de créatures à découvrir, et tant de mystères sur ma propre existence à résoudre !
C'était vraiment une journée épuisante. Toutes ces péripéties... Je n'en peux plus. J'en veux toujours à ma mère, même si je suis maintenant plus calme. Je ne comprends toujours pas comment on peut faire ça. C'est quand même quelque chose d'important. Et il a fallut qu'elle le fasse au dernier moment. Si ça se trouve, elle ne l'aurait jamais fait si j'avais été normale... Et c'est ça qui me rend le plus triste. Aurait-elle été honnête une fois dans sa vie, si je n'avais pas été une alpha ?J'allai donc me coucher, car j'étais fatiguée. Il ne fallait pas que je me mette à trop réfléchir. Ça allait m'énerver encore plus. Je m'allongeai alors sur mon lit, et m'endormis aussitôt.
En cette journée splendide, et ensoleillée, je me promenais au bord d'un lac. Les oiseaux chantaient, annonçant le début du printemps, et les poissons mangeaient tranquillement, et bullaient. Tout était calme et paisible. Une paix sans pareil, que je n'avais encore jamais vue. Tout ici semblait calme et heureux. La nature était maître d'elle même et l'influence de l'homme semblait avoir disparue. C'était beau !
Mais cela ne dura pas longtemps... Le magnifique ciel bleu, s'assombrit; les oiseaux s'envolèrent, et les poissons se réfugièrent au fond du lac. Les nuages noirs commençaient à cracher des éclairs, déchirant le ciel. Un vent glacial se mit à souffler, et le lac se gela. Plusieurs ombres passèrent dans le ciel, poussant des cris stridents, assombrissant encore plus le ciel. Les ténèbres étaient de retour, réclamant justice, et demandant à ce qu'on leur rendent leurs biens, et leurs sujets. Les alpha venaient d'être libérés, par un être maléfique. C'était l'annonce du chaos. Le monde allait sombrer... Et en quelques secondes, ils semèrent la pagaille sur toute la terre, récupérant esclaves, argents, et pouvoirs. Ils détruisent tous sur leur passage. Maintenant, c'était à mon tour. Ils venaient pour me chercher, m'anéantir, me détruire, m'éliminer... Pourquoi moi ? Étant une alpha, ils sont sensés penser que je suis de leur côtés. Ils se rassemblèrent alors autour de moi, poussant des cris assourdissant, m'éclatant les tympans. Je mis mes mains sur mes oreilles, tentant de résister à cette attaque où tous ceux qui avaient essayé avant moi avaient échoué. J'étais à présent à genoux, devant eux, qui continuaient de tourner autour de moi. Une ombre, servante du maître des alphas, s'approcha de moi, riant de ma faiblesse. Elle sortit une dague bleues scintillante, et bien affinée. Elle approcha lentement l'arme de moi, qui étais toujours à genoux, assourdie par tous les cris des ombres. Elle mit la pointe de la dague sur le haut de mon épaule, appuya de façon à ce qu'elle déchire bien ma peau et la fit glisser vers mon poignet, en enfonçant de plus en plus la lame. Je poussais des cris de douleurs, tandis que les ombres, riaient, admirant ce spectacle. Du sang coulait le long de mon bras meurtri. J'avais mal. C'était une douleur que je n'avais encore jamais ressenti auparavant. Mon bras avait mal, mais également mon cœur. Je sentais qu'il allait s'arrêter à n'importe quel moment. Mon corps avait du mal à le faire battre. J'allais mourir en me vidant de mon sang, par une crise cardiaque ou bien tout simplement de peur !
L'ombre s'attaqua ensuite à mon autre bras, puis à mon cou. La carotide... du sang... il n'y avait plus que ça. Partout. Le sol en était recouvert. Je me demandais comment je faisais pour être encore "vivante". J'avais tellement mal ! Et ce liquide rouge, si précieux à notre corps, continuait de ruisseler le long de mes membres, inondant le parterre.
Je me réveillai alors en sursaut, transpirant de partout. Mon premier reflex fut de toucher et regarder mes bras. Rien. Ouf ! Ce n'était qu'un cauchemar ! Cela paraissait si réel ! J'avais l'impression de mourir ! J'avais vraiment eu peur dans ce rêve, ou plutôt ce cauchemar, et je ressentais encore cette peur en ce moment même. J'étais toujours en sueur, et tremblante de partout. J'ai dû faire ce cauchemar à cause de tout ce que m'a raconté Angel, hier.
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Le cercle des immortels [terminée]
Hombres Lobo"Toi qui, comme un coup de couteau, Dans mon coeur plaintif es entré(e) ; Toi qui, fort(e) comme un troupeau De démons, vins, [fou] et paré(e), De mon esprit humilié Faire ton lit et ton domaine ; - Infâme à qui je suis lié(e) Comme le forçat à la c...