Comment Réussir Sa Vie

XVI-Confession Intimes

Le soir, au dîner, la conversation à dévié sur la soirée et sur qui on avait pécho. Clotilde avait raconté en détail son histoire avec Barbara, je devais être la seule gênée. Elle était déçue, elle n'avait pas pu coucher avec elle. Raph n'avait rien voulu raconter de cette soirée. Marie avait quand même réussi a soutirer une information. Il dût avouer qu'il avait embrassé une fille. Je savais exactement qui s'était. Moi, j'expliquais simplement que personne ne m'avais intéressé (C'était faux). J'avais embrassé quelqu'un aussi à cette soirée mais je m'étais vite rendu compte que je m'étais trompé. Non, ce n'était Valentin. Tu comprendras plus tard. Tu seras sûrement un peu déçu.

Bref, retournons à nos moutons.

Le lendemain, nous passâmes la journée avec les voisins en ville. Raphaël ne voulut pas venir et je compris pourquoi. Il ne voulait pas être avec moi. Pour oublié le mec de la dernière fête, je décida de laisser une chance à Valentin. Il fit tout pour que je tombe sous son charme. Je trouvais ça assez amusant. Clo, elle, resta avec Barbara, elles ne se séparaient jamais. J'étais donc obligée d'être avec l'autre.

Avant de rentrer chez nous, Val m'arrêta. L'autre brun nous voyait du salon.

«-Tu sais, Ali, j'ai passé une très bonne journée avec toi. Et si tu veux on pourra se revoir bientôt. Tu restes combien de temps ici ?

- Je reste un mois environ.

- Super, on aura le temps alors !»

Il s'approcha doucement de moi. Nos visages étaient proche l'un de l'autre, je sentais son souffle sur ma bouche. Je jeta un coup d'œil vers Raph. Il nous fixait. Val posa ses lèvres sur les miennes. Je ne le repoussai pas, au contraire, je passa mes mains autour de son cou et intensifia le baiser. Il sépara nos lèvres, me sourit et repartit chez lui. Je me retourna, Raphaël n'était plus là, j'entendis seulement un claquement de porte. Satisfaite, je sortis dans le jardin et m'allongea dans l'herbe pour me reposer.

Un quart d'heure plus tard, j'entendis quelqu'un arriver vers moi. Je ne doutais pas longtemps de savoir qui c'était. Sans bouger et sans ouvrir les yeux:

«- Tu veux quoi Raphaël ?

Je le sentis s'agiter puis se placer près de moi.

-Je voulais te parler.

-De quoi ? Si c'est de Valentin, je m'en fout royalement de ce que tu as à me dire.

-Nous c'est pas ça, tu es assez grande pour savoir ce que tu veux. Je voulais m'excuser pour hier, dans la voiture et je voulais m'excuser pour ce qui s'est passé à la soirée.

Je me tus. Je regardais le ciel et me refit les deux scènes dans le tête.

-Je veux juste savoir pourquoi.

Il pris une pause, n'osant pas le dire.

- Je ne sais même pas pourquoi en fait. J'ai toujours cette sensation qu'il faut que je te protège en toute circonstance. J'ai peur qu'il t'arrive quelque chose.

Il me regardait. Je fixais toujours le ciel.

- Mais pourquoi ? C'est pas ton rôle. C'est pas à toi de faire ça. J'ai un grand frère, des parents...

Il souffla et se releva. Je ferma alors les yeux pour ne pas le voir.

- C'était quand la dernière fois que tu lui a parlé à ton frère ? Et tes parents ? Sérieux ? Ton père à la rigueur. Et encore... J'étais venu te voir à l'hôpital avec Clo et te voir dans cet état ça m'a bouleversé. Savoir qu'on t'avais fait du mal à un tel point que tu veuilles en finir avec la vie, c'était très dur. Alors je me suis promis que ça n'arriverai plus. Plus jamais tant que je suis là.