V-Je t'aime

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Je me suis remise de ma déprime du dimanche soir qui a durée environ trois jours. Super ! J'ai passé trois jours dans mon canapé, avec deux couvertures, du chocolat, des mouchoirs et mon portable. J'ai écouté toutes les musiques les plus tristes que je pouvais écouter.  Tu veux peut-être savoir pourquoi j'ai déprimé ? C'est simple, tout le monde me traite de pute. Greg a tout raconté a ses potes. Et vu les potes qu'il a c'est pas étonnant qu'ils en profitent.
La semaine dernière était clairement la pire de toutes. J'ai toujours été discrète en cours justement parce que je savais ce qui pouvait se passer. La seule fois où je me lâche un peu, je me retrouve à être critiqué de tous les côtés. Tu imagines bien que mes amis sont très distants avec moi. J'ai couché avec quelqu'un, c'est la fin du monde pour eux ! J'en peux plus. J'ai l'impression de dire ça toutes les cinq minutes. Mais j'ai pris une décision. Je vais pas me laisser abattre. Je vaux mieux qu'eux, que lui... Ils veulent jouer ? Très bien mais je change les règles. Dorénavant, ce sera moi le loup. Ils pourront plus rien me faire.
Et en ce qui concerne Grégoire, je le déteste aussi. Je veux plus le voir. Il n'a absolument rien fait contre les moqueries. Ce qui est égoïste de sa part.

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                Mercredi, Pause du matin.

[[ Je sortais de mon cours accompagnée de "mes amies" quand Greg est venue me voir. Je lui ai bien entendu dit de dégager sous peine de finir par terre à moitié mort. Ce qui me chagrinait​ le plus, ce n'est pas le fait qu'il ne m'avait pas écouté en restant à coté de moi, non, c'est qu'il n'avait même pas compris pourquoi je lui demandais de partir.

Il me prit le bras et m'emmena de force dans endroit isolé.

«-Qu'est-ce qui te prend ? Pourquoi t'es énervée ? T'as tes règles ?

Et une gifle de partie, aller !

-T'es sérieuse ? J'ai rien fait moi, c'est plutôt les autres que tu dois frapper, pas moi.

J'évitais​ de justesse d'en envoyer une deuxième. Je ferma les yeux, souffla deux/trois fois, histoire de me calmer un peu.

-T'as rien fait ? Oh, je suis désolée de t'avoir giflé alors.

Je le fixait​ avec des yeux noirs de colère, j'avais juste envie de le buter mais aussi de lui arracher ses vêtement, étrange...

-Écoute-moi bien mon petit. Tu es un sacré connard dis-donc. Tu balances plein de trucs sur moi à tes potes en sachant très bien de quoi ils sont capables et après tu les vois insulter ta copine mais tu t'en bats les couilles puisque, comme je le disais avant, tu es qu'un connard.

Il était tout rouge de honte, et savait pas quoi faire. Je croisai mes bras sur ma poitrine, le fixant toujours.

- Je suis sincèrement désolé. Je savais pas du tout ce qu'ils allaient faire. Je pensais pas que... je savais pas... fin.... heu... excuse-moi.

Il baissa les yeux, j'étais perdue. Est-ce que je devais le pardonner ou pas ? Était-il sincère ? Il releva la tête, les yeux brillant. Il est beaucoup trop mignon. Je m'approchai​ de lui, et le serra dans mes bras.]]

Je lui ai pardonné. Je sais pas si c'était une bonne idée, mais il avait l'air vraiment mal. Ça se voyait. J'avais pas le courage de le rembarrer. Je me sens tellement vulnérable quand je suis avec lui, mais aussi protégé.

Comment Réussir Sa VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant